La Banque Africaine de Développement (BAD) a publié le rapport d'achèvement du document de stratégie pays (DSP) du Sénégal couvrant la période 2016-2020.
La survenue de la pandémie de Covid-19 a affecté l’économie sénégalaise et « les perspectives jusque-là favorables sont désormais empreintes de grandes incertitudes », souligne le rapport.
Cependant, le rapport évoque que le taux de croissance du Sénégal s’est accéléré de 3,4 % sur la période 2008-2013 à 6,4 % en moyenne sur la période 2014-2019. Le revenu national brut par tête a atteint 1 542 dollars américains en 2019 contre 1 353 dollars en 2015 et l'inégalité des revenus a baissé.
Par contre, l’endettement constitue un « défi » à relever avec une augmentation de la dette publique de 53 % du PIB en 2014 à 64,2 % en 2019, faisant ainsi passer le risque de surendettement de faible à modéré en lien avec un niveau élevé du service de la dette (30 % des recettes publiques). Car le seuil de la dette selon les institutions est fixé sur la barre de 70 %.
Le DSP pour le Sénégal a été approuvé le 14 septembre 2016 par le Conseil d’administration de la Banque et reposait sur deux piliers à savoir : l’ « appui à la transformation agricole » et le « renforcement des infrastructures de soutien à la production et à la compétitivité », notamment l’énergie et les transports.
Le communiqué souligne que le document analyse le contexte et les perspectives du Sénégal, évalue les progrès réalisés dans la mise en œuvre du DSP, présente la revue du portefeuille, tire les enseignements et identifie les domaines prioritaires pour la prochaine stratégie.
Les résultats obtenus dans la transformation agricole (pilier prioritaire) au cours de la période du DSP 2016-2020 font état de la production de 71 784 tonnes de riz blanc (119,6 % de l’objectif), de la création de 300 entreprises agricoles sur 150 prévues et le lancement de la Zone de transformation agro-industrielle du Sud.
Les interventions de la Banque ont contribué à maintenir en bon et moyen état 82 % de routes revêtues, à augmenter le taux d’accès à l’électricité de 54 % en 2015 à 76% en 2019. Au niveau régional, la construction et l’opérationnalisation en 2019 du pont sur le fleuve Gambie représente une avancée majeure dans l’intégration régionale et la fluidité du transport entre le Sénégal et la Gambie.
En conséquence des résultats obtenus, la performance du portefeuille de la Banque au Sénégal est jugée satisfaisante.
La survenue de la pandémie de Covid-19 a affecté l’économie sénégalaise et « les perspectives jusque-là favorables sont désormais empreintes de grandes incertitudes », souligne le rapport.
Cependant, le rapport évoque que le taux de croissance du Sénégal s’est accéléré de 3,4 % sur la période 2008-2013 à 6,4 % en moyenne sur la période 2014-2019. Le revenu national brut par tête a atteint 1 542 dollars américains en 2019 contre 1 353 dollars en 2015 et l'inégalité des revenus a baissé.
Par contre, l’endettement constitue un « défi » à relever avec une augmentation de la dette publique de 53 % du PIB en 2014 à 64,2 % en 2019, faisant ainsi passer le risque de surendettement de faible à modéré en lien avec un niveau élevé du service de la dette (30 % des recettes publiques). Car le seuil de la dette selon les institutions est fixé sur la barre de 70 %.
Le DSP pour le Sénégal a été approuvé le 14 septembre 2016 par le Conseil d’administration de la Banque et reposait sur deux piliers à savoir : l’ « appui à la transformation agricole » et le « renforcement des infrastructures de soutien à la production et à la compétitivité », notamment l’énergie et les transports.
Le communiqué souligne que le document analyse le contexte et les perspectives du Sénégal, évalue les progrès réalisés dans la mise en œuvre du DSP, présente la revue du portefeuille, tire les enseignements et identifie les domaines prioritaires pour la prochaine stratégie.
Les résultats obtenus dans la transformation agricole (pilier prioritaire) au cours de la période du DSP 2016-2020 font état de la production de 71 784 tonnes de riz blanc (119,6 % de l’objectif), de la création de 300 entreprises agricoles sur 150 prévues et le lancement de la Zone de transformation agro-industrielle du Sud.
Les interventions de la Banque ont contribué à maintenir en bon et moyen état 82 % de routes revêtues, à augmenter le taux d’accès à l’électricité de 54 % en 2015 à 76% en 2019. Au niveau régional, la construction et l’opérationnalisation en 2019 du pont sur le fleuve Gambie représente une avancée majeure dans l’intégration régionale et la fluidité du transport entre le Sénégal et la Gambie.
En conséquence des résultats obtenus, la performance du portefeuille de la Banque au Sénégal est jugée satisfaisante.
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