Selon le rapport de ANCEFA sur l'Éducation émancipatrice en Afrique, parmi les enfants scolarisés, 93% n'ont pas acquis les compétences de base en lecture et il en est de même pour 86% d'entre eux en mathématiques.
Toujours selon le même rapport, l'inclusion des filles et des femmes constitue une grande problématique en Afrique. Malgré une forte progression du taux de scolarisation des filles dans l'éducation primaire (on est passé de 38,3% en 1975 à 76,5% en 2017), on note en effet peu de progression depuis 1999. Les inégalités n'affectent pas uniquement les filles.
Au Sénégal les acteurs de l’éducation évoquent, au-delà des réalités sociales quelquefois contraignantes, ce système qui ne répond pas à la réalité socio-politique du pays.
Abdoulaye Fadia, le coordinateur du Réseau Ouest et Centre Africain de Recherche en Education (ROCARE) et Cheikh Mbow, le coordinateur de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP) sont pour l’idée d’une reconversion du système éducatif national, en adéquation aux réalités socio-culturelles. Mais aussi, revoir le statut du formateur contribuera grandement à corriger les lacunes des jeunes apprenants pour une meilleure performance vers l’émergence.
En outre, la tendance à la privatisation de l'école de plus en plus notée n'arrange pas la situation.
Les systèmes éducatifs sensés supprimer les inégalités et offrir à tous les enfants les mêmes chances de développement personnel n'y arrivent pas souvent. Les contenus éducatifs, l'environnement, les acteurs et les démarches d'apprentissage renforcent parfois ces inégalités au lieu de les aplanir...
Toujours selon le même rapport, l'inclusion des filles et des femmes constitue une grande problématique en Afrique. Malgré une forte progression du taux de scolarisation des filles dans l'éducation primaire (on est passé de 38,3% en 1975 à 76,5% en 2017), on note en effet peu de progression depuis 1999. Les inégalités n'affectent pas uniquement les filles.
Au Sénégal les acteurs de l’éducation évoquent, au-delà des réalités sociales quelquefois contraignantes, ce système qui ne répond pas à la réalité socio-politique du pays.
Abdoulaye Fadia, le coordinateur du Réseau Ouest et Centre Africain de Recherche en Education (ROCARE) et Cheikh Mbow, le coordinateur de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP) sont pour l’idée d’une reconversion du système éducatif national, en adéquation aux réalités socio-culturelles. Mais aussi, revoir le statut du formateur contribuera grandement à corriger les lacunes des jeunes apprenants pour une meilleure performance vers l’émergence.
En outre, la tendance à la privatisation de l'école de plus en plus notée n'arrange pas la situation.
Les systèmes éducatifs sensés supprimer les inégalités et offrir à tous les enfants les mêmes chances de développement personnel n'y arrivent pas souvent. Les contenus éducatifs, l'environnement, les acteurs et les démarches d'apprentissage renforcent parfois ces inégalités au lieu de les aplanir...
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