Auteur du livre " La lèpre n'a pas touché mon âme ", El Hadj Ngom est le seul lépreux qui a eu la chance de taquiner l'écriture dans le mythique village de reclassement social de Koutal Keur Malick Ndiaye ( Commune de Ndiaffate). Ce succès n'a pas pour autant duré très longtemps, vu que le fruit de son labeur a été détourné par une française qui se la coule douce avec le livre du vieux Ngom,vendu un peu partout en Europe.
Rencontré à Koutal lors d'un reportage, El hadj Ngom revient avec nous sur cette mésaventure. " Il y a une association française qui intervenait ici au village et qui s'appelle " Association Construire", dirigée par un grand ami que la terre lui soit légère, Christian Bompard parce qu'il est décédé. Et à chaque fois qu'on avait une ordonnance, on allait à Dakar et c'est lui qui payait tout. Alors son association avait besoin d'un article, écrit par un malade de la lèpre et comme la française du nom de Stéphanie Chauvillon (celle qui m'a trahi), me connaissait, elle avait dit au président de l'Association que Mr Ngom qui est à Koutal peut nous écrire un article. C'est ainsi qu'elle m'a appelé par téléphone, j'ai écrit l'article et la dernière phrase que j'avais annoncée, c'était de dire " Il reste beaucoup à dire. " Comme il restait beaucoup à dire, Stéphanie curieuse qu'elle était, m'a demandé "El Hadj pour le reste", est-ce qu'on ne peut pas écrire un livre? Voilà comment est né ce livre. "
" Après la première frappe, avec ma maison d'édition, elle m'écrit pour me dire que nous avons fait 1 000 frappes et le livre est vendu à 16 euros. Alors 16 euros pour 1 000 exemplaires, cela fait de l'argent, mais je n'ai jamais eu un sou. Elle a même abandonné l'association à laquelle j'avais promis de donner la moitié de mon avoir puisque c'est une association ( Yakaar Mbann) qui œuvrait pour le village de Koutal. Quand nous nous sommes séparés, j'ai regardé dans le net, j'ai vu que le livre se vendait partout, en France, en Allemagne et en Belgique. Alors des amis français sont venus ici pour me dire qu'ils vont faire quelque chose, mais depuis lors rien n'est encore fait dans ce sens", a-t-il regretté.
Questionné sur ces attentes, Mr Ngom de confier : " Elle se nourrit certes du fruit de mon livre mais je ne sais plus où elle se trouve. Je voudrais que le livre soit réédité quant à elle, je la laisse avec Dieu. Je ne veux pas la poursuivre, mais je vais la laisser avec Dieu puisque j'ai l’âge de son père et donc si elle me trompe, c'est parce qu'elle sait que je ne peux pas aller en France".
Rencontré à Koutal lors d'un reportage, El hadj Ngom revient avec nous sur cette mésaventure. " Il y a une association française qui intervenait ici au village et qui s'appelle " Association Construire", dirigée par un grand ami que la terre lui soit légère, Christian Bompard parce qu'il est décédé. Et à chaque fois qu'on avait une ordonnance, on allait à Dakar et c'est lui qui payait tout. Alors son association avait besoin d'un article, écrit par un malade de la lèpre et comme la française du nom de Stéphanie Chauvillon (celle qui m'a trahi), me connaissait, elle avait dit au président de l'Association que Mr Ngom qui est à Koutal peut nous écrire un article. C'est ainsi qu'elle m'a appelé par téléphone, j'ai écrit l'article et la dernière phrase que j'avais annoncée, c'était de dire " Il reste beaucoup à dire. " Comme il restait beaucoup à dire, Stéphanie curieuse qu'elle était, m'a demandé "El Hadj pour le reste", est-ce qu'on ne peut pas écrire un livre? Voilà comment est né ce livre. "
" Après la première frappe, avec ma maison d'édition, elle m'écrit pour me dire que nous avons fait 1 000 frappes et le livre est vendu à 16 euros. Alors 16 euros pour 1 000 exemplaires, cela fait de l'argent, mais je n'ai jamais eu un sou. Elle a même abandonné l'association à laquelle j'avais promis de donner la moitié de mon avoir puisque c'est une association ( Yakaar Mbann) qui œuvrait pour le village de Koutal. Quand nous nous sommes séparés, j'ai regardé dans le net, j'ai vu que le livre se vendait partout, en France, en Allemagne et en Belgique. Alors des amis français sont venus ici pour me dire qu'ils vont faire quelque chose, mais depuis lors rien n'est encore fait dans ce sens", a-t-il regretté.
Questionné sur ces attentes, Mr Ngom de confier : " Elle se nourrit certes du fruit de mon livre mais je ne sais plus où elle se trouve. Je voudrais que le livre soit réédité quant à elle, je la laisse avec Dieu. Je ne veux pas la poursuivre, mais je vais la laisser avec Dieu puisque j'ai l’âge de son père et donc si elle me trompe, c'est parce qu'elle sait que je ne peux pas aller en France".
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