A l’analyse des premiers actes du quatrième président de la République, tout laisse entrevoir la béatitude d’un futur dont les choix difficiles de l’heure sont reportés dans un avenir incertain.
La rupture semble si lointain par rapport à l’ordre marchand qui gouverne le monde quand on regarde le spectacle désolant qui s’offre à nos nous si on interroge la misère du monde défilé sous nos yeux à chaque fois qu’il s’agit de visualiser l’actualité universelle ( Grèce, Espagne, Italie, Portugal etc….)
Le choix d’un premier ministre artisan des premières heures de la financiarisation de l’économie du Sénégal est une option irréversible sur l’arrimage de notre pays aux fondamentaux des institutions financières. Ce qui pose le principe de l’allégeance au marché financier qui impose ses règles implacables en termes de secteurs prioritaires ou rentables. Encore une fois, un modèle triomphe aux grand dam de la population. Un banquier à la tête du gouvernement ne présage rien de bon pour le Sénégal. La rentabilité des investissements étrangers sera au cœur du modèle économique ou de développement que nous proposera Macky Sall. Ce constat nous pousse à soutenir que Macky a raté la première marche.
Ceci s’est confirmé tout au long du discours à la Nation que nous jugeons inopportune. Que d’effets d’annonce et de déclaration d’intention. Aucun chiffre n’a été évoqué signe évidente de la démagogie et du saupoudrage. Aucun objectif n’a été quantifié, aucun délai fixé. Tout cela laisse perplexe quant à la réelle capacité de nos nouveaux gouvernants à nous proposer une démarche cohérente et sociale visant à réduire la pauvreté et à transcender les questions urgentes de plus en plus pressantes.
Cinquante ans après les indépendances, l'émiettement de l'Afrique en une multitude de micro -Etats à la conscience nationale embryonnaire, et souvent non viables a freiné et freine encore considérablement son développement. L'exploitation de ses ressources économiques, soumises longtemps au pacte colonial, puis à l’aide et au crédit a abouti à ce cul de sac historique que sont l’endettement, la pauvreté et sa marginalisation dans le commerce mondial et son insignifiance sur la scène internationale. Macky devra œuvrer à l’avènement des états unis d’Afrique. Même, si ce thème n’a pas du tout été sa tarte à crème. Il doit, impérativement, rectifier le tir, durant son magistère.
De même, nos Etats étant non producteurs de pétrole, la production d’énergie électrique reste largement tributaire du pétrole importé. Entraînant, du coup, une forte sensibilité de nos économies et des usagers aux évolutions des prix des hydrocarbures. Il se pose, ainsi, un problème de souveraineté
Par conséquent, l’Afrique doit s’engager dans la bataille des « énergies vertes » pour rendre l’industrie africaine plus concurrentielle et plus résistante face aux chocs exogènes. Sur ce chapitre aussi, le Chef de l’Etat était attendu. Pas un mot. Rien.
La PCL/ FC appelle la jeunesse du PDS à sortir de sa torpeur et à être dans une posture d’avant-garde du parti pour les défis du futur. Comme le dit l’adage : Rien ne sert de courir, il faut partir à point. Maintenant que nous avons perdu le pouvoir rien ne sert de déplacer le curseur là ou il fait mal. Plutôt, il s’agira de nous réorganiser et de compter sur les bonnes compétences et les jeunes. Autrement dit, un changement de leadership s’impose.
FAIT à Dakar, le 05 avril 2012
Le Bureau Exécutif National
Le Coordonnateur National
Aly Mangassa
Parti Démocratique Sénégalais
Dignité-Justice-Fraternité
Pépinière des Cadres Libéraux / Force du Changement
PCL/FC
Tel : 77 533 25 45/ 77 740 15 73
COMMUNIQUE
Les prémisses d’une désillusion ? Macky trébuche à la première marche…
La rupture semble si lointain par rapport à l’ordre marchand qui gouverne le monde quand on regarde le spectacle désolant qui s’offre à nos nous si on interroge la misère du monde défilé sous nos yeux à chaque fois qu’il s’agit de visualiser l’actualité universelle ( Grèce, Espagne, Italie, Portugal etc….)
Le choix d’un premier ministre artisan des premières heures de la financiarisation de l’économie du Sénégal est une option irréversible sur l’arrimage de notre pays aux fondamentaux des institutions financières. Ce qui pose le principe de l’allégeance au marché financier qui impose ses règles implacables en termes de secteurs prioritaires ou rentables. Encore une fois, un modèle triomphe aux grand dam de la population. Un banquier à la tête du gouvernement ne présage rien de bon pour le Sénégal. La rentabilité des investissements étrangers sera au cœur du modèle économique ou de développement que nous proposera Macky Sall. Ce constat nous pousse à soutenir que Macky a raté la première marche.
Ceci s’est confirmé tout au long du discours à la Nation que nous jugeons inopportune. Que d’effets d’annonce et de déclaration d’intention. Aucun chiffre n’a été évoqué signe évidente de la démagogie et du saupoudrage. Aucun objectif n’a été quantifié, aucun délai fixé. Tout cela laisse perplexe quant à la réelle capacité de nos nouveaux gouvernants à nous proposer une démarche cohérente et sociale visant à réduire la pauvreté et à transcender les questions urgentes de plus en plus pressantes.
Cinquante ans après les indépendances, l'émiettement de l'Afrique en une multitude de micro -Etats à la conscience nationale embryonnaire, et souvent non viables a freiné et freine encore considérablement son développement. L'exploitation de ses ressources économiques, soumises longtemps au pacte colonial, puis à l’aide et au crédit a abouti à ce cul de sac historique que sont l’endettement, la pauvreté et sa marginalisation dans le commerce mondial et son insignifiance sur la scène internationale. Macky devra œuvrer à l’avènement des états unis d’Afrique. Même, si ce thème n’a pas du tout été sa tarte à crème. Il doit, impérativement, rectifier le tir, durant son magistère.
De même, nos Etats étant non producteurs de pétrole, la production d’énergie électrique reste largement tributaire du pétrole importé. Entraînant, du coup, une forte sensibilité de nos économies et des usagers aux évolutions des prix des hydrocarbures. Il se pose, ainsi, un problème de souveraineté
Par conséquent, l’Afrique doit s’engager dans la bataille des « énergies vertes » pour rendre l’industrie africaine plus concurrentielle et plus résistante face aux chocs exogènes. Sur ce chapitre aussi, le Chef de l’Etat était attendu. Pas un mot. Rien.
La PCL/ FC appelle la jeunesse du PDS à sortir de sa torpeur et à être dans une posture d’avant-garde du parti pour les défis du futur. Comme le dit l’adage : Rien ne sert de courir, il faut partir à point. Maintenant que nous avons perdu le pouvoir rien ne sert de déplacer le curseur là ou il fait mal. Plutôt, il s’agira de nous réorganiser et de compter sur les bonnes compétences et les jeunes. Autrement dit, un changement de leadership s’impose.
FAIT à Dakar, le 05 avril 2012
Le Bureau Exécutif National
Le Coordonnateur National
Aly Mangassa
Parti Démocratique Sénégalais
Dignité-Justice-Fraternité
Pépinière des Cadres Libéraux / Force du Changement
PCL/FC
Tel : 77 533 25 45/ 77 740 15 73
COMMUNIQUE
Les prémisses d’une désillusion ? Macky trébuche à la première marche…
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