Un dialogue politique sur l’assurance agricole au Sénégal s’est tenu, ce lundi 24 juin 2O24. Organisé par Feed the future Sénégal Doolel Mbay, cette rencontre vise à identifier des solutions et actions prioritaires afin d’élaborer un plan d’actions réaliste pour l’accroissement et l’accès à une assurance agricole diversifiée et adaptée au Sénégal. « Les impacts systémiques de l’assurance agricole sur le système de marché sénégalais », réalisée par IPAR en collaboration avec ASPRODEB, MSA et la CNAAS étaient à l’ordre du jour. Cette session qui regroupe une cinquantaine de participants est constituée d’acteurs et de décideurs provenant de différentes parties prenantes de l’assurance agricole (public, privé, OSC, OP, partenaires techniques et financiers et recherche), mais aussi de représentants des structures partenaires de Feed the Future Sénégal Doolel Mbay
De l'avis de Ndiaya Cissé Ndoye, économiste chercheur coordonnateur du projet à IPAR, ce projet entre dans le cadre de Doolel Mbay qui est un projet à consortium composé d’IPAR, ASPRODEB et d'autres structures internationales et les organisations paysannes. D’après la coordonnatrice, le positionnement de Doolel Mbay, c’est surtout l'assurance agricole et l'aide aux petits producteurs à être plus résilient avec comme objectif d’aider 175.000 OP (Organisations Paysannes) à accéder à une assurance agricole variée et diversifiée. Et, pour se faire, une étude sera mise en place pour essayer de voir l'état des lieux de l'assurance agricole. Venu représenter l’Etat du Sénégal, le commissaire contrôleur à la direction des assurances rattaché au ministère des finances et du budget affirme que la CNAAS et l'offre de produits agricoles sont nés d'une volonté politique très forte matérialisée au sein de la loi d'orientation agro- sylvo- pastorale de 2004 et d'un engagement également fort de l'Etat qui se traduit aujourd'hui par la subvention des primes d'assurances de 50% mais aussi par la défiscalisation intégrale des produits d'assurance agricole et également la mobilisation de diverses services technique de l'Etat pour venir en appui à la CNAAS afin de promouvoir au maximum les produits d'assurance agricoles. En d’autres termes, cela veut dire que la promotion du secteur de l'assurance, en particulier les produits d'assurances agricoles bénéficient d'un soutien politique et d'engagement fort de l'Etat. Et donc, cet engagement va continuer au regard des défis qui existent aujourd'hui et des réflexions sont en cours avec diverses actrices pour voir comment de façon ciblée sur le coup augmenter la bonification des primes d'assurances agricoles. Cependant, la disponibilité à temps des ressources financières est un défi mais la CNAAS et les autorités compétentes travaillent régulièrement pour voir dans quelle mesure mobiliser à temps les ressources nécessaires pour indemniser les sinistrés.
Le directeur technique et commercial de la compagnie nationale d’assurance agricole Oumar Cissé Sow d’ajouter que cet atelier qui regroupe plusieurs acteurs agricoles a pour seul objectif d’identifier les contraintes liées à la mise en œuvre de l’assurance agricole et de proposer des solutions pour lever ses contraintes. En à croire ses propos, de très bons résultats ont été réalisés car l’on est passé de 250.000 producteurs en 2012 pour atteindre en tout cas plus de 800.000 producteurs en 2023.Cela témoigne d’une bonne avancée à leurs yeux même si l’on est loin du potentiel en tout cas souscripteur parce qu’étant à 22% de la population qui constitue la cible principale. Force est de reconnaître selon le manager de Doolel Mbay, Djibril Ba que la CNAAS de 2012 à nos jours passe de 250000 souscripteurs à plus de 844.000 soit un potentiel de 22% par rapport au potentiel à assurer. L’objectif est de mettre en place des mécanismes pour combler ce gap de 78%.
De l'avis de Ndiaya Cissé Ndoye, économiste chercheur coordonnateur du projet à IPAR, ce projet entre dans le cadre de Doolel Mbay qui est un projet à consortium composé d’IPAR, ASPRODEB et d'autres structures internationales et les organisations paysannes. D’après la coordonnatrice, le positionnement de Doolel Mbay, c’est surtout l'assurance agricole et l'aide aux petits producteurs à être plus résilient avec comme objectif d’aider 175.000 OP (Organisations Paysannes) à accéder à une assurance agricole variée et diversifiée. Et, pour se faire, une étude sera mise en place pour essayer de voir l'état des lieux de l'assurance agricole. Venu représenter l’Etat du Sénégal, le commissaire contrôleur à la direction des assurances rattaché au ministère des finances et du budget affirme que la CNAAS et l'offre de produits agricoles sont nés d'une volonté politique très forte matérialisée au sein de la loi d'orientation agro- sylvo- pastorale de 2004 et d'un engagement également fort de l'Etat qui se traduit aujourd'hui par la subvention des primes d'assurances de 50% mais aussi par la défiscalisation intégrale des produits d'assurance agricole et également la mobilisation de diverses services technique de l'Etat pour venir en appui à la CNAAS afin de promouvoir au maximum les produits d'assurance agricoles. En d’autres termes, cela veut dire que la promotion du secteur de l'assurance, en particulier les produits d'assurances agricoles bénéficient d'un soutien politique et d'engagement fort de l'Etat. Et donc, cet engagement va continuer au regard des défis qui existent aujourd'hui et des réflexions sont en cours avec diverses actrices pour voir comment de façon ciblée sur le coup augmenter la bonification des primes d'assurances agricoles. Cependant, la disponibilité à temps des ressources financières est un défi mais la CNAAS et les autorités compétentes travaillent régulièrement pour voir dans quelle mesure mobiliser à temps les ressources nécessaires pour indemniser les sinistrés.
Le directeur technique et commercial de la compagnie nationale d’assurance agricole Oumar Cissé Sow d’ajouter que cet atelier qui regroupe plusieurs acteurs agricoles a pour seul objectif d’identifier les contraintes liées à la mise en œuvre de l’assurance agricole et de proposer des solutions pour lever ses contraintes. En à croire ses propos, de très bons résultats ont été réalisés car l’on est passé de 250.000 producteurs en 2012 pour atteindre en tout cas plus de 800.000 producteurs en 2023.Cela témoigne d’une bonne avancée à leurs yeux même si l’on est loin du potentiel en tout cas souscripteur parce qu’étant à 22% de la population qui constitue la cible principale. Force est de reconnaître selon le manager de Doolel Mbay, Djibril Ba que la CNAAS de 2012 à nos jours passe de 250000 souscripteurs à plus de 844.000 soit un potentiel de 22% par rapport au potentiel à assurer. L’objectif est de mettre en place des mécanismes pour combler ce gap de 78%.
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