KOLDA / Daouda Sidibé (Nouvelle responsabilité) sur la DGP : « Des mots qui chantent plus qu'ils ne parlent… L'hémicycle a résonné au son de la musique reggae… »


KOLDA / Daouda Sidibé (Nouvelle responsabilité) sur la DGP : « Des mots qui chantent plus qu'ils ne parlent… L'hémicycle a résonné au son de la musique reggae… »
Daouda Sidibé, responsable politique (NR) n’est pas allé par le dos de la cuillère sur la déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane Sonko. Ainsi, dans une lettre parvenue à Dakaractu/Kolda, il soutient qu’il y a plus de « mots de chanson » que de « sens ». C’est pourquoi, il estime que l'hémicycle a résonné au son de la musique « reggae » avec l'usage des concepts diaspora bond, patriote bond.
 
 
À l’en croire, « la DPG, des mots qui chantent plus qu'ils ne parlent. Cependant, une seule chose a rassuré la quasi-totalité de nos compatriotes ; c'est la bonne santé physique de notre très cher PM. Pour quelqu'un qui souffrait dans un passé relativement récent de mal de dos congénital (selon ses propres propos), se tenir debout plus de deux heures d'horloge, n'était pas évident. Certainement, un remède a pu être trouvé et que Dieu en soit loué ! »
 
 
Dans la foulée, il précise « l'hémicycle a résonné au son de la musique reggae avec l'usage des concepts diaspora bond, patriote bond. Quid de l'emprunt du vocable "gongo" qui prouve à suffisance et éloquemment le riche répertoire musical, de notre très cher PM, surtout lorsqu'il s'agit de mobiliser les masses à sa cause. »
 
 
En ces termes, il ajoute « mais malheureusement, danser cette musique nécessite beaucoup d'énergie que nos populations affaiblies par la vie chère n'ont plus. D’ailleurs, nous en avons entendu et beaucoup même mais attendons toujours de voir des actions concrètes. Ainsi, la DPG est un exercice républicain consacré par la charte fondamentale de notre pays qu'est la constitution, mais cela suffirait-il pour délivrer un quitus au PM et à son gouvernement encore trop timide lorsqu'il s'agit d'apporter des solutions aux préoccupations légitimes de nos compatriotes. »
 
 
Dans ce pays, souligne-t-il, « nous avons une littérature abondante et très riche dans tous les secteurs clés de développement, nous nous en réjouissons d'ailleurs ; cependant force est de constater que même s'il y'a eu des actes à fort impact sur le vécu des populations, il en reste encore. Et c'est là, où le peuple attend le plus cette nouvelle équipe gouvernementale. »
 
 
Dans cette dynamique, il poursuit : « nos voisins d'à côté disent de nous, que nous théorisons beaucoup mais pratiquons peu. Que de belles paroles, rhétoriques agréables à l'oreille mais qui soulagent peu l'esprit des préoccupations vitales qui l'assaillent au quotidien, rassurent moins les cœurs dévastés par les pratiques aux antipodes des discours tenus. C'est là où se trouve tout le problème. »
 
 
« D'ailleurs une assertion bien répandue chez nous l'illustre parfaitement, à savoir les promesses politiques n'engagent que ceux qui y croient. À quand la fin de ce jeu de dupes entre hommes politiques et citoyens.  Assurément, il y'a rupture de confiance. Et c'est ce qui justifie les qualificatifs pas du tout honorifiques attribués aux hommes politiques. N'est-il pas temps pour les hommes politiques en commençant par les gouvernants actuels de faire leur mue, c'est d'ailleurs là où doit commencer le changement systémique tant chanté », laisse-t-il entendre.
 
 
Sans gants, il rappelle : « il faut que ce régime comprenne une bonne fois pour toutes qu'ils ne peuvent pas continuer à nous servir comme réponses à leurs insuffisances, à leur non prise en charge des problèmes de nos compatriotes, la gestion (qu'il juge chaotique) de leurs prédécesseurs. Ils n'ont pas été élus pour ça. »
 
 
Dans cette lancée, il explique : « le PM a dit du haut du pupitre de l'hémicycle que personne ne peut contester qu'ils ont une vision. Cependant, il faudrait qu'il comprenne qu'avoir une vision c'est bien, la transformer en actes au profit et bénéfice exclusifs de ceux-là à qui il doit sa station actuelle c'est encore mieux. Une vision, comme une croissance ne se mangent pas. Il faut de la prouesse, du génie pour les convertir dans le panier de la ménagère. »
 
 
« Cher PM, vous êtes attendu sur ce chantier, tout autre chantier n'est que diversion et vous éloignera tristement de la prise en charge des besoins vitaux inaliénables de nos braves et dignes compatriotes en vous rapprochant de l'application impitoyable de la loi de la pesanteur. Et croyez-moi, cette fois-ci, les pastilles n'y pourront rien », conclut-t-il.
Lundi 30 Décembre 2024
Madou Diallo



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