Le secrétaire général du Parti des travailleurs et du peuple (PTP, opposition), l’avocat El Hadj Diouf, a réaffirmé mercredi à Dakar sa candidature à l’élection présidentielle de février 2012 pour ‘’dénoncer des candidats qui veulent faire l’impasse’’ sur sa participation au scrutin.
‘’Si j’ai tenu à affirmer et à réaffirmer ma candidature, c’est parce qu’il y a des candidats qui veulent faire l’impasse sur ma candidature et me faire passer uniquement pour un avocat’’, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.
Me El Hadj Diouf a aussi dénoncé que des sondages soient publiés récemment sur les intentions de vote des Sénégalais, sans prendre en compte sa candidature. ‘’Si mon nom n’apparaît pas dans les sondages, c’est [comme si je ne suis pas] parmi les candidats à l’élection présidentielle’’, a-t-il déploré.
Me Diouf a promis de régler, dans un délai de ’’500 jours’’ après sa réélection, le conflit opposant l’Etat du Sénégal aux indépendantistes du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), qui sévit depuis une trentaine d’années dans le sud du pays.
Aussi a-t-il dit qu’en cas de succès, il fera ’’démarrer l’industrialisation du pays et la modernisation de l’agriculture’’.
Il a encore promis ‘’de réviser la Constitution pour réformer le Conseil constitutionnel’’. L’avocat, ancien ministre d’Abdoulaye Wade, a soutenu que la candidature de ce dernier est anticonstitutionnelle.
Selon Me Diouf, ‘’combinés, les articles 27 et 104 de la Constitution ne permettent pas au président Abdoulaye Wade de se présenter à l’élection présidentielle de 2012’’.
Usant de l’adage qui veut que ‘’mieux vaut prévenir que guérir’’, il a rendu ‘’hommage à Malick Noël Seck, au M-23 (Mouvement du 23-Juin) et au peuple sénégalais qui ne veulent pas attendre la décision du Conseil constitutionnel’’.
Pour le secrétaire général du PTP, la candidature de M. Wade doit être dénoncée et combattue parce que ‘’son invalidité est flagrante’’.
Malick Noël Seck, secrétaire général de Convergence socialiste, une structure du Parti socialiste (PS, opposition), a comparu mardi devant le juge des flagrants délits pour menace de mort et outrage à magistrat dans une lettre adressée au président du Conseil constitutionnel Cheikh Tidiane Diakhaté.
Le juge doit rendre son verdict jeudi.
( APS )
‘’Si j’ai tenu à affirmer et à réaffirmer ma candidature, c’est parce qu’il y a des candidats qui veulent faire l’impasse sur ma candidature et me faire passer uniquement pour un avocat’’, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.
Me El Hadj Diouf a aussi dénoncé que des sondages soient publiés récemment sur les intentions de vote des Sénégalais, sans prendre en compte sa candidature. ‘’Si mon nom n’apparaît pas dans les sondages, c’est [comme si je ne suis pas] parmi les candidats à l’élection présidentielle’’, a-t-il déploré.
Me Diouf a promis de régler, dans un délai de ’’500 jours’’ après sa réélection, le conflit opposant l’Etat du Sénégal aux indépendantistes du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), qui sévit depuis une trentaine d’années dans le sud du pays.
Aussi a-t-il dit qu’en cas de succès, il fera ’’démarrer l’industrialisation du pays et la modernisation de l’agriculture’’.
Il a encore promis ‘’de réviser la Constitution pour réformer le Conseil constitutionnel’’. L’avocat, ancien ministre d’Abdoulaye Wade, a soutenu que la candidature de ce dernier est anticonstitutionnelle.
Selon Me Diouf, ‘’combinés, les articles 27 et 104 de la Constitution ne permettent pas au président Abdoulaye Wade de se présenter à l’élection présidentielle de 2012’’.
Usant de l’adage qui veut que ‘’mieux vaut prévenir que guérir’’, il a rendu ‘’hommage à Malick Noël Seck, au M-23 (Mouvement du 23-Juin) et au peuple sénégalais qui ne veulent pas attendre la décision du Conseil constitutionnel’’.
Pour le secrétaire général du PTP, la candidature de M. Wade doit être dénoncée et combattue parce que ‘’son invalidité est flagrante’’.
Malick Noël Seck, secrétaire général de Convergence socialiste, une structure du Parti socialiste (PS, opposition), a comparu mardi devant le juge des flagrants délits pour menace de mort et outrage à magistrat dans une lettre adressée au président du Conseil constitutionnel Cheikh Tidiane Diakhaté.
Le juge doit rendre son verdict jeudi.
( APS )
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