La Société d'aménagement de bâtiment et d'études générales (Socabeg) et les habitants du quartier Dalal Diam de Kounoune tendent à croiser le fer, à cause d’un litige foncier vieux de près de 2 ans. Ces derniers, réunis au sein d’un collectif, ont manifesté leur volonté de ne rien exclure pour ne pas se faire déposséder de leurs terres. Aussi, ont-ils lancé ‘’un appel aux autorités de ce pays parmi lesquelles Le président Macky Sall, président de la République du Sénégal, gardien de la constitution et garant des libertés individuelles et collectives, son gouvernement, ainsi que le médiateur de la République. Afin qu’ils puissent faire entendre raison à cette dite société’’.
Par ailleurs, les membres dudit collectif, dans un communiqué parcouru par Dakaractu, préviennent : ‘’Si la socabeg est déterminée à nous spolier à n’importe quel prix, qu’elle sache qu’on est mobilisé au centuple pour lui apporter la réplique à la dimension de l’affront’’.
Les résidents et détenteurs de parcelles à Kounoune Dalal Diam Extension, d’afficher une volonté ferme face à la Socabeg qui, selon eux ‘’dit détenir un Titre foncier sur le site occupé par une centaine de familles depuis 2012. À cet effet, par exploit d’huissier en date du 16 janvier 2020, la Socabeg nous a assigné en expulsion au prétexte que le site de Kounoune Dalal Diam où nous habitons se situe dans le périmètre de son titre foncier N°3229 R datant de 2017 et portant sur une superficie de 5.6 ha. Or, ce même site en question, avait déjà fait l’objet de 2 délibérations de la commune de Bambilor.
‘’Nous ne laisserons personne spolier nos terres, quitte à y laisser nos vies’’
Il s’agit d’une ‘’première délibération, datant de 2012, faite par la délégation spéciale de l’époque et dirigée par Monsieur Hassane Aly Ndiaye, avait attribué à la dame Aïssatou Wade une superficie de 1Ha 40a 70ca avec l’approbation du préfet Monsieur Baila Bocar Diacko’’. Et d’une deuxième délibération, datant de 2015, a été faite par l’actuel Maire de Bambilor, Ndiagne Diop sur ce même site portant une superficie de 2.4 hectares au profit de Babacar Ndoye. Soit au total, une superficie globale de 4ha ayant fait l’objet de délibération de la mairie de Bambilor et c’est cette même superficie cumulée qui a fait l’objet de morcellements à titre d’habitation où vit actuellement une centaine de familles.
Une occasion prise par les membres de ce collectif pour rappeler ‘’à la Socabeg que les occupants actuels de ce site disposent de délibération globale et individuelle émanant de la mairie de Bambilor. Nous ne nous sommes pas arrêtés là, car pour parer à tous litiges ultérieurs sur ce site, nous avons commis un géomètre agréé, pour une évaluation succincte de cette superficie et son rapport est sans équivoque car ladite superficie en question est un Tni (Terrain non immatriculé) et se situe bel et bien dans le domaine national. Et pour étayer ceci, des démarches auprès de la direction des domaines de Rufisque ont été entreprises par certains habitants pour l’octroi d’un bail à usage d’habitation et la réponse de cette institution nous conforte dans notre droit légitime que nous ne nous trouvons dans aucun TF d’autrui’’.
‘’La Socabeg, une destructrice de biens d’autrui, avec un cursus jalonné de contentieux’’
Autant de faits qui ont convaincu ledit collectif à tirer comme conclusions que ‘’le TF n°3229R détenu par la Socabeg ne se situe pas dans le périmètre de nos habitations’’. Et que ‘’la superficie occupée par le collectif des habitants de Kounoune Dalal diam est de 4 ha, différente des 5.6 ha réclamés par la Socabeg’’.
Les résidents et détenteurs de parcelles à Kounoune Dalal Diam Extension de s’interroger alors : ‘’Comment comprendre qu’un terrain occupé par d’honnêtes citoyens depuis 2012 et disposant des papiers légaux signés par le maire et l’autorité du commandement territorial (le préfet), maitrisant les procédures domaniales puissent être remis en question par un prétendu Titre foncier qui date de 2017, c’est-à-dire 5 ans après notre installation sur ce site ? Pour ledit collectif, la Socabeg n’est rien de plus qu’une habituée des faits. Il le décrit comme un ‘’destructeur de biens d’autrui, avec un cursus jalonné de contentieux. Et en veut pour preuve, les litiges fonciers ayant émaillé des localités telles que Tivaouane Peulh; Ngalam; Thiaroye et aujourd’hui Kounoune Dalal Diam.
Comme un seul homme, les résidents et détenteurs de parcelles à Kounoune Dalal Diam Extension, rappellent à qui de droit avoir ‘’acquis (leurs) terrains en respectant toutes les procédures administratives et construit (leurs) maisons au prix de moult efforts et de sacrifices sans précédents. (Et que) par conséquent, ils ne laisseront personne, encore moins la Socabeg et particulièrement le sieur Modou Mamoune Samb les spolier quitte à y laisser nos vies’’.
‘’La boulimie foncière de cette société n’a que trop duré. Nous sommes des légalistes et croyions à la justice de notre pays, raison pour laquelle nous avons répondu à l’assignation de la Socabeg en commettant un avocat pour la défense de nos intérêts’’, ont précisé les résidents et détenteurs de parcelles à Kounoune Dalal Diam Extension.
Par ailleurs, les membres dudit collectif, dans un communiqué parcouru par Dakaractu, préviennent : ‘’Si la socabeg est déterminée à nous spolier à n’importe quel prix, qu’elle sache qu’on est mobilisé au centuple pour lui apporter la réplique à la dimension de l’affront’’.
Les résidents et détenteurs de parcelles à Kounoune Dalal Diam Extension, d’afficher une volonté ferme face à la Socabeg qui, selon eux ‘’dit détenir un Titre foncier sur le site occupé par une centaine de familles depuis 2012. À cet effet, par exploit d’huissier en date du 16 janvier 2020, la Socabeg nous a assigné en expulsion au prétexte que le site de Kounoune Dalal Diam où nous habitons se situe dans le périmètre de son titre foncier N°3229 R datant de 2017 et portant sur une superficie de 5.6 ha. Or, ce même site en question, avait déjà fait l’objet de 2 délibérations de la commune de Bambilor.
‘’Nous ne laisserons personne spolier nos terres, quitte à y laisser nos vies’’
Il s’agit d’une ‘’première délibération, datant de 2012, faite par la délégation spéciale de l’époque et dirigée par Monsieur Hassane Aly Ndiaye, avait attribué à la dame Aïssatou Wade une superficie de 1Ha 40a 70ca avec l’approbation du préfet Monsieur Baila Bocar Diacko’’. Et d’une deuxième délibération, datant de 2015, a été faite par l’actuel Maire de Bambilor, Ndiagne Diop sur ce même site portant une superficie de 2.4 hectares au profit de Babacar Ndoye. Soit au total, une superficie globale de 4ha ayant fait l’objet de délibération de la mairie de Bambilor et c’est cette même superficie cumulée qui a fait l’objet de morcellements à titre d’habitation où vit actuellement une centaine de familles.
Une occasion prise par les membres de ce collectif pour rappeler ‘’à la Socabeg que les occupants actuels de ce site disposent de délibération globale et individuelle émanant de la mairie de Bambilor. Nous ne nous sommes pas arrêtés là, car pour parer à tous litiges ultérieurs sur ce site, nous avons commis un géomètre agréé, pour une évaluation succincte de cette superficie et son rapport est sans équivoque car ladite superficie en question est un Tni (Terrain non immatriculé) et se situe bel et bien dans le domaine national. Et pour étayer ceci, des démarches auprès de la direction des domaines de Rufisque ont été entreprises par certains habitants pour l’octroi d’un bail à usage d’habitation et la réponse de cette institution nous conforte dans notre droit légitime que nous ne nous trouvons dans aucun TF d’autrui’’.
‘’La Socabeg, une destructrice de biens d’autrui, avec un cursus jalonné de contentieux’’
Autant de faits qui ont convaincu ledit collectif à tirer comme conclusions que ‘’le TF n°3229R détenu par la Socabeg ne se situe pas dans le périmètre de nos habitations’’. Et que ‘’la superficie occupée par le collectif des habitants de Kounoune Dalal diam est de 4 ha, différente des 5.6 ha réclamés par la Socabeg’’.
Les résidents et détenteurs de parcelles à Kounoune Dalal Diam Extension de s’interroger alors : ‘’Comment comprendre qu’un terrain occupé par d’honnêtes citoyens depuis 2012 et disposant des papiers légaux signés par le maire et l’autorité du commandement territorial (le préfet), maitrisant les procédures domaniales puissent être remis en question par un prétendu Titre foncier qui date de 2017, c’est-à-dire 5 ans après notre installation sur ce site ? Pour ledit collectif, la Socabeg n’est rien de plus qu’une habituée des faits. Il le décrit comme un ‘’destructeur de biens d’autrui, avec un cursus jalonné de contentieux. Et en veut pour preuve, les litiges fonciers ayant émaillé des localités telles que Tivaouane Peulh; Ngalam; Thiaroye et aujourd’hui Kounoune Dalal Diam.
Comme un seul homme, les résidents et détenteurs de parcelles à Kounoune Dalal Diam Extension, rappellent à qui de droit avoir ‘’acquis (leurs) terrains en respectant toutes les procédures administratives et construit (leurs) maisons au prix de moult efforts et de sacrifices sans précédents. (Et que) par conséquent, ils ne laisseront personne, encore moins la Socabeg et particulièrement le sieur Modou Mamoune Samb les spolier quitte à y laisser nos vies’’.
‘’La boulimie foncière de cette société n’a que trop duré. Nous sommes des légalistes et croyions à la justice de notre pays, raison pour laquelle nous avons répondu à l’assignation de la Socabeg en commettant un avocat pour la défense de nos intérêts’’, ont précisé les résidents et détenteurs de parcelles à Kounoune Dalal Diam Extension.
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