En marge du conseil interministériel sur la préparation des examens et concours, les syndicalistes ont égrèné leurs chapelets de doléances liés aux examens et concours. La question de la fiabilité des résultats issus aux examens et concours notamment le CFEE, le paiement des indemnités des enseignants qui interviennent dans les examens, la sécurité de l'acheminement des épreuves dans les différentes inspections académies sont quelques-uns des préoccupations qui ont été exposées sur la table de discussion entre le gouvernement et les acteurs éducatifs ce Samedi 18 Mai à Diamniadio. "Nous avons estimé qu'il y a des préalables avant les examens tels que la sécurité, comment les enseignants sont pris en charge, comment faire en sorte qu'il n'y ait pas de frustration de dichotomie ou de mode de gestion à double vitesse, ce que nous constatons pour le CFEE. C'est qu'il y a une double correction mais une double correction qui n'est pas doublement payée", a déclaré à la presse le secrétaire général national du Syndicat des enseignants libres du Sénégal (SELS) Amidou Diedhiou à la sortie des discussions. Ainsi, poursuit-il avec ses camarades syndicalistes, "nous avons demandé aux nouvelles autorités soit on corrige une seule fois, soit on corrige deux fois. Et si on corrige deux fois on doit être rémunéré deux fois. Et, aussi, ce qui fait que les résultats ne soient pas fiables les résultats c'est du fait qu'il y a des enseignants qui corrigent ou surveillent dans les localités qu'ils servent", ont-ils fustigé sur la démarche des examens, sollicitant une réforme du système éducatif.
Les professeurs d'arabe ont également saisi l'opportunité pour exprimer leurs inquiétudes concernant les épreuves d'arabe qui sont parfois optionnelles et facultatives aux examens, les correcteurs qui ne maîtrisent pas l'éducation religieuse et l'absence d'arabophones dans les instances de décision.
Les professeurs d'arabe ont également saisi l'opportunité pour exprimer leurs inquiétudes concernant les épreuves d'arabe qui sont parfois optionnelles et facultatives aux examens, les correcteurs qui ne maîtrisent pas l'éducation religieuse et l'absence d'arabophones dans les instances de décision.
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