Abdel Fattah Younès, chef des opérations militaires de l'insurrection libyenne contre Mouammar Kadhafi, a été tué jeudi par des hommes armés, a annoncé le plus haut dirigeant de la rébellion.
Ancien ministre libyen de l'Intérieur, Abdel Younès faisait partie du groupe qui porta Mouammar Kadhafi au pouvoir par un coup de force en 1969. Il avait fait défection pour rejoindre la rébellion en février dernier.
"Nous avons été informés aujourd'hui que (...) Younès et deux de ses gardes du corps avaient été abattus après sa convocation devant une commission judiciaire enquêtant sur des questions militaires", a déclaré aux journalistes Moustafa Abdel Djalil, président du Conseil national de transition (CNT), dans le bastion rebelle de Benghazi.
Certains insurgés n'ont jamais accepté de voir leur armée dirigée par un homme aussi proche de Mouammar Kadhafi jusqu'à une période récente. Abdel Younès avait été mêlé à un différend sur la direction des forces rebelles.
Moustafa Djalil a dit qu'Abdel Younès avait été tué avant de pouvoir être entendu par la commission et que le chef du groupe armé qui l'a abattu avait été arrêté.
Dans la journée, une source rebelle avait rapporté qu'Abdel Younès avait été rappelé jeudi matin de Brega, mais sans pouvoir en indiquer la raison. Le bruit a couru voici peu qu'il était soupçonné d'avoir mené des discussions secrètes avec le gouvernement de Mouammar Kadhafi.
Ancien ministre libyen de l'Intérieur, Abdel Younès faisait partie du groupe qui porta Mouammar Kadhafi au pouvoir par un coup de force en 1969. Il avait fait défection pour rejoindre la rébellion en février dernier.
"Nous avons été informés aujourd'hui que (...) Younès et deux de ses gardes du corps avaient été abattus après sa convocation devant une commission judiciaire enquêtant sur des questions militaires", a déclaré aux journalistes Moustafa Abdel Djalil, président du Conseil national de transition (CNT), dans le bastion rebelle de Benghazi.
Certains insurgés n'ont jamais accepté de voir leur armée dirigée par un homme aussi proche de Mouammar Kadhafi jusqu'à une période récente. Abdel Younès avait été mêlé à un différend sur la direction des forces rebelles.
Moustafa Djalil a dit qu'Abdel Younès avait été tué avant de pouvoir être entendu par la commission et que le chef du groupe armé qui l'a abattu avait été arrêté.
Dans la journée, une source rebelle avait rapporté qu'Abdel Younès avait été rappelé jeudi matin de Brega, mais sans pouvoir en indiquer la raison. Le bruit a couru voici peu qu'il était soupçonné d'avoir mené des discussions secrètes avec le gouvernement de Mouammar Kadhafi.
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