Amadou Ly Diom, journaliste, co-auteur du livre «Processus de paix en Casamance, l’après Diamacoune», de passage, hier mercredi, dans les locaux de L’Observateur, a dévoilé d’autres révélations contenues dans son ouvrage.
Le journaliste Amadou Ly Diom, co-auteur, avec Emile Zola Coly, du livre «Processus de paix en Casamance, l’après-Diamacoune», risque d’exhumer des secrets jalousement tus par la Grande Muette. L’ancien directeur de publication du Mag Confidentiel, de passage hier dans les locaux de L’Obs, révèle qu’il y a vingt-huit (28) soldats sénégalais qui sont détenus par les rebelles en Casamance. Au lieu du chiffre six (6) livré par la Direction de l’information et des relations publiques des Armées (Dirpa). «Les soldats de l’Armée sénégalaise, détenus par les rebelles dans le maquis, sont au nombre de 28 et non pas 6 et ils étaient plus nombreux que ça, mais entre-temps, certains ont pu prendre la fuite», avise le journaliste. Cet ancien collaborateur des journaux Le Témoin, Info 7, Le Populaire… et qui, en 1996, après la disparition en Casamance des quatre touristes français, les couples Cave et Gagnaire, a été recruté par une agence de presse française (Rca Presse) basée sur la Côte d’Azur, lâche d’autres «biscuits» contenus dans son ouvrage. «Il y a, par exemple, dans le livre l’accord entre Macky Sall et Attika (la branche armée des rebelles) qui est fondamental pour la libération des otages militaires détenus en zone rebelle et les négociations ont commencé avant la campagne électorale. Malheureusement, il a eu une contrainte de temps qui a fait que Macky n’a pu se plier aux conditions posées par Attika. Ce qui a remis sine die la libération des otages», dévoile Amadou Ly Diom. Le journaliste et son «complice» Emile Zola Coly, connu comme un activiste dans la résolution de la crise casamançaise, ont tout le temps communiqué avec les chefs rebelles César Atoute Badiate, Ousmane Niantang Diatta, Salif Sadio et ont été au cœur des discussions entre l’Etat du Sénégal et Attika. Mais quid de ces personnalités estampillées Messieurs Casamance qui jouaient les bons offices entre les tenants du pouvoir et les chefs rebelles ? «Ceux qui sont dans l’entourage du président de la République, Me Wade, et qui prétendaient détenir la solution miracle et qui disaient rencontrer dans le maquis des chefs rebelles racontent des contrevérités», peste le journaliste co-auteur du livre.
Dans la gestion de la crise casamançaise par l’Etat du Sénégal, assure Amadou Ly Diom, seul l’ancien ministre des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio, était sur le point de réussir une signature de paix historique pour le compte du gouvernement du Sénégal.
MOR TALLA GAYE
Le journaliste Amadou Ly Diom, co-auteur, avec Emile Zola Coly, du livre «Processus de paix en Casamance, l’après-Diamacoune», risque d’exhumer des secrets jalousement tus par la Grande Muette. L’ancien directeur de publication du Mag Confidentiel, de passage hier dans les locaux de L’Obs, révèle qu’il y a vingt-huit (28) soldats sénégalais qui sont détenus par les rebelles en Casamance. Au lieu du chiffre six (6) livré par la Direction de l’information et des relations publiques des Armées (Dirpa). «Les soldats de l’Armée sénégalaise, détenus par les rebelles dans le maquis, sont au nombre de 28 et non pas 6 et ils étaient plus nombreux que ça, mais entre-temps, certains ont pu prendre la fuite», avise le journaliste. Cet ancien collaborateur des journaux Le Témoin, Info 7, Le Populaire… et qui, en 1996, après la disparition en Casamance des quatre touristes français, les couples Cave et Gagnaire, a été recruté par une agence de presse française (Rca Presse) basée sur la Côte d’Azur, lâche d’autres «biscuits» contenus dans son ouvrage. «Il y a, par exemple, dans le livre l’accord entre Macky Sall et Attika (la branche armée des rebelles) qui est fondamental pour la libération des otages militaires détenus en zone rebelle et les négociations ont commencé avant la campagne électorale. Malheureusement, il a eu une contrainte de temps qui a fait que Macky n’a pu se plier aux conditions posées par Attika. Ce qui a remis sine die la libération des otages», dévoile Amadou Ly Diom. Le journaliste et son «complice» Emile Zola Coly, connu comme un activiste dans la résolution de la crise casamançaise, ont tout le temps communiqué avec les chefs rebelles César Atoute Badiate, Ousmane Niantang Diatta, Salif Sadio et ont été au cœur des discussions entre l’Etat du Sénégal et Attika. Mais quid de ces personnalités estampillées Messieurs Casamance qui jouaient les bons offices entre les tenants du pouvoir et les chefs rebelles ? «Ceux qui sont dans l’entourage du président de la République, Me Wade, et qui prétendaient détenir la solution miracle et qui disaient rencontrer dans le maquis des chefs rebelles racontent des contrevérités», peste le journaliste co-auteur du livre.
Dans la gestion de la crise casamançaise par l’Etat du Sénégal, assure Amadou Ly Diom, seul l’ancien ministre des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio, était sur le point de réussir une signature de paix historique pour le compte du gouvernement du Sénégal.
MOR TALLA GAYE
Autres articles
-
Sonko aux patriotes : « Laissez tout tomber et revenez, on reprend campagne »
-
Polémique sur ses propos après l’agression à Saint-Louis : Ousmane Sonko dénonce
-
Sonko sur les plus de 70 interpellations du camp de Barth : « Ce sont des bandits...
-
Sonko défie Barth à Baobab : Un discours cinglant, il l’accuse de lâcheté et de trahison...
-
83 gardes du corps de Sam Sa kaddu arrêtés : les éclaircissements de Barthélémy Dias