La Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) dénonce ‘’la rétention’’, depuis jeudi à l’aéroport Léopold Sédar Senghor de Dakar, de son secrétaire général, Paul Nsapu.
‘’La FIDH, l’OMCT (Organisation mondiale contre la torture) et leurs organisations membres et partenaires au Sénégal dénoncent la rétention de M. Paul Nsapu, secrétaire général de la FIDH, depuis le 27 octobre à l’aéroport de Dakar’’, indique un communiqué reçu vendredi à l’APS.
M. Nsapu ‘’venait présenter au Sénégal le dernier rapport de l’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’homme (programme conjoint de la FIDH et de l’OMCT)’’, explique la même source.
‘’Cette rétention vise manifestement a empêcher M. Paul Nsapu de participer à la conférence de presse organisée ce jour (vendredi) à Dakar pour la présentation du 14ème rapport annuel de l’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’homme sur la situation des défenseurs dans le monde’’, déclarent les ONG de protection des droits de l’homme.
‘’Elles (les autorités sénégalaises) le maintiennent depuis lors en rétention au commissariat de la police de l’air et des frontières’’, indique le communiqué.
‘’La rétention de Paul Nsapul est symptomatique de la dérive des autorités sénégalaises vers le déni de justice et de droit. Nous condamnons fermement cette mesure arbitraire et non fondée et dénonçons une atteinte majeure à la liberté d’expression’’, a déclaré Souhayr Belhassen, présidente de la FIDH.
Dans leur communiqué, les défenseurs des droits de l’homme signalent aussi que la douane sénégalaise détient depuis le 19 octobre, des exemplaires en français du dernier exemplaire du rapport 2011 de l’Observatoire.
‘’Nos organisations s’inquiètent d’ailleurs de la multiplication des attaques et des menaces de la part du camp présidentiel à l’encontre de toute voix contestataire s’exprimant sur la situation politique et démocratique du Sénégal’’, lit-on dans le communiqué.
La Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO), basée à Dakar, la Ligue sénégalaise des droits de l’homme (LSDH) et l’Organisation nationale des droits de l’homme (ONDH), la FIDH et l’OMCT, dans ce communiqué conjoint, ‘’exhortent les autorités sénégalaises à faire cesser toutes actions violentes ou illégales, à engager des enquêtes sur leurs auteurs et à respecter pleinement le jeu démocratique’’.
‘’Notre pays ne doit pas tomber dans l’arbitraire’’, affirme, dans le communiqué, Me Sidiki Kaba, président d’honneur de la FIDH. Le Sénégal ‘’doit se conformer au strict respect de la Constitution et des instruments régionaux et internationaux des droits de l’homme qui garantissent toutes les libertés d’expression, d’information et de manifestation’’, a ajouté Me Kaba.
( APS )
‘’La FIDH, l’OMCT (Organisation mondiale contre la torture) et leurs organisations membres et partenaires au Sénégal dénoncent la rétention de M. Paul Nsapu, secrétaire général de la FIDH, depuis le 27 octobre à l’aéroport de Dakar’’, indique un communiqué reçu vendredi à l’APS.
M. Nsapu ‘’venait présenter au Sénégal le dernier rapport de l’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’homme (programme conjoint de la FIDH et de l’OMCT)’’, explique la même source.
‘’Cette rétention vise manifestement a empêcher M. Paul Nsapu de participer à la conférence de presse organisée ce jour (vendredi) à Dakar pour la présentation du 14ème rapport annuel de l’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’homme sur la situation des défenseurs dans le monde’’, déclarent les ONG de protection des droits de l’homme.
‘’Elles (les autorités sénégalaises) le maintiennent depuis lors en rétention au commissariat de la police de l’air et des frontières’’, indique le communiqué.
‘’La rétention de Paul Nsapul est symptomatique de la dérive des autorités sénégalaises vers le déni de justice et de droit. Nous condamnons fermement cette mesure arbitraire et non fondée et dénonçons une atteinte majeure à la liberté d’expression’’, a déclaré Souhayr Belhassen, présidente de la FIDH.
Dans leur communiqué, les défenseurs des droits de l’homme signalent aussi que la douane sénégalaise détient depuis le 19 octobre, des exemplaires en français du dernier exemplaire du rapport 2011 de l’Observatoire.
‘’Nos organisations s’inquiètent d’ailleurs de la multiplication des attaques et des menaces de la part du camp présidentiel à l’encontre de toute voix contestataire s’exprimant sur la situation politique et démocratique du Sénégal’’, lit-on dans le communiqué.
La Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO), basée à Dakar, la Ligue sénégalaise des droits de l’homme (LSDH) et l’Organisation nationale des droits de l’homme (ONDH), la FIDH et l’OMCT, dans ce communiqué conjoint, ‘’exhortent les autorités sénégalaises à faire cesser toutes actions violentes ou illégales, à engager des enquêtes sur leurs auteurs et à respecter pleinement le jeu démocratique’’.
‘’Notre pays ne doit pas tomber dans l’arbitraire’’, affirme, dans le communiqué, Me Sidiki Kaba, président d’honneur de la FIDH. Le Sénégal ‘’doit se conformer au strict respect de la Constitution et des instruments régionaux et internationaux des droits de l’homme qui garantissent toutes les libertés d’expression, d’information et de manifestation’’, a ajouté Me Kaba.
( APS )
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