Le climat social reste tendu entre le gouvernement sénégalais et le collectif interministériel des agents de l’administration. Alors que le Premier ministre a récemment appelé à un « sursaut patriotique » en demandant aux syndicats de temporiser leurs revendications en raison du contexte économique difficile, la réponse du collectif n’a pas tardé à se faire entendre.
« Surseoir à notre plateforme revendicative à cause de la situation du pays, c’est hors de question », a martelé Oumar Dramé, coordonnateur du collectif, dans une déclaration ferme reprise par Libération. Selon lui, l’État doit d’abord honorer ses engagements et traiter les urgences qui concernent les conditions de travail et le statut des agents publics.
Dramé insiste sur le fait que leurs revendications sont « légitimes et justifiées ». Parmi les doléances évoquées, figurent la généralisation des logements, la régularisation de la situation des chauffeurs et des contractuels, ainsi que la récente suspension des contrats au ministère des Mines. Pour le collectif, il n’est pas question de renoncer à ces points essentiels, malgré l’appel à la solidarité nationale lancé par le gouvernement.
« Le Premier ministre devrait d’abord recevoir les organisations syndicales pour discuter de nos revendications », poursuit Oumar Dramé, avant de dénoncer une méthode de communication jugée inappropriée. Selon lui, les négociations ne peuvent se faire par voie de presse, mais bien autour d’une table de dialogue où les revendications pourront être abordées en profondeur.
Le collectif syndical réitère sa volonté de dialogue, mais sans concession sur le fond. « Nous pouvons comprendre que le gouvernement demande un peu de temps pour certaines réformes, mais il est impensable de nous demander de mettre nos revendications en suspens sous prétexte de la situation du pays », conclut Oumar Dramé.
« Surseoir à notre plateforme revendicative à cause de la situation du pays, c’est hors de question », a martelé Oumar Dramé, coordonnateur du collectif, dans une déclaration ferme reprise par Libération. Selon lui, l’État doit d’abord honorer ses engagements et traiter les urgences qui concernent les conditions de travail et le statut des agents publics.
Dramé insiste sur le fait que leurs revendications sont « légitimes et justifiées ». Parmi les doléances évoquées, figurent la généralisation des logements, la régularisation de la situation des chauffeurs et des contractuels, ainsi que la récente suspension des contrats au ministère des Mines. Pour le collectif, il n’est pas question de renoncer à ces points essentiels, malgré l’appel à la solidarité nationale lancé par le gouvernement.
« Le Premier ministre devrait d’abord recevoir les organisations syndicales pour discuter de nos revendications », poursuit Oumar Dramé, avant de dénoncer une méthode de communication jugée inappropriée. Selon lui, les négociations ne peuvent se faire par voie de presse, mais bien autour d’une table de dialogue où les revendications pourront être abordées en profondeur.
Le collectif syndical réitère sa volonté de dialogue, mais sans concession sur le fond. « Nous pouvons comprendre que le gouvernement demande un peu de temps pour certaines réformes, mais il est impensable de nous demander de mettre nos revendications en suspens sous prétexte de la situation du pays », conclut Oumar Dramé.
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