55 des combattants ivoiriens ayant trouvé refuge au Ghana ont été appréhendés par les services secrets ghanéens avec des armes de guerre dans un camp de réfugiés frontalier avec la Côte d’Ivoire. L’information émane du site « koaci.com », qui la tient du coordonnateur du Réseau Ouest-africain pour l’édification de la paix (WANEP), section Ghana, Justin Bayor. Celui-ci, selon koaci.com, a révélé que 55 combattants ivoiriens ont été arrêtés au Ghana, plus précisément dans la localité de Brong Ahafo, une région du centre-ouest du Ghana et frontalière avec la Côte d’Ivoire. Cette localité, faut-il le savoir, a accueilli depuis le déclanchement de la crise ivoirienne, une grande partie des refugiés qui ont trouvé asile au Ghana. Ces combattants dont l’identité n’a pas été déclinée ont été arrêtés pour diverses raisons, selon M Bayor, mais le motif essentiel retenu contre eux, a-t-il poursuivi, est « la possession et le port d’une grande quantité d’armes, d’objets de guerre qu’ils ne sont pas censés détenir ». Même s`il n`est pas précisé de quel camp sont issus ces combattants, on peut déviner qu’ils sont proches de l’ancien président Laurent Gbagbo. Plusieurs militaires qui ont combattu pour lui avant son arrestation ont en effet trouvé refuge au Ghana.
Le camp du président Alassane Ouattara les soupçonne de préparer une destabilisation de son régime à partir de leur base. D’où la multiplication des missions diplomatiques entre Accra et Abidjan afin dissiper tout malentendu et renforcer la sécurité au niveau des frontières sensibles. C’est sans doute cela qui a dû porter ses fruits. Les armes qui ont été saisies, aux yeux du coordonnateur du WANEP-Ghana, sont « de petits calibres et légères susceptibles d`être transportées sans que personne s`en aperçoive ». Justin Bayor dit avoir fait cette révélation au public afin d’inviter les services de sécurité ghanéens à redoubler de vigilance en ce qui concerne la préservation de la paix au Ghana qui, soulignons-le, doit organiser son scrutin présidentiel en 2012. Les services de sécurité ghanéens seraient désormais sur le qui-vive, après cette importante prise. Ils auraient renforcé leur dispositif afin de parer à toute éventualité, surtout que ces armes pourraient servir à déstabiliser le Ghana pendant la période électorale de 2012. Toujours selon koaci.com, afin de soigner le mal à la racine, le WANEP-Ghana a lancé un appel aux services de sécurité ghanéens afin qu’ils procèdent à des fouilles périodiques dans les différentes communautés et surtout au corridor ouest du Ghana. Informés de la situation, les officiels ghanéens sont montés au créneau.
Le ministre adjoint chargé de l’Information, Samuel Okudzeto Ablakwa, a déclaré que le gouvernement contrôle la situation sécuritaire. Pour lui, rapporte koaci.com, tous les combattants ivoiriens qui arrivent au Ghana sont minutieusement fouillés. Le ministre aurait même précisé que « des unités spéciales de sécurité sont envoyées aux différents postes frontaliers pour veiller à ce que personne ne rentre dans le pays avec des armes ». Il a promis que le gouvernement collaborera avec la société civile pour éviter l’irréparable.
( Avec Abidjan.net )
Le camp du président Alassane Ouattara les soupçonne de préparer une destabilisation de son régime à partir de leur base. D’où la multiplication des missions diplomatiques entre Accra et Abidjan afin dissiper tout malentendu et renforcer la sécurité au niveau des frontières sensibles. C’est sans doute cela qui a dû porter ses fruits. Les armes qui ont été saisies, aux yeux du coordonnateur du WANEP-Ghana, sont « de petits calibres et légères susceptibles d`être transportées sans que personne s`en aperçoive ». Justin Bayor dit avoir fait cette révélation au public afin d’inviter les services de sécurité ghanéens à redoubler de vigilance en ce qui concerne la préservation de la paix au Ghana qui, soulignons-le, doit organiser son scrutin présidentiel en 2012. Les services de sécurité ghanéens seraient désormais sur le qui-vive, après cette importante prise. Ils auraient renforcé leur dispositif afin de parer à toute éventualité, surtout que ces armes pourraient servir à déstabiliser le Ghana pendant la période électorale de 2012. Toujours selon koaci.com, afin de soigner le mal à la racine, le WANEP-Ghana a lancé un appel aux services de sécurité ghanéens afin qu’ils procèdent à des fouilles périodiques dans les différentes communautés et surtout au corridor ouest du Ghana. Informés de la situation, les officiels ghanéens sont montés au créneau.
Le ministre adjoint chargé de l’Information, Samuel Okudzeto Ablakwa, a déclaré que le gouvernement contrôle la situation sécuritaire. Pour lui, rapporte koaci.com, tous les combattants ivoiriens qui arrivent au Ghana sont minutieusement fouillés. Le ministre aurait même précisé que « des unités spéciales de sécurité sont envoyées aux différents postes frontaliers pour veiller à ce que personne ne rentre dans le pays avec des armes ». Il a promis que le gouvernement collaborera avec la société civile pour éviter l’irréparable.
( Avec Abidjan.net )
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