Les arrivées combinées d’Augustin Senghor à la tête de la fédération sénégalaise de football (FSF) et celle d’Aliou Cissé sur le banc de l’équipe nationale de football A, avec six ans d'intervalle semblent être un signe du destin. Ces deux grands messieurs du football sénégalais semble être lié. Au-delà des considérations d’ordre contractuel, Senghor « le sage » et Cissé « El Tactico » forment un sacré duo ! Entre le tempérament chaud bouillant du second et le côté paternaliste du premier, c’est un binôme qui tient la route ! Comme un Yin qui complète merveilleusement bien le Yang… En dépit des péripéties qu’ils ont respectivement rencontrées au sein de la fédération sénégalaise de football tout comme sur les pelouses africaines et internationales, ils sont là, inébranlables ! C’est une équipe qui gagne, un duo « inséparable. »
Au moment où le troisième mandat du patron de la FSF arrive à son terme dans quasiment une année, le dernier contrat du coach Cissé devrait aussi s’éteindre dans la foulée, en août 2026. Cependant, Me Senghor, qui n’a visiblement pas encore livré sa dernière bataille, peut à tout moment feinter ses futurs « adversaires », ceux-là mêmes qui lorgnent nerveusement le fauteuil de président de la FSF, pour briguer un mandat supplémentaire. Dans ce cas, personne ne pourra crier au scandale, vu que le Sénégal est encore sous le régime du mandat illimité en ce qui concerne la gestion de notre cher football. D’ailleurs, Gianni Infantino, du haut de la présidence de la FIFA, souhaiterait secrètement un changement du mode de scrutin avec l’instauration d’une assemblée générale élective moins longue et plus restreinte via le système des collèges électoraux.
Pendant ce temps, la cote de popularité d’Aliou Cissé n’est plus à son paroxysme, lui qui était pourtant adulé par tout un peuple au soir du sacre de Yaoundé en 2022. La chance semble avoir tourné pour l’ancien joueur du Paris Saint-Germain. Une prolongation de contrat pour Cissé jusqu’en 2028 est sur la table de la FSF et sous les yeux du ministre des sports, Khady Diène Gaye, qui aura certainement son mot à dire, comme l’a rappelé le président de la FSF sur le plateau de la RTS1 lundi dernier.
Depuis 2015, Aliou Cissé est à la tête de l'équipe nationale du Sénégal. Sous sa direction, les Lions de la Téranga ont connu des hauts et des bas, mais sont aujourd'hui parmi les meilleures sélections africaines et peuvent se targuer du titre de champion d’Afrique chez les seniors. Avec le soutien indéfectible du président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Augustin Senghor, qui mise sur la fameuse continuité pour mieux répondre au « Manko Wutti Ndamli », Cissé devrait donc rester en poste jusqu'en 2028 pour tenir la tanière au pas et assurer les qualifications à la Coupe d’Afrique des Nations 2025 (21 décembre 2025 au 18 janvier 2026) et au Mondial 2026. Selon les récentes déclarations de Me Senghor : « Le contrat d'Aliou Cissé va être prolongé pour un an et demi », les deux hommes devraient poursuivre leurs missions respectives au service du football sénégalais.
Avec ce renouvellement annoncé du contrat d'Aliou Cissé jusqu'en 2028, le sélectionneur sénégalais pourrait encore battre tous les records de longévité à la tête d'une équipe nationale africaine. N’en déplaise à leurs détracteurs, ce duo Cissé-Senghor, symbole de la stabilité et de la continuité, est quasiment « inséparable » et tient la route face à la salve de critiques qui s’abat sur eux. Apparemment, l’un a « trop duré à la FSF », et l’autre n’a pas « les compétences technico-tactiques requises » pour manager la bande à Sadio Mané. Il faut dire qu’après le fiasco de Yamoussoukro, avec le « 5-3-2 » El Tactico a laissé un goût très amer aux inconditionnels des Lions qui visaient le « back to back » et une seconde étoile qui aurait fini de placer le Sénégal au panthéon des grandes nations africaines de football.
Pourtant, une grande partie du peuple veut un changement radical. Une petite révolution qui commencerait au sein de la Fédération Sénégalaise pour s’étendre jusqu’à la sélection A en quête de renouveau.
Dans cette bataille rangée aux enjeux multiples et parfois extra-sportifs, les uns, en loups tapis dans l’ombre, se mettent dans la peau de l’agneau pour mieux s’infiltrer dans la bergerie, tandis que les autres, amateurs du beau jeu, veulent juste que le « tiki-taka » de la Roja soit transposé dans la tanière. L’un dans l’autre, chacun essaie de tirer la couverture de son côté au détriment du binôme « Senghor - Cissé ». Le temps finira certainement par avoir raison sur leur longévité et leur résilience légendaires. Espérons seulement que le football sénégalais ne soit pas sacrifié à l’autel des ambitions démesurées de ceux qui veulent uniquement en vivre…
Après des débuts prometteurs, Aliou Cissé et Augustin Senghor ont lentement mais sûrement réussi à mener l'équipe nationale sénégalaise vers les sommets. Leur plus grande réussite commune a été sans aucun doute la victoire historique à la Coupe d'Afrique des Nations 2022 après la finale de CAN perdue en 2019. Cette consécration est venue couronner les efforts soutenus du duo depuis plusieurs années. Sous l'impulsion de Senghor à la tête de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF), les équipes de jeunes ont également brillé avec des performances retentissantes dans les tournois de la CAF. Une véritable razzia : un titre au Championnat d'Afrique des Nations (CHAN) en 2022, une Coupe d'Afrique des Nations U17 en 2022, une Coupe d'Afrique des Nations U20 en 2022, une Coupe d'Afrique des Nations seniors en 2022, ainsi qu'une Coupe d'Afrique de Beach Soccer et une Coupe d'Afrique des Nations des sourds-muets.
Malgré ces succès, Cissé et Senghor ont dû faire face à quelques échecs, notamment lors des Coupes du Monde 2022 et 2026 où les Lions ont été éliminés en huitièmes de finale. De même, leur parcours en Coupe d'Afrique des Nations 2025 s'est arrêté prématurément en huitièmes de finale. Ces éliminations précoces ont suscité une nouvelle vague de critiques, poussant Senghor à réaffirmer son soutien à son vieux complice Cissé. Ensemble, ils devront relever ces derniers défis qui les attendent et faire en sorte que l'équipe nationale sénégalaise franchisse un cap supplémentaire sur la scène continentale et internationale.
Au moment où le troisième mandat du patron de la FSF arrive à son terme dans quasiment une année, le dernier contrat du coach Cissé devrait aussi s’éteindre dans la foulée, en août 2026. Cependant, Me Senghor, qui n’a visiblement pas encore livré sa dernière bataille, peut à tout moment feinter ses futurs « adversaires », ceux-là mêmes qui lorgnent nerveusement le fauteuil de président de la FSF, pour briguer un mandat supplémentaire. Dans ce cas, personne ne pourra crier au scandale, vu que le Sénégal est encore sous le régime du mandat illimité en ce qui concerne la gestion de notre cher football. D’ailleurs, Gianni Infantino, du haut de la présidence de la FIFA, souhaiterait secrètement un changement du mode de scrutin avec l’instauration d’une assemblée générale élective moins longue et plus restreinte via le système des collèges électoraux.
Pendant ce temps, la cote de popularité d’Aliou Cissé n’est plus à son paroxysme, lui qui était pourtant adulé par tout un peuple au soir du sacre de Yaoundé en 2022. La chance semble avoir tourné pour l’ancien joueur du Paris Saint-Germain. Une prolongation de contrat pour Cissé jusqu’en 2028 est sur la table de la FSF et sous les yeux du ministre des sports, Khady Diène Gaye, qui aura certainement son mot à dire, comme l’a rappelé le président de la FSF sur le plateau de la RTS1 lundi dernier.
Depuis 2015, Aliou Cissé est à la tête de l'équipe nationale du Sénégal. Sous sa direction, les Lions de la Téranga ont connu des hauts et des bas, mais sont aujourd'hui parmi les meilleures sélections africaines et peuvent se targuer du titre de champion d’Afrique chez les seniors. Avec le soutien indéfectible du président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Augustin Senghor, qui mise sur la fameuse continuité pour mieux répondre au « Manko Wutti Ndamli », Cissé devrait donc rester en poste jusqu'en 2028 pour tenir la tanière au pas et assurer les qualifications à la Coupe d’Afrique des Nations 2025 (21 décembre 2025 au 18 janvier 2026) et au Mondial 2026. Selon les récentes déclarations de Me Senghor : « Le contrat d'Aliou Cissé va être prolongé pour un an et demi », les deux hommes devraient poursuivre leurs missions respectives au service du football sénégalais.
Avec ce renouvellement annoncé du contrat d'Aliou Cissé jusqu'en 2028, le sélectionneur sénégalais pourrait encore battre tous les records de longévité à la tête d'une équipe nationale africaine. N’en déplaise à leurs détracteurs, ce duo Cissé-Senghor, symbole de la stabilité et de la continuité, est quasiment « inséparable » et tient la route face à la salve de critiques qui s’abat sur eux. Apparemment, l’un a « trop duré à la FSF », et l’autre n’a pas « les compétences technico-tactiques requises » pour manager la bande à Sadio Mané. Il faut dire qu’après le fiasco de Yamoussoukro, avec le « 5-3-2 » El Tactico a laissé un goût très amer aux inconditionnels des Lions qui visaient le « back to back » et une seconde étoile qui aurait fini de placer le Sénégal au panthéon des grandes nations africaines de football.
Pourtant, une grande partie du peuple veut un changement radical. Une petite révolution qui commencerait au sein de la Fédération Sénégalaise pour s’étendre jusqu’à la sélection A en quête de renouveau.
Dans cette bataille rangée aux enjeux multiples et parfois extra-sportifs, les uns, en loups tapis dans l’ombre, se mettent dans la peau de l’agneau pour mieux s’infiltrer dans la bergerie, tandis que les autres, amateurs du beau jeu, veulent juste que le « tiki-taka » de la Roja soit transposé dans la tanière. L’un dans l’autre, chacun essaie de tirer la couverture de son côté au détriment du binôme « Senghor - Cissé ». Le temps finira certainement par avoir raison sur leur longévité et leur résilience légendaires. Espérons seulement que le football sénégalais ne soit pas sacrifié à l’autel des ambitions démesurées de ceux qui veulent uniquement en vivre…
Après des débuts prometteurs, Aliou Cissé et Augustin Senghor ont lentement mais sûrement réussi à mener l'équipe nationale sénégalaise vers les sommets. Leur plus grande réussite commune a été sans aucun doute la victoire historique à la Coupe d'Afrique des Nations 2022 après la finale de CAN perdue en 2019. Cette consécration est venue couronner les efforts soutenus du duo depuis plusieurs années. Sous l'impulsion de Senghor à la tête de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF), les équipes de jeunes ont également brillé avec des performances retentissantes dans les tournois de la CAF. Une véritable razzia : un titre au Championnat d'Afrique des Nations (CHAN) en 2022, une Coupe d'Afrique des Nations U17 en 2022, une Coupe d'Afrique des Nations U20 en 2022, une Coupe d'Afrique des Nations seniors en 2022, ainsi qu'une Coupe d'Afrique de Beach Soccer et une Coupe d'Afrique des Nations des sourds-muets.
Malgré ces succès, Cissé et Senghor ont dû faire face à quelques échecs, notamment lors des Coupes du Monde 2022 et 2026 où les Lions ont été éliminés en huitièmes de finale. De même, leur parcours en Coupe d'Afrique des Nations 2025 s'est arrêté prématurément en huitièmes de finale. Ces éliminations précoces ont suscité une nouvelle vague de critiques, poussant Senghor à réaffirmer son soutien à son vieux complice Cissé. Ensemble, ils devront relever ces derniers défis qui les attendent et faire en sorte que l'équipe nationale sénégalaise franchisse un cap supplémentaire sur la scène continentale et internationale.
Autres articles
-
Braquage à Kédougou: un commerçant dépouillé de 2 kg d’or d’une valeur de 90 millions de FCFA , deux suspects capturés!
-
TAS à Tamba : « Nous constatons qu’il y a un procès à huis clos… c’est de la dictature »
-
[ 🛑 DIRECT / TAMBA ] Bougane Gueye Dany face à la Justice à Tamba – Un Verdict sous Haute Tension!
-
Méga-meeting à Ngoundiane : « Pourquoi on a choisi Amadou Bâ ? » (Mbaye Dione, AFP).
-
Développement des filières à Fatick : Ousmane Sonko promet une métropole régionale…