Installation de l'Assemblée Nationale : Les populations du Fouladou se prononcent sur les attentes...emplois des jeunes, santé, éducation, sécurité, finition des chantiers...


Après l'installation de la 15e législature ce lundi 02 décembre, nous avons donné la parole aux populations sur leurs attentes. Ainsi, nous avons fait le tour du marché central, des routes, de la gare routière pour recueillir les avis des individus rencontrés. La plupart de ceux que nous avons interrogés estiment que l'heure est au travail et non à la politique,  comme la mouvance présidentielle a plus que la majorité qualifiée à l'assemblée nationale. 
 
 
Cependant, certains ont déploré la tournure des évènements pour l'élection du président de l'hémicycle en particulier et de l'assemblée en général. À Kolda comme ailleurs, tout est urgent en passant de la santé à l'éducation, l'agriculture, l'élevage, le désenclavement, l'emploi des jeunes, la finition des chantiers, l'aéroport entre autres.
 
Pour Aliou D., prof d'éducation physique, "nous saluons l'installation de l'assemblée nationale. Mais, nous déplorons la manière dont l'élection du nouveau président de l'Assemblée nationale s'est déroulée. D'ailleurs, on a attendu plus de 6 heures de temps pour l'élection de Malick Ndiaye." 
 
Dans la foulée, il précise : "l'heure maintenant n'est plus aux palabres, mais au travail. Et ce que nous avons constaté hier est que l'optimisme pour le futur reste dubitatif. D'ailleurs, il faut voter vite le budget s'ils veulent amorcer le changement avant la fin décembre car nous avons beaucoup d'espoir. Aujourd'hui, notre région compte sur cette assemblée pour améliorer la santé et l'éducation des populations, mais aussi la finition des chantiers inachevés comme l'université ou la boucle du Fouladou..."
 
Paul Amédé est un jeune très engagé du camp présidentiel. À ce titre, il soutient : "on se réjouit de l'installation de l'assemblée nationale car on va opérer aux voeux des sénégalais. Et parmi ceux-ci, nous allons installer la haute cour de justice, lever l'amnistie et aller au-delà. En ce sens, nous avons des députés jeunes et compétents qui seront à la hauteur des attentes."
 
Famara Mb., la soixantaine à la retraite, reste inquiet pour la réalisation des promesses malgré une majorité. Dans cette dynamique, il estime : " je ne crois pas que cette assemblée puisse voter des lois en faveur du développement et des citoyens. Ainsi, je vois plutôt une assemblée mécanique partisane. D'ailleurs, hier la tournure des évènements est un exemple illustratif de mes craintes."
 
Ce sexagénaire d'ajouter : " je pense que les populations risquent d'être déçues avec l'immensité des attentes. C'est pourquoi, je ne crois pas que les chantiers seront achevés puisque je suis un endurci de la politique..."
Mardi 3 Décembre 2024
Madou Diallo



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