(KALOUGA, Moscou) – Quelle belle entrée en matière ! Le Sénégal a été tout simplement impressionnant lors de son entrée en lice dans la phase finale de la Coupe du monde Russie 2018. Face à la redoutable Pologne de Robert Lewandowski, les poulains d’Aliou Cissé ont fait preuve de bonne figure.
«J’ai vu une équipe du Sénégal disciplinée tactiquement et techniquement. Un match parfait !», s’est exclamé Alassane Ndour, en compagnie d’El Hadji Ousseynou Diouf, entre autres anciens internationaux qui ont assisté à la rencontre au stade de Spartak plein à craquer. L’ancien sociétaire de l’As Saint-Etienne n’a pas tort.
Au contraire ! Les Lions ont produit à un jeu presque parfait. La meilleure perf’ depuis qu’Aliou Cissé a pris les rênes du pouvoir le 5 mars 2015. Osons le dire. Il ne faudrait pas pour autant s’enflammer. Surtout que le Sénégal sous l’ère Cissé a déjà connu un début aussi tonitruant dans une phase finale. C’était en janvier 2017 à Franceville au Gabon. Après la brillante victoire contre la Tunisie, confirmée par une raclée devant le Zimbabwe, Cissé s’est même permis d’envoyer des «coiffeurs» pour tenir tête à la galaxie de stars que composait la sélection algérienne
O n s’était vu très beau ! Le Sénégal faisait trembler ses adversaires. Le coach du Cameroun, avait même avoué n’avoir pas d’armes pour battre les Lions en quart de finale. Sauf bien sûr s’il parvenait à amener le Sénégal à l’épreuve fatidique des tirs au but. Le Belge Hugo Broos réussira son coup comme lors des précédentes éditions, en laissant le Sénégal avec ses regrets et ses lamentations. Comme d’habitude, on a cherché les ou le coupable(s).
Le coaching d’Aliou Cissé sera alors indexé. Surtout sa «frilosité» et son absence de prise de risques. Le Sénégal que tout le monde voyait sur le toit de l’Afrique est contraint de quitter prématurément le Gabon. Encore une symphonie au goût d’inachevé. La désillusion était grande. Voilà pourquoi il faudrait retenir la leçon de Franceville afin qu’elle serve à la campagne de Russie. Notre équipe nationale a réussi une très belle performance. Les joueurs ont été énormes dans tous les compartiments de jeu. Ils ont finis par marquer les esprits.
Aliou Cissé a été aussi irréprochable, aussi bien dans le choix des hommes que dans son coaching. Il reste à confirmer dimanche prochain à Ekateringbourg face aux Samouraïs Bleus du Japon, pour aborder tranquillement une autre bataille contre Los Cafeteros de la Colombie. L’ambition devrait même être plus grande. Le Sénégal de mardi dernier a démontré, si besoin en était, que l’Afrique dispose de sélection capable de bousculer l’ordre établi. Après 1990 avec le Cameroun, 2002 avec le Sénégal et 2010 avec le Ghana, il ne serait pas prétentieux de viser le carré d’as.
Abdoulaye THIAM
(Sud Quotidien)
«J’ai vu une équipe du Sénégal disciplinée tactiquement et techniquement. Un match parfait !», s’est exclamé Alassane Ndour, en compagnie d’El Hadji Ousseynou Diouf, entre autres anciens internationaux qui ont assisté à la rencontre au stade de Spartak plein à craquer. L’ancien sociétaire de l’As Saint-Etienne n’a pas tort.
Au contraire ! Les Lions ont produit à un jeu presque parfait. La meilleure perf’ depuis qu’Aliou Cissé a pris les rênes du pouvoir le 5 mars 2015. Osons le dire. Il ne faudrait pas pour autant s’enflammer. Surtout que le Sénégal sous l’ère Cissé a déjà connu un début aussi tonitruant dans une phase finale. C’était en janvier 2017 à Franceville au Gabon. Après la brillante victoire contre la Tunisie, confirmée par une raclée devant le Zimbabwe, Cissé s’est même permis d’envoyer des «coiffeurs» pour tenir tête à la galaxie de stars que composait la sélection algérienne
O n s’était vu très beau ! Le Sénégal faisait trembler ses adversaires. Le coach du Cameroun, avait même avoué n’avoir pas d’armes pour battre les Lions en quart de finale. Sauf bien sûr s’il parvenait à amener le Sénégal à l’épreuve fatidique des tirs au but. Le Belge Hugo Broos réussira son coup comme lors des précédentes éditions, en laissant le Sénégal avec ses regrets et ses lamentations. Comme d’habitude, on a cherché les ou le coupable(s).
Le coaching d’Aliou Cissé sera alors indexé. Surtout sa «frilosité» et son absence de prise de risques. Le Sénégal que tout le monde voyait sur le toit de l’Afrique est contraint de quitter prématurément le Gabon. Encore une symphonie au goût d’inachevé. La désillusion était grande. Voilà pourquoi il faudrait retenir la leçon de Franceville afin qu’elle serve à la campagne de Russie. Notre équipe nationale a réussi une très belle performance. Les joueurs ont été énormes dans tous les compartiments de jeu. Ils ont finis par marquer les esprits.
Aliou Cissé a été aussi irréprochable, aussi bien dans le choix des hommes que dans son coaching. Il reste à confirmer dimanche prochain à Ekateringbourg face aux Samouraïs Bleus du Japon, pour aborder tranquillement une autre bataille contre Los Cafeteros de la Colombie. L’ambition devrait même être plus grande. Le Sénégal de mardi dernier a démontré, si besoin en était, que l’Afrique dispose de sélection capable de bousculer l’ordre établi. Après 1990 avec le Cameroun, 2002 avec le Sénégal et 2010 avec le Ghana, il ne serait pas prétentieux de viser le carré d’as.
Abdoulaye THIAM
(Sud Quotidien)
Autres articles
-
Le Soudan porte plainte devant l'Union africaine contre le Tchad accusé de soutenir les pamilitaires
-
Abdoulaye Diop, Président de la Commission de l'UEMOA, rend hommage au regretté Moustapha Ba, ancien ministre des Finances.
-
Décès de l'ancien Ministre Moustapha Ba : Le leader du mouvement l'ALSAR, Racine Sy suspend ses activités.
-
L’hommage de Baïdy Agne à Moustapha Bâ / « Il fut un cadre de grande valeur, un partenaire émérite du secteur privé national ».
-
Mobilisation générale : Le Satsus déclenche une grève de 24 heures pour défendre les droits des techniciens de la Santé