L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a organisé, mercredi à Kidira (Tambacounda, est), un exercice de simulation d’une opération d’accueil de réfugiés fuyant des attaques terroristes dans un pays voisin, mobilisant aussi bien les forces de défense et de sécurité, que des populations de la commune.
Cette simulation est inscrite dans la deuxième phase d’un projet dénommé ‘’Engagement des communautés frontalières dans la gestion et la sécurisation des frontières au Sénégal’’ financé par le gouvernement des Etats-Unis et mis en œuvre par l’OIM. Elle a mobilisé au total quelque 500 personnes, dont 150 rescapés de l’attaque parmi lesquels des blessés et 200 membres des communautés locales.
La deuxième phase de ce projet couvre la période de mai 2017 à mai 2019, après que la première avait donné lieu, en 2016, à deux simulations à Matam et Saint-Louis (Nord), débouchant sur un plan d’urgence de gestion de crise frontalière. Celui-ci devrait aussi être testé à Kidira à la lumière des expériences passées.
Selon le scénario de cet exercice, un groupe de personnes traverse la frontière pour entrer à Kidira, pour échapper à des attaques terroristes. Sur place, un dispositif regroupant toutes les forces de défense et de sécurité sous un commandement unique, s’affaire pour gérer la crise.
Les sapeurs pompiers, la croix-rouge, la gendarmerie, l’armée sont mobilisées autour du préfet de Bakel. Les blessés envoyés à l’hôpital regroupés dans un site d’accueil, les autres réfugiés regroupés dans un site d’accueil où ils ont reçu les premiers kits alimentaires.
Le maire de la commune, en tant que premier magistrat de la ville a servi d’interface, entre les forces de sécurité et les populations, en leur demandant à travers une radio communautaire de la place, de rester chez elles, le temps que la sécurité soit ramenée dans la ville.
Aboubacry Wellé, chargé de projet à l’OIM, a salué la coordination et la dynamique unitaire qui ont prévalu entre les différentes forces mises à contribution. L’idée était de montrer la collaboration qui doit être de mise entre communautés locales et forces de sécurité pour gérer des crises de grande envergure, a-t-il expliqué.
Le maire de la commune, Demba Thiam, a indiqué que la population a appris la conduite à adopter au cas où une telle éventualité se produirait dans sa commune. Pour lui, vu sa position de porte d’entrée du Sénégal par voie terrestre, des personnes en provenance du reste du continent, lieu, ne pouvait être plus indiqué que cette ville pour la tenue d’un tel exercice.
Etant donné la situation d’ ‘’insécurité grandissante’’ qui prévaut dans la sous-région, cette simulation était une occasion de ‘’tester la capacité opérationnelle’’ des forces de sécurité, avec comme ‘’plus grand défi’’, d’impliquer les communautés, a relevé Mamadou Mbaye, le préfet de Bakel, qui a supervisé l’opération.
Il a salué la ‘’bonne réactivité’’ des forces engagées, même s’il précise que des correctifs seront apportés à l’issue d’un bilan qui sera tiré à l’interne entre les différentes parties prenantes.
Cette simulation est inscrite dans la deuxième phase d’un projet dénommé ‘’Engagement des communautés frontalières dans la gestion et la sécurisation des frontières au Sénégal’’ financé par le gouvernement des Etats-Unis et mis en œuvre par l’OIM. Elle a mobilisé au total quelque 500 personnes, dont 150 rescapés de l’attaque parmi lesquels des blessés et 200 membres des communautés locales.
La deuxième phase de ce projet couvre la période de mai 2017 à mai 2019, après que la première avait donné lieu, en 2016, à deux simulations à Matam et Saint-Louis (Nord), débouchant sur un plan d’urgence de gestion de crise frontalière. Celui-ci devrait aussi être testé à Kidira à la lumière des expériences passées.
Selon le scénario de cet exercice, un groupe de personnes traverse la frontière pour entrer à Kidira, pour échapper à des attaques terroristes. Sur place, un dispositif regroupant toutes les forces de défense et de sécurité sous un commandement unique, s’affaire pour gérer la crise.
Les sapeurs pompiers, la croix-rouge, la gendarmerie, l’armée sont mobilisées autour du préfet de Bakel. Les blessés envoyés à l’hôpital regroupés dans un site d’accueil, les autres réfugiés regroupés dans un site d’accueil où ils ont reçu les premiers kits alimentaires.
Le maire de la commune, en tant que premier magistrat de la ville a servi d’interface, entre les forces de sécurité et les populations, en leur demandant à travers une radio communautaire de la place, de rester chez elles, le temps que la sécurité soit ramenée dans la ville.
Aboubacry Wellé, chargé de projet à l’OIM, a salué la coordination et la dynamique unitaire qui ont prévalu entre les différentes forces mises à contribution. L’idée était de montrer la collaboration qui doit être de mise entre communautés locales et forces de sécurité pour gérer des crises de grande envergure, a-t-il expliqué.
Le maire de la commune, Demba Thiam, a indiqué que la population a appris la conduite à adopter au cas où une telle éventualité se produirait dans sa commune. Pour lui, vu sa position de porte d’entrée du Sénégal par voie terrestre, des personnes en provenance du reste du continent, lieu, ne pouvait être plus indiqué que cette ville pour la tenue d’un tel exercice.
Etant donné la situation d’ ‘’insécurité grandissante’’ qui prévaut dans la sous-région, cette simulation était une occasion de ‘’tester la capacité opérationnelle’’ des forces de sécurité, avec comme ‘’plus grand défi’’, d’impliquer les communautés, a relevé Mamadou Mbaye, le préfet de Bakel, qui a supervisé l’opération.
Il a salué la ‘’bonne réactivité’’ des forces engagées, même s’il précise que des correctifs seront apportés à l’issue d’un bilan qui sera tiré à l’interne entre les différentes parties prenantes.
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