L’irrecevabilité de la candidature de Wade ne relève même pas du droit, c’est du français.


L’irrecevabilité de la candidature de Wade ne relève même pas du droit, c’est du français.
DAKARACTU.COM - Premier homme politique à soulever la question de l’invalidité de la candidature du président de la République, Abdoulaye Wade, à la présidentielle de février 2012, Idrissa Seck ne démord toujours pas. Reçu à sa demande à la Raddho par Alioune Tine, le maire de Thiès a déclaré que l’irrecevabilité de la candidature de Me Wade ne relève même pas du droit mais qu’il s’agit plutôt d’une question de compréhension de la langue française. Ces propos, précise-t-il, sont les confidences d’un des plus grands constitutionnalistes du Sénégal qui est plus que convaincu de l’anticonstitutionnalité de la candidature de Me Wade : « Un éminent constitutionnaliste du Sénégal, l’un des plus grands professeurs et des plus gradés, m’a dit que cette question de l’invalidité n’est pas du droit mais du français. » Idrissa Seck ajoute qu’il suffit juste de lire la Constitution pour comprendre que ce n’est pas possible. Clairement ! Abordant les violations des droits de l’homme, l’ex-Premier ministre les condamne, non sans dérouler son programme qui s’articule autour du respect des droits fondamentaux, de la bonne gouvernance, du développement de l’agriculture, etc.
Samedi 10 Septembre 2011




1.Posté par Mor le 10/09/2011 12:49
waa waw!

2.Posté par Aziz le 10/09/2011 13:12
Les tout premiers à évoquer l'irrecevabilités de la candidature de Wade sont : Moussa Tine (qui fut le premier a apporté des éléments juridiques - dès 2009 il a dit que Wade est out), Talla Sylla, Souleymane Jules Diop et Amadaou Gueye de l'Union nationale des indépendant du Sénégal (Unis) qui a initié une pétition nationale et conscientisés les politiques et citoyens par une série d'initiatives relativement médiatisées (on a tendance à l'oublier alors qu'il est un des pères de la contestation). Idrissa Seck ne s'est prononcé que bien tardivement et après avoir sollicité l'avis de Carcassonne !

3.Posté par Metzo le 10/09/2011 13:22
Ne chercher pas loin, ce grand constitutionnaliste dont il parle est Sérigne Diop!!!

4.Posté par bling bling le 10/09/2011 13:34
Si Idy a été le premier à soulevé l'irrecevabilité de la candidature de wade, il avait aussitôt proposé une prolongation (une autre violation de la constitution) du mandat de wade jusqu'en 2014; le temps de dealer avec lui et de se mettre en selle: tous les deux sont des pourris que les sénégalais ont fini de rejeter

5.Posté par TK le 10/09/2011 13:39
Je crois qu'il voulait dire le premier à soulever la dévolution monarchique du pouvoir????

6.Posté par Sly le 10/09/2011 14:08
Le probleme de la candidature de Wade n'est ni un probleme de droit , de Francais ...c'est un probleme politique auquel le peuple sénégalais doit apporter une solution. Il s'agit de montrer que nous sommes un peuple mur , debout et pret a faire respect sa volonté et son patrimoine (la consitution). Ce probléme se résume à un probléme de rapport de force sur le terrain. On trouvera toujours des hommes droit pour valider cette candidature ou invalider. Nous devons tous se lever comme le 23 Juin pour dire stop et montrer notre détermination a sauver le Sénégal. Pour ce qui est de la bonne gouvernance, a mon humble avis Idrissa SECK est très mal placé pour en parler. Salam!

7.Posté par Aziz le 10/09/2011 15:56
bling bling,

Malheureusement, ce n'est pas exact. Idi n'a parlé de la candidature de Wade qu’à partir du vendredi 8 octobre 2010 alors qu'en tout début Aout 2010 déjà Amadou Guèye a lancé l'UNIS et Terminus 2012 : "une campagne de dénonciation de la candidature de Wade". Après une nouvelle déclaration d’Amadou Gueye qui fit florès et une intervention le lendemain de Moussa Tine dans les colonnes de Sud, le site archipo publie l'élément sonore de la conférence de presse de Wade en 2007. Il est aussitôt repris en boucle par la RFM. Dans la même semaine le Parti Socialiste surfant sur la vague (en ayant sans doute senti qu’il y a là un coup inouï, incroyable inespéré à jouer) sort son premier communiqué en date du 25 Août sur cette affaire. Elle fut incendiaire !


8.Posté par Aziz le 10/09/2011 16:31
Une petite chronologie documentée vous confirmera que j’ai raison et que bling bling et DakarcActu ont totalement tort.

Le Samedi 9 Octobre 2010, Idrissa Seck déclare au micro de la RFM ne pas savoir si juridiquement Wade a le droit ou non d’être candidat à la prochaine élection présidentielle. Il dit : « […] moi en lisant simplement la constitution qui est posté dans le site du gouvernement et qui inclus la révision de 2008, je suis un peu interrogatif.[…] Moi, je ne tranche pas le débat […] je n’ai pas de position sur la question définitivement tranchée

Notez bien la date : 9 Octobre 2010 alors que dans le Populaire du Populaire du 19 Août 2010, soit 50 jours avant ces propos d’Idrissa Seck, Talla Sylla déclarait :

*"J'ai été le premier à avoir dit que Wade ne peut pas être candidat en 2012." (donc 19 Août 2010)

*Le Mardi 24 Août 2010, Mody Gadiaga publie une contribution largement diffusée par la presse et qu'il termine par ces mots mémorables : "En définitive, en l’état actuel des dispositions de la Constitution, l’on ne peut conclure qu’à l’irrecevabilité d’une éventuelle candidature du Président Abdoulaye Wade à l’élection présidentielle prévue en 2012. Avec fermeté, en toute impartialité et en toute objectivité !"
*Mercredi 25 Août 2010, dans un communiqué de presse, le Bureau Politique du PS déclare : "Pourtant en dépit des réfutations de politiciens stipendiés et des dénégations d’avocats du diable, de surcroît transhumants tortueux, qui se croient désormais quittes de leur savoir juridique pour mener de travers tout le reste de leur existence, la cause est entendue depuis longtemps : la candidature d’Abdoulaye WADE pour l’élection présidentielle de février 2012 est non seulement juridiquement irrecevable, mais elle est d’abord et avant tout moralement et politiquement indéfendable. "

* Le Vendredi 3 Septembre 2010 et donc environ une semaine plus tard, par un autre communiqué, de son Bureau Politique, le Parti Socialiste, plus va-t-en-guerre que jamais, récidive : "En particulier, le Parti socialiste étudie, en rapport avec ses avocats, la possibilité de servir une sommation interpellative à Abdoulaye Wade pour l’obliger à confirmer ses aveux publics en conférence de presse au lendemain de son élection frauduleuse de février 2007 ou à se rétracter sans vergogne, en homme habitué au reniement et au parjure qu’il a toujours été."

Durant tout ce moment Idrissa Seck avait disparu dans la nature et il fallut attendre le vendredi 8 octobre 2010, pour qu’à l’improviste, il sorte de sa longue période d'hibernation et propose au micro de Christophe Boisbouvier le report pour 2014 de l'élection présidentielle. Il déclare, non sans égratigner Karim Wade avec cette répartie et cette éloquence dont il a le secret : "Cette question [la validité de la candidature de Wade] soulève débats et polémiques. [...] il est possible de réfléchir à une solution intermédiaire qui pourrait être que le nombre de mandats du Président soit limité effectivement à deux, mais que le terme du mandat en cours passe de 5 à 7 ans. Ce qui permettrait de renvoyer les échéances en 2014." Vous pourrez écouter l'élément sonore ici : http://www.rfi.fr/emission/20101008-idrissa-seck-ancien-premier-ministre-senegalais (à 4'23 il propose ce report).

Cette proposition est vivement rejetée aussi bien par l'Opposition (qui quelque part semble lui en vouloir d'être jusque-là resté à l'écart de ce débat) que par la Cap 21 alors que selon les constitutionnalistes, elle ne peut être appliquée qu’au prix d’un énième tripatouillage de la constitution. Se sentant esseulé, il se fait interviewer dès le lendemain, samedi 9 Octobre 2010, au micro de la RFM. Cette interview confirme définitivement qu’Idrissa Seck n’est pas le premier a avoir contestée la constitutionnalité de la candidature de Wade. Il est le dernier des hommes politique d'envergure à l'avoir fait ! Il a rejoint le train en marche. Pour étayer mes propos, je reprends la transcription d’El Malick Seck depuis son site Politicosn :

Rfm (une question) : Il y’a des constitutionalistes qui ont dit que le président Abdoulaye Wade n’a pas le droit à un troisième mandat […] que l’esprit de la constitution sera violé si le président se présente […].

Idrissa Seck : […] Ce que je tiens à préciser c’est que, encore une fois, je ne suis pas constitutionnaliste et je ne veux pas participer au débat pour dire quel constitutionnaliste a raison, lequel a tort. Ça appartient exclusivement au juge constitutionnel qui tranchera. […] moi en lisant simplement la constitution qui est posté dans le site du gouvernement et qui inclus la révision de 2008, je suis un peu interrogatif. Je ne sais pas si c’est la constitution de 2001 qui doit être appliqué ou si c’est la constitution de 2008 qui doit être appliqué. […] Moi, je ne tranche pas le débat, je n’ai pas la compétence pour le faire, je n’ai pas la prérogative pour le faire. Les constitutionnalistes brillants et excellents que le Sénégal a, peuvent le faire. […] je n’ai pas de position sur la question définitivement tranchée. Je veux encore rester à l’écoute des excellents constitutionnalistes dont Dieu a doté le Sénégal, je ne veux en citer aucun, en particulier.

Nous sommes le Samedi 9 Octobre 2010. Comment dire alors qu’Idrissa Seck est le « Premier homme politique à soulever la question de l’invalidité de la candidature du président de la République, Abdoulaye Wade, à la présidentielle de février 2012 » alors que depuis Août, le débat faisait rage ?

Ce n'est que suite à cette interview, qu'Idrissa Seck aura un avis tranché sur la question et ce, après avoir sollicité l'avis du Professeur Carcassonne, le plus éminent constitutionnaliste français en activité (selon des étudiants en droit en France). Il l'exprimera avec éloquence dans une adresse à Abdoulaye Wade, depuis Paris, en date du 4 novembre 2010 une correspondance à Wade. La correspondance est largement diffusée par la presse. Elle contient des mots restés célèbres et qui méritent d'être cités : "Les experts que j’ai consultés sont formels : votre candidature pour un troisième mandat est inconstitutionnelle donc irrecevable. Le terme de votre mandat en cours est 2012 et ne peut être prorogé.

C’est l’opinion du Professeur Guy Carcassonne, Professeur des Universités, Agrégé des facultés de droit dont l’avis est joint. C’est celle des Professeurs et Docteurs en droit, Pape Demba Sy, Mounir Sy et Ababacar Guèye dont les avis ont été rendus publics. J’ai aussi consulté le distingué constitutionnaliste, le Professeur Serigne Diop, à ce jour le plus ancien dans le grade au Sénégal. Ses fonctions actuelles l’empêchent de donner un avis public sur la question, mais il serait prêt à vous le communiquer si vous lui en faites la demande, dans le cadre d’une audience."

Idrissa Seck n'est pas le premier homme politique à soutenir l'anticonstitutionnalité de toute candidature de Wade pour 2012.


9.Posté par ibras le 10/09/2011 18:33
Idy a fait de la récupération et vous de DAKARACTU vs le soutenez ; c'est très honte comme mission pour un journaliste qui a été bien formé. idy, vu tout le tord qu'il a infligé aux sénégalais ne doit plus parler au nom de ce peuple .Il a cherché partout pour s’insérer dans le système et cela n'a pas abouti et son dernier combat était de proposer un report des élections pour 2014 et cela aussi n'a pas marché il est revenu avec le ticket croyant que les sénégalais sont dupes et la journée du 23 juin il n'y avait pas un seul responsable de REWMI. Il faut arrêter de leurrer les sénégalais avec ce voleur de IDRISSA SECK.

10.Posté par fallou le 10/09/2011 18:42
Je vous demande d'écouter L'émission opinion de WALF TV de 2009 avec Oumar Gning , vous vous rendrez compte que c'est le député MBAYE NDIAYE actuel directeur des structures de L'APR qui a été le premier sénégalais à montrer l'invalidité de la candidature de Abdoulaye WADE avec la constitution à sa main droite .IDRISSA jusqu'à un passé récent demandait à ce que les élections soient repoussées pour 2014 pour qu'il soit enfin prés et les sénégalais ont dit non.Comment peut-on penser à un seul moment que c'est lui la paternité de ce combat.IDY DEMEURE UN VOLEUR HORS PAIR.il déclara " que les grands bandits ne se disputent que lors du partage du butin".Croyez en dieu il ne faut jamais soutenir un voleur comme IDY

11.Posté par alpha le 10/09/2011 18:48
IDY est le dernier des Sénégalais à reconnaitre l’invalidité de la candidature de WADE.Tout ce qu'il sait faire c'est voler , toujours voler , encore voler, il ne faut même pas lui confier des poules à plus forte raison 14 millions d'individus

12.Posté par alassane barry le 10/09/2011 18:50
VS parlez tjrs de ce voleur moi je ne perdrais pas mon temps avec le voleur du siècle.

13.Posté par Malik le 10/09/2011 19:15
On dirait que SNN souhaite lui aussi, à la suite de Khoureychi Thiam, un report pour 2014 !

"Par ailleurs, Souleymane Ndéné Ndiaye est revenu, devant la presse, sur le débat en cours sur la recevabilité ou non du candidat Abdoulaye Wade, pour inviter ‘’les pseudos spécialistes, les bavards qui passent leur temps à parler de choses dont ils ne sont pas experts à se taire’’.

‘’Nous n’avons pas de doute sur la recevabilité de la candidature de Abdoulaye Wade qui déroule actuellement un mandat qui pouvait même aller jusqu’en 2014 conformément aux dispositions de l’actuelle constitution’’, a souligné Me Ndiaye." APS

14.Posté par Ndaw Kunda le 11/09/2011 23:52
Tous les grands voleurs, les affamés, pouvoiristes et autres marchands d'illusions, du meme acabit que cet escroc nommé Idrissa Seck, se démènent sans ménagement partout pour briguer le suffrage des Senegalais. Wade et sa clique doivent degager, mais attention, nous ne voulons pas remplacer les corrompus, voleurs et menteurs qui nous gouvernent actuellement par d'autres coquins prets a jouer le meme tour aux Senegalais. Non a Idy Seck, Tanor, Bathily, Niasse, Macky Sall, Dansokho, Djibo Ka, aux marabouts politiciens, etc (la liste est longue, ils se reconnaitront tous). Sachons faire un choix éclairé, celui du/de la candidat(e) capable de nous proposer un programme crédible pour resoudre les problemes qui nous assaillent (cherté de la vie, eau, electricité, chomage, santé, education/formation, etc.), de restaurer la justice, et la bonne gouvernance, de faire revenir la paix en Casamance, et qui nous presentera un projet de développement ambitieux, bien articulé et adapté a nos realités .



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