« Des bâtiments très délabrés qui menacent ruine à Fatick; des bâtiments qui sont envahis par les eaux et les mauvaises herbes à Kaolack; des bâtiments qui sont réquisitionnés par l'administration publique à Kaffrine ». Telle est la situation alarmante que gangrène et qui risque de « compromettre la reprise des activités pédagogiques du mois d’octobre 2024 à l’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass (Ussein).
Dans un communiqué dont Dakaractu détient une copie, la coordination Saes-Ussein a fait part de ses inquiétudes pour le bon déroulement des enseignements apprentissages au sein de ce temple du savoir. « Depuis février 2019, date de démarrage des activités pédagogiques, l’Ussein travaille dans des locaux prêtés dans ses trois campus pédagogiques (Kaolack, Kaffrine et Fatick). Ces locaux sont composés d’anciens bâtiments administratifs ou scolaires, de salles ou d’amphithéâtres attribués à temps partiel par l’administration ou les structures scolaires de ces différentes villes qui abritent les campus », explique la note. Pis, renseigne le document, « le taux de massification très élevé qui fait passer son effectif initial de démarrage de 1.500 étudiants à un effectif actuel de 7.000 étudiants en l’espace de six ans est injustifiable pour une université thématique d’excellence avec des formations professionnalisantes. » Avec la récente promesse de régler cette vielle doléance faite par le ministre de l’enseignement supérieur, Dr Abdourahmane Diouf, le personnel enseignant nourrissait un brin d’espoir. Six mois se sont écoulés entre temps mais les choses tardent à se réaliser.
« Au démarrage de chaque année académique, le personnel enseignant et de recherche se bat corps et âme dans des conditions difficiles pour dérouler les enseignements avec des locaux aléatoires, éparpillés dans les villes et parfois délabrés menaçant même ruine dans certains cas. Cette résilience du personnel enseignant semble endormir les autorités qui n’ont jamais respecté leur engagement pour délivrer les infrastructures en construction à date échue. », lit-on. Selon ces derniers, « les dernières promesses en date remontent à la visite du ministre, Dr Abdourahmane Diouf au mois de mai 2024 où il avait évoqué la livraison probable des nouveaux locaux de l’Ussein au mois d’octobre de la même année avec un peu d’effort et d’accompagnement de toutes les parties concernées par la conclusion des visites de diagnostic ». La coordination Saes-Ussein lance une alerte et demande aux autorités la prise en charge immédiate et sans délai de cette question préoccupante pour trouver des alternatives permettant de sauver la reprise des activités pédagogiques à l'Ussein. « Nous tenons à informer l’opinion publique nationale que la situation actuelle des locaux d’emprunt de l’Ussein certifiée par la conclusion des visites de diagnostic effectuées par les services assermentés de l’État et les responsables syndicaux des différents campus, ne présage pas une reprise dans un délai court. Le décor de la situation des locaux est caractérisé par : Des bâtiments très délabrés qui menacent ruine à Fatick, des bâtiments qui sont envahis par les eaux et les mauvaises herbes à Kaolack; des bâtiments qui sont réquisitionnés par l'administration publique à Kaffrine », informe le communiqué.
Dans un communiqué dont Dakaractu détient une copie, la coordination Saes-Ussein a fait part de ses inquiétudes pour le bon déroulement des enseignements apprentissages au sein de ce temple du savoir. « Depuis février 2019, date de démarrage des activités pédagogiques, l’Ussein travaille dans des locaux prêtés dans ses trois campus pédagogiques (Kaolack, Kaffrine et Fatick). Ces locaux sont composés d’anciens bâtiments administratifs ou scolaires, de salles ou d’amphithéâtres attribués à temps partiel par l’administration ou les structures scolaires de ces différentes villes qui abritent les campus », explique la note. Pis, renseigne le document, « le taux de massification très élevé qui fait passer son effectif initial de démarrage de 1.500 étudiants à un effectif actuel de 7.000 étudiants en l’espace de six ans est injustifiable pour une université thématique d’excellence avec des formations professionnalisantes. » Avec la récente promesse de régler cette vielle doléance faite par le ministre de l’enseignement supérieur, Dr Abdourahmane Diouf, le personnel enseignant nourrissait un brin d’espoir. Six mois se sont écoulés entre temps mais les choses tardent à se réaliser.
« Au démarrage de chaque année académique, le personnel enseignant et de recherche se bat corps et âme dans des conditions difficiles pour dérouler les enseignements avec des locaux aléatoires, éparpillés dans les villes et parfois délabrés menaçant même ruine dans certains cas. Cette résilience du personnel enseignant semble endormir les autorités qui n’ont jamais respecté leur engagement pour délivrer les infrastructures en construction à date échue. », lit-on. Selon ces derniers, « les dernières promesses en date remontent à la visite du ministre, Dr Abdourahmane Diouf au mois de mai 2024 où il avait évoqué la livraison probable des nouveaux locaux de l’Ussein au mois d’octobre de la même année avec un peu d’effort et d’accompagnement de toutes les parties concernées par la conclusion des visites de diagnostic ». La coordination Saes-Ussein lance une alerte et demande aux autorités la prise en charge immédiate et sans délai de cette question préoccupante pour trouver des alternatives permettant de sauver la reprise des activités pédagogiques à l'Ussein. « Nous tenons à informer l’opinion publique nationale que la situation actuelle des locaux d’emprunt de l’Ussein certifiée par la conclusion des visites de diagnostic effectuées par les services assermentés de l’État et les responsables syndicaux des différents campus, ne présage pas une reprise dans un délai court. Le décor de la situation des locaux est caractérisé par : Des bâtiments très délabrés qui menacent ruine à Fatick, des bâtiments qui sont envahis par les eaux et les mauvaises herbes à Kaolack; des bâtiments qui sont réquisitionnés par l'administration publique à Kaffrine », informe le communiqué.
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