Finale de la Coupe du maire de Latmingué (édition 2023) : Dr Macoumba Diouf propose aux jeunes l’entrepreneuriat agricole pour développer l’agriculture et lutter contre l’immigration clandestine


Les spectateurs étaient venus assister en masse à la finale de la coupe du maire de Latmingué qui s’est tenue au Stade Municipal Omnisports de ladite commune. « Un seul vainqueur, la jeunesse de Latmingué ». C’est le slogan brandi par le maire, Macoumba Diouf, Président du conseil municipal et son équipe municipale pour montrer tout leur engagement à promouvoir les jeunes. Le maire de Latmingué, le Dr Macoumba Diouf, a saisi, en marge de cette cérémonie sportive, l’occasion pour revenir sur ses projets visant à former les jeunes aux métiers de l’agriculture au sens large (grandes cultures, horticulture, élevage, aquaculture, transformation agro-alimentaire, services agricoles) pour garantir leur employabilité et faciliter leur insertion professionnelle et lutter contre l’immigration irrégulière et participer à la réalisation de la souveraineté alimentaire. Pour lui, « le sport n’est pas un simple jeu et peut être allié à beaucoup de domaines d’activités dont il prédispose à la réussite sur la base des valeurs qu’incarne le sport». En effet, Dr Macoumba Diouf a initié le concept « Une ASC, un champ », d’une part, et créé récemment un Centre de formation agricole intégré appelé Site Intégré de Formation Agricole (SIFA) grâce au partenariat avec la coopération suisse (ONG SWISSCONTACT), d’autre part. Selon lui, « l’agriculture doit être le premier moteur de développement et mérite d’être boosté. »
« Pour lutter contre l’immigration clandestine, il faut que l’État mette en place des moyens plus conséquents pour développer l’agriculture et offrir plus d’opportunités et de débouchés aux jeunes. Sans cela, il sera difficile d’assurer notre autosuffisance alimentaire en même tant que notre souveraineté économique », a-t-déclaré. Il poursuit en rappelant « j’avais mis en place le projet «Une ASC, un champ » avec une dotation gratuite en semences d’espèces diverses et engrais. « Je compte changer de stratégie » en renforçant les capacités des jeunes grâce au SIFA qui va former tous les 8 mois près de 90 jeunes.  » Et d’ajouter : « À la fin de la formation, ces jeunes futurs entrepreneurs vont retourner dans leurs localités respectives et démarrer leurs activités avec leurs propres entreprises. C’est la seule voie viable pour lutter contre l’immigration. Car, on ne peut pas vouloir retenir les jeunes au pays et dans leurs terroirs sans leur offrir des débouchés et revenus décents et durables ».
Mardi 20 Août 2024
Dakaractu



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