Dolcé Monteiro, animatrice à la LCS : «Comment, Chrétienne, Serigne Saliou a changé ma vie»

Son joli minois crève l’écran. C’est Marème Monteiro, alias Dolcé. Un pseudo qui sonne bling-bling, fashion… Rien d’étonnant, puisque l’animatrice vedette de la LCS (La chaine sénégalaise) est une styliste qui a fait ses preuves en matière d’esthétique et de design. La charmante jeune femme fait face à L’Obs pour une interview-vérité. Son divorce, sa conversion à l’Islam, ses amours, tout y passe. Dolcé, grandeur nature…


Dolcé Monteiro, animatrice à la LCS : «Comment, Chrétienne, Serigne Saliou a changé ma vie»

Parlez-nous de vous ?

Tout le monde me connaît sous le pseudo de Dolcé, mais mon vrai nom c’est Marème Monteiro. Je suis animatrice, styliste et commerciale en même temps. J’ai 25 ans. J’ai eu mon Baccalauréat en Série G et j’ai continué des études en Gestion Finances. J’ai eu une Licence en Communication et un Master en Marketing. Pendant que je faisais mes études, je faisais également de petits boulots. C’est ainsi que j’ai eu mon premier emploi à l’âge de 16 ans comme assistante de direction dans une entreprise d’entrepreneuriat. Et c’est de là que tout est venu, en particulier ma passion pour l’animation. J’animais de temps en temps, dans les rues, des concerts que mon patron offrait aux populations. Juste après, j’ai ouvert une boîte d’événementiels avec mon frère. J’ai également été l’une des représentes du magazine panafricain international «Inna» basé au Gabon, comme directrice des partenariats événementiels. De temps à autres, je faisais quelques publications. Par la suite, j’ai intégré une agence de communication pour tout juste 6 mois. Car, je devais lancer ma propre marque, «Dolcé strawberry». Après cela, j’ai atterri à la LCS (La chaine sénégalaise) en tant que commerciale et responsable du relooking des animatrices.

D’où vous vient le surnom de Dolcé ?

C’est depuis le lycée que j’ai eu ce surnom. J’aimais bien tout ce qui était marque et qui se rattachait à la mode, au fashion. Avec mes amies, nous avions formé un petit groupe et il nous fallait des pseudonymes. Le mien était tout trouvé, Dolcé, car j’adorais particulièrement la marque «Dolcé & Gabbana». J’en portais beaucoup, même si c’était des contrefaçons.

Votre nom est assez atypique. Quelles sont vos origines ?

Je suis Toucouleur de mère et Capverdienne de père. J’étais Chrétienne, mais je me suis convertie à l’Islam en 2008. C’est venu naturellement. Déjà, je connais les deux religions, car mon père est Chrétien et ma mère Musulmane. Cette dernière me demandait tout le temps de me convertir, mais je n’en faisais pas cas. J’estimais que les deux religions se valent.

Vous avez donc fini par céder à la demande de votre mère ?

Non, pas du tout ! De temps en temps, je faisais de petits rêves dans ce sens, mais je ne comprenais pas. En plus, j’admirais beaucoup Serigne Saliou Mbacké (PSL). J’adorais écouter son histoire même en étant Chrétienne. Lorsque je passais mon Bac, je priais souvent la Vierge Marie. Un beau jour, je me suis mise à prier Serigne Saliou, je lui ai fait la promesse que s’il m’aidait à avoir mon examen, j’allais être son disciple. Une fois le Bac en poche, j’avais oublié ma promesse. Quelque temps plus tard, c’était pendant un mois de Ramadan, je suis allée rendre visite à mes amis du Dabrains (Bakhaw et Djiby). Après moult discussions, nous nous sommes soudainement mis à parler de l’Islam et de Serigne Saliou. Aussitôt, je me suis rappelée de ma promesse et je me suis dit que c’était une dette que je me devais d’honorer. Sur le moment, ils m’ont dit qu’ils devaient aller rendre visite à leur marabout, Serigne Abdou Mbacké (fils de Serigne Bara). Je leur ai proposé de les accompagner. Sur ce, je suis partie et j’ai longuement discuté avec le marabout. J’ai attendu d’être seule avec lui pour lui dire que je voulais me convertir. Il m’a alors demandé si j’étais sûre de moi et si je ne le faisais pas pour ma mère. Malgré mon insistance, il m’a dit d’aller en parler d’abord avec mes parents. Quand je l’ai dit à ma mère, elle ne me croyait même pas et mon père, lui, m’a tout simplement dit que j’étais majeure et vaccinée et donc libre de mes choix. Tout était déjà claire dans ma tête, je savais ce que je voulais faire, je suis partie un jeudi, accompagné de ma mère, pour me convertir. C’était le 5 septembre 2008.

Vous disiez tout à l’heure avoir intégré la LCS en tant que commerciale. Aujourd’hui, vous faites partie des animatrices vedettes de la chaîne. Comment la transition s’est-elle faite ?

Je venais de lancer ma marque et je regardais la télé, quand j’ai découvert LCS. J’ai vu que c’était nouveau. Etant donné que je suis une femme de challenge, j’ai envoyé un mail à Mara Ndiaye (directeur de la LCS), pour lui faire part de mon envie de travailler avec eux. Ensuite, il m’a reçue dans son bureau et j’ai déroulé mes ambitions. Je lui ai proposé de m’occuper de tout ce qui est relooking des animateurs et autres. Il a accepté et, en même temps, il a vu que j’étais diplômée en Communication et m’a proposé d’être aussi commerciale. J’ai donc été prise en tant que responsable des animateurs, je les aidais à plus croire en eux, je revoyais un peu les concepts d’émissions et j’étais aussi dans le département commercial. Je me suis retrouvée derrière la caméra par hasard. C’était lors d’une émission où j’étais invitée en tant que styliste pour le premier numéro et par la suite, j’étais devenue la co-animatrice. Aujourd’hui, j’ai trouvé mes marques en tant qu’animatrice et malgré tout, je continue à démarcher des contrats publicitaires.

Est-ce que c’est facile d’allier le stylisme à l’animation et le marketing communication ?

C’est très difficile. Franchement, je n’ai presque pas de vie. Je n’ai pas de vie de jeune fille, je suis souvent très fatiguée. Parfois, j’ai envie de sortir, de m’amuser, mais je n’ai pas le temps pour. Tous les matins, j’essaye d’aller à mon atelier pour m’occuper de mes commandes, je vais aussi au marché pour chercher des tissus. Ensuite, je file à mes rendez-vous commerciaux, je reviens pour faire les débriefings. J’enchaîne avec des réunions avec les chroniqueurs, avant d’enregistrer mes émissions. Je retourne chez moi pour vérifier mes commandes et leurs expéditions, après je commence mes croquis. Au bas mot, je dors tous les soirs entre 3 et 4 heures du matin. A 10 heures, je suis debout. Toutefois, j’arrive à m’en sortir, parce que je suis passionnée par tout ce que je fais.

«Mara Ndiaye n’est rien d’autre que mon patron»

On dit pourtant que vous avez une vie assez trépidante, que vous profitez bien de votre jeunesse, de votre beauté et que vous collectionnez les petits amis…

Les gens racontent du tout et du n’importe quoi. S’ils disent que j’ai beaucoup de petits copains, c’est sans doute parce que les hommes qui me courent après sont nombreux. Il faut dire que les hommes ne sont pas bêtes, ils recherchent ce qu’il y a de mieux…

Qu’entendez-vous par là ?

Une femme qui sait ce qu’elle veut, indépendante, avec un esprit de dépassement.

Est-ce vrai que les hommes sont à vos pieds ?

Ça va quoi ! Je ne vais pas dire qu’il n’y a pas d’hommes qui me courtisent, mais ils ne sont pas non plus nombreux. Avec mon planning, je n’ai pas le temps de m’attarder sur ces détails.

Il y a quand-même une place pour les hommes dans votre vie ?

Bien entendu, j’aimerai bien fonder un foyer avec des enfants. Au moins, les deux ou trois personnes qui me courent derrière vont me laisser tranquille.

Votre cœur est-il pris ?

C’est privé…

On vous a prêté une relation avec votre boss, Mara Ndiaye. D’aucuns disent que c’est ce qui vous a permis d’intégrer la télé…

Mara ! Non mais, il faut arrêter. Déjà quand j’intégrais la télé, j’étais mariée. Mara n’est rien d’autre que mon patron. Je suis une femme et je dois avoir de l’éthique. Ce n’est même pas professionnel et on ne m’a pas éduquée comme ça. Mara est mon frère, il est même un jumeau pour moi. Il compte beaucoup sur moi sur le plan professionnel.  Qu’on me laisse travailler avec lui en paix.

Comment percevez-vous le milieu de l’animation avec la pléthore d’animatrices qu’il y a dans les télévisions ?

Pour moi, ce qui importe, c’est de donner le maximum de moi-même pour être parmi les meilleures, sinon la meilleure. Inchallah, je serais première. Je ne suis pas une suiveuse. Je suis un leader. Je connais les ficelles du métier et j’adore ce que je fais parce que je l’ai appris. Je me sacrifie beaucoup.

Vous êtes bien sûre de vous ?

Bien sûr ! J’ai de l’assurance et j’ai foi en moi.

N’êtes-vous pas un peu prétentieuse ?

Quand une personne désire quelque chose, il faut qu’elle se donne à fond dans ce qu’elle fait. Tout être humain aspire à avancer dans la vie, suivant un plan de carrière bien établi.

«La rumeur du voyage au Maroc avec mon amant est la chose qui m’a le plus blessée»

Les mannequins investissent de plus en plus les plateaux télé. Comment analysez-vous cela ?

Si elles font bien leur travail, pourquoi pas ? Il est bon de donner sa chance à tout être humain. Les Sénégalais aiment se mêler de la vie des autres, au lieu de balayer devant leur propre porte. Il faut laisser les gens vivre selon leur entendement. Les gens sont méchants et ils racontent du n’importe quoi. Ce genre de question me file des allergies. Certains sont allés jusqu’à dire que c’est grâce à mes atours physiques que j’ai été engagée à la LCS. Il faut que cela cesse. Je poursuis mes études en Communication et de temps à autre, j’appelle Pape Faye. Pape Cheikh Diallo me gratifie de ses conseils et Fama Thioune est ma meilleure amie, je ne m’en cache pas. On fait souvent des essais ensemble. Pour avancer dans son métier, il faut s’attacher les conseils de ses aînés.

On vous prêtait un amant lors de votre dernier voyage au Maroc. Avez-vous eu écho de cette rumeur ?

J’en ai entendu parler et cela m’a énormément blessée. C’est la chose qui m’a le plus fait mal dans ma carrière. Et il suffit de l’évoquer pour que les larmes me viennent aux yeux. Les gens ont colporté trop de ragots sur moi. J’aurais pu m’y rendre pour rencontrer un homme, je suis majeure et vaccinée, mais tel n’était pas le cas. Quand je me rendais au Maroc, c’était à mes débuts dans le milieu de l’animation. J’étais allée là-bas pour trois raisons. La première, c’était pour lancer une émission, enregistrer une autre avec les immigrés au Maroc et aller voir le marché du Maroc. J’étais en contact avec un client à qui je devais livrer des marchandises pour un partenariat à long terme. J’avais 24 ans à l’époque et je le jure sur Serigne Saliou Mbacké que cette affaire m’a fait terriblement souffrir. Les gens ont appelé mes parents pour leur demander s’ils étaient au courant de cette affaire.

Comment vos parents ont-ils réagi en apprenant cette histoire ?

Mon père a réagi avec beaucoup de philosophie. Il m’a conseillée de tout mettre sur le compte de la méchanceté et de considérer cette affaire comme une raison supplémentaire d’aller de l’avant. Cette histoire m’a rendue casanière. Et je comprends pourquoi les animatrices émettent parfois des coups de gueule. C’est très difficile, mais Allah reconnaîtra les siens.

«Malgré l’expérience du divorce, je veux me remarier»

Il s’est aussi dit que vous étiez mariée avec un de vos cousins, mais cela a duré le temps d’une rose et que le mariage n’a même pas été consommé…

Effectivement ! C’est une histoire vraie. Je réitère mes propos, mais le Bon Dieu en a décidé ainsi. C’était un cousin par alliance et ce n’était pas un mariage arrangé. Le mariage a duré un an.

Vous vous êtes mariée à 23 ans, un âge relativement jeune…

Non ! Pour moi, il n’y a pas d’âge pour se marier du moment qu’on est amoureux et qu’on veut fonder un foyer. Je suis divorcée depuis bientôt 2 ans et si je tombe, à nouveau, sur un homme qui m’aime et que j’aime, je n’hésiterai pas à replonger.

Est-ce que l’expérience du divorce ne vous a pas traumatisée ?

Non, au contraire ! Avec ce mariage, j’ai beaucoup appris. Personne ne se marie pour divorcer. Mais, je mets tout cela sur le compte du décret divin. J’ai divorcé, mais je n’évoquerai pas ici les raisons. C’est personnel. Je n’aime pas mélanger ma vie professionnelle et celle personnelle. C’est mon choix. Je n’ai pas le temps d’étaler ma vie privée dans les médias.

A quand votre remariage ?

Ah, si seulement je pouvais savoir.

Qu’attend votre actuel copain ?

Qui vous a dit que j’en ai un ? Je n’ai jamais dit que j’avais un homme dans ma vie. J’exhorte les femmes à se donner à fond dans leur boulot afin d’être indépendantes, car il n’est pas bon de tout attendre d’un homme…


L'Observateur
Mercredi 3 Septembre 2014




1.Posté par mass le 03/09/2014 16:32
ayway bayilen ditogne serigne saliou cotakhawalo ba khamatofodiem nan serigne saliou

2.Posté par Abdoun le 03/09/2014 17:14
LA VIE DU PROPHETE PSL QUI DOIT CHANGER TA VIE PAS UNE PERSONNE COMME TOI,CONNASSE

3.Posté par demta le 03/09/2014 21:48
Eup na!

4.Posté par tata le 04/09/2014 10:21
honte a ceux qui trahissent JÉSUS.



Dans la même rubrique :