Dans un communiqué, le Rassemblement démocratique sénégalais (Rds) demande au président Wade de gracier Malick Noël Seck condamné à deux ans de prison.Selon ce parti allié du Pds, cela arrêtera la violence politique.
Après l’ancien ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Thierno Lô, qui a appelé, ce week-end, à la ‘magnanimité des juges’, au moment de l’examen du pourvoi en appel, le Rds, dirigé par Mame Mactar Guèye, sollicite à son tour la clémence du président Abdoulaye Wade pour la libération de Malick Noël Seck. ‘A la suite du ministre Thierno Lô, le Rds considère que c’est plutôt une grâce présidentielle en faveur du jeune socialiste, à l’occasion de la toute prochaine fête religieuse, qui serait plus à même, par son caractère hautement symbolique, de rasséréner le champ politique. D’autant que l’inculpé aurait exprimé ses regrets lors de sa première audition’, déclare Mame Mactar Guèye dans un communiqué. Selon lui, par ce geste, le président Wade calmerait le jeu politique. ‘En graciant Malick Noël Seck, le président de la République posera, indubitablement, un jalon non négligeable sur le chemin devant nous conduire à des élections apaisées, libres et transparentes pour le plus grand gain de la démocratie’, poursuit cet allié du candidat sortant à la présidentielle de février 2012.
Le leader de Convergence socialiste a été condamné à deux ans de prison ferme pour menaces de mort, outrage à magistrat et offense au chef de l’Etat. En effet, dans une lettre adressée au Conseil constitutionnel, Malick Noël Seck écrit à l’endroit des juges : ‘Vous avez manqué à vos engagements et à votre parole et que vos séminaires et vos rassemblements ne sont que les signes avant-coureurs d’une forfaiture annoncée’. Plus loin il ajoute: ‘Wade doit tomber, l’honneur du Sénégal l’exige. Demain, lorsque la parole sera à la rue, nous reviendrons plus nombreux afin que vous nous rendiez des comptes’. Le leader du Rds, qui met cette ‘erreur de jeunesse’ sur le compte du manque de formation des militants, regrette l’époque des ‘Ecoles des Cadres du Parti’ et de structures similaires de formatage de la conscience citoyenne des militants.
‘Une salutaire formation citoyenne lui aurait inculqué cette nécessaire modestie militante et lui aurait certainement évité de se prétendre porteur des doléances du peuple sénégalais. Il n’aurait, alors, jamais dans sa missive incendiaire apostrophé ces hauts magistrats du Conseil constitutionnel sur un ton qui aura pétrifié même les acteurs politiques de son propre camp’, dit-il. Avant de conclure : ‘Ces écrits, adressés à un des plus importants démembrements de l’institution judiciaire et qui auront mis mal à l’aise nombre de responsables de l’opposition (au-delà de leurs protestations de façade bien comprises), relèvent incontestablement de l’immaturité politique ou à tout le moins d’une passagère fougue de jeunesse, qui aura eu le mérite d’en avoir rajouté au climat politico-social suffisamment délétère’.
Charles Gaïky DIENE
( WALF )
Après l’ancien ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Thierno Lô, qui a appelé, ce week-end, à la ‘magnanimité des juges’, au moment de l’examen du pourvoi en appel, le Rds, dirigé par Mame Mactar Guèye, sollicite à son tour la clémence du président Abdoulaye Wade pour la libération de Malick Noël Seck. ‘A la suite du ministre Thierno Lô, le Rds considère que c’est plutôt une grâce présidentielle en faveur du jeune socialiste, à l’occasion de la toute prochaine fête religieuse, qui serait plus à même, par son caractère hautement symbolique, de rasséréner le champ politique. D’autant que l’inculpé aurait exprimé ses regrets lors de sa première audition’, déclare Mame Mactar Guèye dans un communiqué. Selon lui, par ce geste, le président Wade calmerait le jeu politique. ‘En graciant Malick Noël Seck, le président de la République posera, indubitablement, un jalon non négligeable sur le chemin devant nous conduire à des élections apaisées, libres et transparentes pour le plus grand gain de la démocratie’, poursuit cet allié du candidat sortant à la présidentielle de février 2012.
Le leader de Convergence socialiste a été condamné à deux ans de prison ferme pour menaces de mort, outrage à magistrat et offense au chef de l’Etat. En effet, dans une lettre adressée au Conseil constitutionnel, Malick Noël Seck écrit à l’endroit des juges : ‘Vous avez manqué à vos engagements et à votre parole et que vos séminaires et vos rassemblements ne sont que les signes avant-coureurs d’une forfaiture annoncée’. Plus loin il ajoute: ‘Wade doit tomber, l’honneur du Sénégal l’exige. Demain, lorsque la parole sera à la rue, nous reviendrons plus nombreux afin que vous nous rendiez des comptes’. Le leader du Rds, qui met cette ‘erreur de jeunesse’ sur le compte du manque de formation des militants, regrette l’époque des ‘Ecoles des Cadres du Parti’ et de structures similaires de formatage de la conscience citoyenne des militants.
‘Une salutaire formation citoyenne lui aurait inculqué cette nécessaire modestie militante et lui aurait certainement évité de se prétendre porteur des doléances du peuple sénégalais. Il n’aurait, alors, jamais dans sa missive incendiaire apostrophé ces hauts magistrats du Conseil constitutionnel sur un ton qui aura pétrifié même les acteurs politiques de son propre camp’, dit-il. Avant de conclure : ‘Ces écrits, adressés à un des plus importants démembrements de l’institution judiciaire et qui auront mis mal à l’aise nombre de responsables de l’opposition (au-delà de leurs protestations de façade bien comprises), relèvent incontestablement de l’immaturité politique ou à tout le moins d’une passagère fougue de jeunesse, qui aura eu le mérite d’en avoir rajouté au climat politico-social suffisamment délétère’.
Charles Gaïky DIENE
( WALF )
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