Il n’a jamais perdu une seule campagne. Quand, voilà un an, Jim Messina a été nommé par Obama « campaign manager » pour mener la bataille de 2012, il s’est envolé pour la Californie afin de claquer une bise à sa girlfriend puis partir à la rencontre des patrons de la Silicon Valley. Il les a tous vus : Steve Jobs (Apple), Eric Schmidt (Google), l’un de ses mentors, etc. Objectif : mener une campagne à la fois modeste et efficace. En 2012, il sait que son patron ne peut plus faire rêver comme en 2008. Il faut aller chercher les électeurs un à un avec les outils modernes de communication : iPhone, You- Tube, Instagram... Dans ce domaine, Jim Messina est à l’aise. Né dans l’Idaho voilà 42 ans, il n’était pas un obsédé de la politique, contrairement à la plupart des conseillers du président. C’est aussi l’un des rares membres du staff de campagne démocrate à avoir autrefois ramé financièrement.
JIM MESSINA LA JOUE PROFIL
BAS, MAIS IL NE FAUT PAS S’Y FIER
Mais, à Washington, Messina s’est très vite révélé comme l’un des meilleurs conseillers politiques de sa génération. L’un de ses faits d’armes fut sa bataille contre la privatisation partielle de la Sécurité sociale en 2004 voulue par le président George W. Bush, qui dut battre en retraite. A la Maison-Blanche, il occupait un petit bureau sans fenêtres. Grand, le teint pâle, les joues lisses, Jim Messina la joue profil bas, mais il ne faut pas s’y fier. « Quand la Maison-Blanche appelle, il faut décrocher le p... de téléphone », lance-t-il un jour à un élu démocrate qui le faisait patienter. A Chicago, au siège de campagne, Messina travaille en parfaite complémentarité avec les autres « senior advisors ». A lui, l’organisation, à David Axelrod et David Plouffe, deux vétérans de 2008, les relations avec les médias et les grands donateurs. Résultat, Obama domine son concurrent dans les sondages. Et ses synpathisants y croient, alors que dans le camp d’en face ils ont le moral dans les chaussettes.
JIM MESSINA LA JOUE PROFIL
BAS, MAIS IL NE FAUT PAS S’Y FIER
Mais, à Washington, Messina s’est très vite révélé comme l’un des meilleurs conseillers politiques de sa génération. L’un de ses faits d’armes fut sa bataille contre la privatisation partielle de la Sécurité sociale en 2004 voulue par le président George W. Bush, qui dut battre en retraite. A la Maison-Blanche, il occupait un petit bureau sans fenêtres. Grand, le teint pâle, les joues lisses, Jim Messina la joue profil bas, mais il ne faut pas s’y fier. « Quand la Maison-Blanche appelle, il faut décrocher le p... de téléphone », lance-t-il un jour à un élu démocrate qui le faisait patienter. A Chicago, au siège de campagne, Messina travaille en parfaite complémentarité avec les autres « senior advisors ». A lui, l’organisation, à David Axelrod et David Plouffe, deux vétérans de 2008, les relations avec les médias et les grands donateurs. Résultat, Obama domine son concurrent dans les sondages. Et ses synpathisants y croient, alors que dans le camp d’en face ils ont le moral dans les chaussettes.
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