Militantes, Militants, Mes chers compatriotes,
Ce qui nous réunit aujourd’hui c’est le désir de servir ; servir notre pays. Car servir est le grade le plus élevé de la Seigneurie disait le Prophète : Sayyidoul Qawmi Khaadimouhoum, « le vrai seigneur de la communauté est celui qui se met à son service ». C’est aussi ce qu’a voulu enseigner Jésus en lavant les pieds de ses apôtres.
Je rentre de l’intérieur du pays encore ému par les attentes que nos frères et sœurs que j’ai rencontrés m’ont exprimées mais impressionné par le potentiel qui réside en chacun d’eux.
Je revois encore, le visage sérieux de ces Sénégalais de toutes conditions au-delà de leurs opinions politiques venus me dire et témoigner qu’en dépit des divergences et des compétitions, l’essentiel était bien ce qui nous rassemble : le Sénégal, Rewmi !
C’est cette même ferveur que je sens aujourd’hui dans cette salle.
Notre ambition est inspirée par celle qu’avait Sokhna Diarra Bousso de se mesurer aux femmes les plus vertueuses que l’histoire humaine avait portées. Ne disait-elle pas que si elle était contemporaine de Marie, mère de Jésus, et d’Aminata, mère de Mouhammad, la luminosité de sa conduite lui garantirait que leurs fils ne soient pas meilleurs que le sien ?
C’est un poème de son fils qui définit la mission que nous nous sommes assignée : briser les chaînes, (point d’asservissement ni d’injustice), répandre le mieux être, prémunir le Sénégal de tout ce qui pourrait nuire, et y drainer, par la grâce de Dieu, tous les bienfaits : Qad fakka kablaa, Qad Bassa Fadlaa, Fa-d-Durru Wallâ, Wa-n-naf’ou Jâ’i.
Cette mission, nous ne pouvons la réussir que dans le rassemblement et la foi en notre potentiel et en nous-mêmes.
Car, nous, Africains, devons d’abord nous souvenir que l’Homme apparut chez nous. Que nous sommes des seigneurs, dotés d’aptitudes exceptionnelles comme le prouvent l’invention de l’écriture et des mathématiques. Nous avons inventé le premier Etat de l’histoire humaine sur les bords du Nil. Nous avons produit il y a huit siècles, la charte du Kurukan Fuga, une charte de bonne gouvernance démocratique et de vertu dans la conduite des affaires publiques. Nous avons survécu à l’esclavage et à la colonisation et brisé les chaines de l’apartheid en Afrique du Sud.
Le fils d’un des nôtres dirige la première puissance du Monde. Il nous faut absolument briser tout complexe inhibant. Cheikh Anta Diop l’avait compris en réunissant tous les arguments scientifiques, pour ancrer dans l’esprit de l’homme africain que rien n’est perdu. Nous pouvons encore renouer avec notre glorieuse histoire.
En effet, rien ne peut résister à la volonté de l’homme Bou améé Yitté té Dogou, Himmatoul Insânî qâhiratoun ‘alâ jamî’il akwâni, nous enseigne Cheikh Ahmed Tidiane Chérif.
Les Sénégalais que j’ai rencontrés dans le Baol, le Saloum et le Cayor au cours de ces deux dernières semaines et ceux à qui je compte rendre visite dans les autres régions, en Casamance, au Fouta, à Tambacounda et Kédougou sont assurément capables de relever tous les défis dans l’unité et la concorde.
Aucune force ne doit être négligée, la vitalité de notre jeunesse comme l’expérience de nos anciens, héros de notre indépendance et mémoire de notre administration.
En fils de ce pays, Doomou Rewmi, ce travail de rassemblement de toutes les forces et de tous les potentiels que j’ai entamé, je le poursuivrai, avec votre aide, tout au long des semaines à venir, à travers l’écoute des Sénégalais.
Les enseignements que nous allons en tirer viendront nourrir le programme détaillé en cours d’élaboration que j’ai confié à l’équipe d’exception qui m’accompagne, des Sénégalais et sénégalaises de tous bords, dévoués, comme vous tous, à la cause de l’émergence de notre Sénégal.
Idrissa SECK
Le 10 septembre 2011
Ce qui nous réunit aujourd’hui c’est le désir de servir ; servir notre pays. Car servir est le grade le plus élevé de la Seigneurie disait le Prophète : Sayyidoul Qawmi Khaadimouhoum, « le vrai seigneur de la communauté est celui qui se met à son service ». C’est aussi ce qu’a voulu enseigner Jésus en lavant les pieds de ses apôtres.
Je rentre de l’intérieur du pays encore ému par les attentes que nos frères et sœurs que j’ai rencontrés m’ont exprimées mais impressionné par le potentiel qui réside en chacun d’eux.
Je revois encore, le visage sérieux de ces Sénégalais de toutes conditions au-delà de leurs opinions politiques venus me dire et témoigner qu’en dépit des divergences et des compétitions, l’essentiel était bien ce qui nous rassemble : le Sénégal, Rewmi !
C’est cette même ferveur que je sens aujourd’hui dans cette salle.
Notre ambition est inspirée par celle qu’avait Sokhna Diarra Bousso de se mesurer aux femmes les plus vertueuses que l’histoire humaine avait portées. Ne disait-elle pas que si elle était contemporaine de Marie, mère de Jésus, et d’Aminata, mère de Mouhammad, la luminosité de sa conduite lui garantirait que leurs fils ne soient pas meilleurs que le sien ?
C’est un poème de son fils qui définit la mission que nous nous sommes assignée : briser les chaînes, (point d’asservissement ni d’injustice), répandre le mieux être, prémunir le Sénégal de tout ce qui pourrait nuire, et y drainer, par la grâce de Dieu, tous les bienfaits : Qad fakka kablaa, Qad Bassa Fadlaa, Fa-d-Durru Wallâ, Wa-n-naf’ou Jâ’i.
Cette mission, nous ne pouvons la réussir que dans le rassemblement et la foi en notre potentiel et en nous-mêmes.
Car, nous, Africains, devons d’abord nous souvenir que l’Homme apparut chez nous. Que nous sommes des seigneurs, dotés d’aptitudes exceptionnelles comme le prouvent l’invention de l’écriture et des mathématiques. Nous avons inventé le premier Etat de l’histoire humaine sur les bords du Nil. Nous avons produit il y a huit siècles, la charte du Kurukan Fuga, une charte de bonne gouvernance démocratique et de vertu dans la conduite des affaires publiques. Nous avons survécu à l’esclavage et à la colonisation et brisé les chaines de l’apartheid en Afrique du Sud.
Le fils d’un des nôtres dirige la première puissance du Monde. Il nous faut absolument briser tout complexe inhibant. Cheikh Anta Diop l’avait compris en réunissant tous les arguments scientifiques, pour ancrer dans l’esprit de l’homme africain que rien n’est perdu. Nous pouvons encore renouer avec notre glorieuse histoire.
En effet, rien ne peut résister à la volonté de l’homme Bou améé Yitté té Dogou, Himmatoul Insânî qâhiratoun ‘alâ jamî’il akwâni, nous enseigne Cheikh Ahmed Tidiane Chérif.
Les Sénégalais que j’ai rencontrés dans le Baol, le Saloum et le Cayor au cours de ces deux dernières semaines et ceux à qui je compte rendre visite dans les autres régions, en Casamance, au Fouta, à Tambacounda et Kédougou sont assurément capables de relever tous les défis dans l’unité et la concorde.
Aucune force ne doit être négligée, la vitalité de notre jeunesse comme l’expérience de nos anciens, héros de notre indépendance et mémoire de notre administration.
En fils de ce pays, Doomou Rewmi, ce travail de rassemblement de toutes les forces et de tous les potentiels que j’ai entamé, je le poursuivrai, avec votre aide, tout au long des semaines à venir, à travers l’écoute des Sénégalais.
Les enseignements que nous allons en tirer viendront nourrir le programme détaillé en cours d’élaboration que j’ai confié à l’équipe d’exception qui m’accompagne, des Sénégalais et sénégalaises de tous bords, dévoués, comme vous tous, à la cause de l’émergence de notre Sénégal.
Idrissa SECK
Le 10 septembre 2011
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