La Côte d’Ivoire aura-t-elle un nouveau Parlement avant la fin de l’année ? Alassane Ouattara l’a promis lors de son investiture le 21 mai dernier et veut honorer sa promesse. Pour le président ivoirien, le pays « sera en chantier dans les prochaines semaines ». Il tient donc à ce que de nouveaux députés puissent être élus avant le début des grands projets de développement annoncés pendant la campagne pour la présidentielle, l’année dernière.
Mais pour organiser ces législatives, la date du 15 décembre est-elle tenable ? Oui, explique-t-on à la Commission électorale indépendante. Nous travaillons pour être techniquement prêts à la mi-décembre, indique le chargé de la communication de la CEI, Baba Nicolas Coulibaly. Malgré les pertes subies suite aux pillages pendant la crise post-présidentielle, par exemple le matériel informatique emporté ou saccagé, la CEI est en mesure de conduire de scrutin dans des conditions acceptables.
Certains membres du personnel avaient sauvegardés toutes les données qui ont servi pour la présidentielle, le plus difficile ayant été d’organiser l’élection majeure l’année dernière. La CEI devrait rencontrer le 12 septembre ses partenaires, notamment les bailleurs de fonds, qui devraient financer ces élections législatives attendues. Avant le chiffrage définitif, leur coût est estimé à environ huit milliards de francs CFA.
Le FPI risque de boycotter les législatives
Sur les trente et un membres de la CEI, quatorze manquaient à l’appel à la fin de la crise post-électorale, certains ayant été nommés ailleurs par les nouvelles autorités ivoiriennes. La Commission électorale indépendante a été complétée récemment.
Mais le FPI dit être sous-représenté. Les cadres du parti de Laurent Gbagbo estiment que les ex-Forces Nouvelles ou ancienne rébellion, qui travaillent aujourd’hui avec le RHDP, ont trop de représentants à la CEI, six au total au lieu d’en avoir deux.
En fait, la composition de la CEI a été fixée par les accords de Linas-Marcoussis de janvier 2003, négociés par dix composantes politiques et politico-militaires, dont le MJP, le MPCI et le MPIGO, devenus plus tard Forces Nouvelles. Les trois mouvements, qui n’existent plus aujourd’hui, sont représentés par deux membres chacun. Ce qui fait bondir, le FPI.
Certains responsables de ce parti envisagent même de boycotter les législatives, pour ne pas participer à des élections dont « les dés sont pipés d’avance », explique le président par intérim du parti, Sylvain Miaka Ouretto.
Pendant ce temps, les partis membres du RHDP préparent activement ces élections, quelle que soit la date retenue. Malgré quelques divergences sur le mode de désignation des candidats, ils veulent offrir au président Ouattara une majorité confortable.
Mais pour organiser ces législatives, la date du 15 décembre est-elle tenable ? Oui, explique-t-on à la Commission électorale indépendante. Nous travaillons pour être techniquement prêts à la mi-décembre, indique le chargé de la communication de la CEI, Baba Nicolas Coulibaly. Malgré les pertes subies suite aux pillages pendant la crise post-présidentielle, par exemple le matériel informatique emporté ou saccagé, la CEI est en mesure de conduire de scrutin dans des conditions acceptables.
Certains membres du personnel avaient sauvegardés toutes les données qui ont servi pour la présidentielle, le plus difficile ayant été d’organiser l’élection majeure l’année dernière. La CEI devrait rencontrer le 12 septembre ses partenaires, notamment les bailleurs de fonds, qui devraient financer ces élections législatives attendues. Avant le chiffrage définitif, leur coût est estimé à environ huit milliards de francs CFA.
Le FPI risque de boycotter les législatives
Sur les trente et un membres de la CEI, quatorze manquaient à l’appel à la fin de la crise post-électorale, certains ayant été nommés ailleurs par les nouvelles autorités ivoiriennes. La Commission électorale indépendante a été complétée récemment.
Mais le FPI dit être sous-représenté. Les cadres du parti de Laurent Gbagbo estiment que les ex-Forces Nouvelles ou ancienne rébellion, qui travaillent aujourd’hui avec le RHDP, ont trop de représentants à la CEI, six au total au lieu d’en avoir deux.
En fait, la composition de la CEI a été fixée par les accords de Linas-Marcoussis de janvier 2003, négociés par dix composantes politiques et politico-militaires, dont le MJP, le MPCI et le MPIGO, devenus plus tard Forces Nouvelles. Les trois mouvements, qui n’existent plus aujourd’hui, sont représentés par deux membres chacun. Ce qui fait bondir, le FPI.
Certains responsables de ce parti envisagent même de boycotter les législatives, pour ne pas participer à des élections dont « les dés sont pipés d’avance », explique le président par intérim du parti, Sylvain Miaka Ouretto.
Pendant ce temps, les partis membres du RHDP préparent activement ces élections, quelle que soit la date retenue. Malgré quelques divergences sur le mode de désignation des candidats, ils veulent offrir au président Ouattara une majorité confortable.
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