Le gouvernement Libanais a décrété ce mercredi 5 août 2020, journée de deuil. Cette décision fait suite à la double explosion qui a eu lieu hier, dans l’après-midi. Un drame qui, selon le bilan provisoire dégagé par la Croix Rouge libanaise, a fait plus de 100 décès et quelques 4 000 blessés.
Sur place, des témoins interrogés par des confrères ont décrit une scène apocalyptique. Une scène d’horreur digne d’un film. ‘’C’est seulement lorsque les premières informations sont tombées sur les téléphones portables que nous avons compris. L’explosion assourdissante n’avait pas eu lieu dans la localité de Dik El-Mehdi, où nous nous trouvions, mais à une dizaine de kilomètres… sur le port de Beyrouth. J’ai senti que c’était très grave. J’ai décidé tout de suite de me rendre vers la ville, d’aller voir ce qu’il se passait. Puis, plus je m’approchais de Beyrouth en voiture, plus je m’enfonçais dans l’horreur. À hauteur d’Antelias, à quelques kilomètres, vers la côte, toutes les vitres étaient déjà brisées. Les devantures des magasins, à terre’’, a confié Hala Moughanie, 40 ans, écrivaine libanaise, à Le Monde.
Elle poursuit : ‘’Une fois arrivée dans la périphérie de Beyrouth, j'observe un spectacle de tôles effondrées, et la route commençait à ressembler à une vitre épaisse jonchée de gravats… Puis, au centre de la ville, j’ai vu ces vieilles maisons qui ont survécu à toutes les guerres et qui maintenant se sont écroulées. Dans l’obscurité, j’ai vu une très vieille dame portée par son fils. Derrière elle, sa fille portait sa perfusion. Ils quittaient leur maison avec des sacs-poubelles pour aller chez leurs proches, un peu plus loin. Cette dame devait avoir plus de 80 ans et une vie si difficile derrière elle. De nouveau elle se trouvait devant une violence extrême. L’impression que j’en garde, c’est que la ville n’existe plus’’, renseigne l’écrivaine libanaise.
Dans les rues de Beyrouth, la capitale libanaise, ce sont des blessés par dizaines et des images apocalyptiques. ‘’Après l’explosion on est sorti pour voir, il y avait de la poussière partout, les portes étaient démolies’’, a confié Nady, un jeune Libanais. Son compatriote Faouzy a pour sa part, peint un tableau des plus lugubres du lieu du drame. ’’Il y avait du monde et beaucoup de sang, vraiment beaucoup de sang. Il y avait des personnes qui avaient perdu leur bras et d’autres qui étaient défigurées’’, a-t-il déclaré.
Les médias locaux, de leur côté, ont diffusé des images de personnes coincées sous des décombres, certaines couvertes de sang comme de nombreuses autres qui marchaient dans les rues, hagardes et pleines de poussière, a indiqué ledit quotidien français. Ce dernier dans son récit a cité une source sécuritaire sur le terrain qui a indiqué à l'AFP qu'il y avait encore des morceaux de corps au sol, et que les opérations se poursuivaient pour transporter les victimes.
Sur place, des témoins interrogés par des confrères ont décrit une scène apocalyptique. Une scène d’horreur digne d’un film. ‘’C’est seulement lorsque les premières informations sont tombées sur les téléphones portables que nous avons compris. L’explosion assourdissante n’avait pas eu lieu dans la localité de Dik El-Mehdi, où nous nous trouvions, mais à une dizaine de kilomètres… sur le port de Beyrouth. J’ai senti que c’était très grave. J’ai décidé tout de suite de me rendre vers la ville, d’aller voir ce qu’il se passait. Puis, plus je m’approchais de Beyrouth en voiture, plus je m’enfonçais dans l’horreur. À hauteur d’Antelias, à quelques kilomètres, vers la côte, toutes les vitres étaient déjà brisées. Les devantures des magasins, à terre’’, a confié Hala Moughanie, 40 ans, écrivaine libanaise, à Le Monde.
Elle poursuit : ‘’Une fois arrivée dans la périphérie de Beyrouth, j'observe un spectacle de tôles effondrées, et la route commençait à ressembler à une vitre épaisse jonchée de gravats… Puis, au centre de la ville, j’ai vu ces vieilles maisons qui ont survécu à toutes les guerres et qui maintenant se sont écroulées. Dans l’obscurité, j’ai vu une très vieille dame portée par son fils. Derrière elle, sa fille portait sa perfusion. Ils quittaient leur maison avec des sacs-poubelles pour aller chez leurs proches, un peu plus loin. Cette dame devait avoir plus de 80 ans et une vie si difficile derrière elle. De nouveau elle se trouvait devant une violence extrême. L’impression que j’en garde, c’est que la ville n’existe plus’’, renseigne l’écrivaine libanaise.
Dans les rues de Beyrouth, la capitale libanaise, ce sont des blessés par dizaines et des images apocalyptiques. ‘’Après l’explosion on est sorti pour voir, il y avait de la poussière partout, les portes étaient démolies’’, a confié Nady, un jeune Libanais. Son compatriote Faouzy a pour sa part, peint un tableau des plus lugubres du lieu du drame. ’’Il y avait du monde et beaucoup de sang, vraiment beaucoup de sang. Il y avait des personnes qui avaient perdu leur bras et d’autres qui étaient défigurées’’, a-t-il déclaré.
Les médias locaux, de leur côté, ont diffusé des images de personnes coincées sous des décombres, certaines couvertes de sang comme de nombreuses autres qui marchaient dans les rues, hagardes et pleines de poussière, a indiqué ledit quotidien français. Ce dernier dans son récit a cité une source sécuritaire sur le terrain qui a indiqué à l'AFP qu'il y avait encore des morceaux de corps au sol, et que les opérations se poursuivaient pour transporter les victimes.
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