Au sort des 3000 pères de familles de Jean Lefebvre Sénégal (Jls), précarisé par l’acharnement d’un régime qui a asphyxié l’entreprise dont le chiffre d’affaires s’est littéralement affaissé, Karim Wade a répondu par des attaques, avant-hier, à l’Assemblée nationale. Des attaques en direction de Bara Tall et Jls, qu’il veut toujours rendre responsables de l’état de dégradation du tronçon Kaolack Fatick, alors que l’entrepreneur avait pourtant, au préalable, prévenu sur les dégâts que subirait la route, si elle était conçue comme le voulaient les responsables du gouvernement.
Karim et l’Etat tiennent toujours à casser la décision de justice
Et samedi dernier, en marge du vote de son budget, Karim Wade a tenté de faire croire que tout bloque au niveau de Bara Tall qui, selon son raisonnement, s’est trouvé une décision de justice, juste pour bloquer les travaux, alors que ce sont les tribunaux qui ont, en toute liberté, tranché sur cette question.
«Nous avons, dans notre budget 2011, les sommes pour pouvoir réaliser cette route. Ce qui se passe c’est que M. Bara Tall de l’entreprise Jls a réussi à avoir une décision de justice pour empêcher l’Etat de reconstruire la route», a indiqué le ministre des Transports aériens, des Infrastructures et de l’Energie, par ailleurs fils du président de la République, qui ne cache pas que l’Etat, en dépit de cette décision de justice, a en ce moment, déjà «sélectionné par appel d’offres l’entreprise Eiffage, qui doit réaliser les travaux». Et que l’Etat ne fera pas l’économie d’une action en justice, pour essayer de changer cette décision qui ne donne pas à l’Etat le droit de refaire le tronçon litigieux.
«Nous avons entrepris aujourd’hui des démarches auprès de la justice pour essayer d’avoir une autre décision pour faire les travaux», dira-t-il en indiquant que le président de la République et le Premier ministre les ont instruit, lui et ses collaborateurs, de «reprendre les travaux». «Notre objectif de les reprendre et de les réaliser dans les plus brefs délais. Mais en respectant la loi», confiera-t-il.
«Lorsqu’on parle de la route Fatick-Kaolack, il ne faut pas politiser le problème»
Et alors même que l’acharnement du régime libéral sur Bara Tall et son entreprise Jls, est parti du feuilleton des chantiers de Thiès, un dossier éminemment politique, Karim Wade demande maintenant que «lorsqu’on parle de la route Fatick-Kaolack, il ne faut pas politiser le problème». Et le fils du président de la République, toujours essayant de faire porter le chapeau à M. Tall, a même semblé appeler de manière voilée le Pdg de Jls à la discussion. «Moi, notera-t-il, je ne comprends pas l’attitude de M. Bara Tall. Quand on réalise une route, il peut y avoir des incidents, il peut y avoir des problèmes de qualité, ça nous est arrivé sur plusieurs projets routiers. Mais on s’assoit avec l’entreprise qui accepte de reprendre les travaux. Ça arrive tous les jours».
Youssouf SANE
( Le Populaire )
Karim et l’Etat tiennent toujours à casser la décision de justice
Et samedi dernier, en marge du vote de son budget, Karim Wade a tenté de faire croire que tout bloque au niveau de Bara Tall qui, selon son raisonnement, s’est trouvé une décision de justice, juste pour bloquer les travaux, alors que ce sont les tribunaux qui ont, en toute liberté, tranché sur cette question.
«Nous avons, dans notre budget 2011, les sommes pour pouvoir réaliser cette route. Ce qui se passe c’est que M. Bara Tall de l’entreprise Jls a réussi à avoir une décision de justice pour empêcher l’Etat de reconstruire la route», a indiqué le ministre des Transports aériens, des Infrastructures et de l’Energie, par ailleurs fils du président de la République, qui ne cache pas que l’Etat, en dépit de cette décision de justice, a en ce moment, déjà «sélectionné par appel d’offres l’entreprise Eiffage, qui doit réaliser les travaux». Et que l’Etat ne fera pas l’économie d’une action en justice, pour essayer de changer cette décision qui ne donne pas à l’Etat le droit de refaire le tronçon litigieux.
«Nous avons entrepris aujourd’hui des démarches auprès de la justice pour essayer d’avoir une autre décision pour faire les travaux», dira-t-il en indiquant que le président de la République et le Premier ministre les ont instruit, lui et ses collaborateurs, de «reprendre les travaux». «Notre objectif de les reprendre et de les réaliser dans les plus brefs délais. Mais en respectant la loi», confiera-t-il.
«Lorsqu’on parle de la route Fatick-Kaolack, il ne faut pas politiser le problème»
Et alors même que l’acharnement du régime libéral sur Bara Tall et son entreprise Jls, est parti du feuilleton des chantiers de Thiès, un dossier éminemment politique, Karim Wade demande maintenant que «lorsqu’on parle de la route Fatick-Kaolack, il ne faut pas politiser le problème». Et le fils du président de la République, toujours essayant de faire porter le chapeau à M. Tall, a même semblé appeler de manière voilée le Pdg de Jls à la discussion. «Moi, notera-t-il, je ne comprends pas l’attitude de M. Bara Tall. Quand on réalise une route, il peut y avoir des incidents, il peut y avoir des problèmes de qualité, ça nous est arrivé sur plusieurs projets routiers. Mais on s’assoit avec l’entreprise qui accepte de reprendre les travaux. Ça arrive tous les jours».
Youssouf SANE
( Le Populaire )
Autres articles
-
Sénégal-Campagne de commercialisation de l'arachide : le gouvernement fixe le prix du kg de l'arachide à 305 Fcfa.
-
Sénégal/Répression de la cybercriminalité : 8 personnes arrêtées par Interpol dans le cadre d'une escroquerie d'une valeur de 3 milliards 700 millions FCFA
-
Sénégal : l'opérateur télécom "Free" change de nom et s'appelle désormais "YAS"
-
Affaire Samuel Sarr – West African Energy : « Le montant total non justifié de manière probante ou non autorisé s'élève à 8 milliards 170 millions de FCFA » (rapport d'audit du cabinet Mazars).
-
Kaolack/Effondrement d'un bâtiment à Medina Baye : un mort et plusieurs blessés