Des députés français s'en prennent à Wade

DAKARACTU.COM Pierre Moscovici, député socialiste proche de Dominique Strauss-Kahn, Jean-Claude Gayssot, ancien ministre communiste sous Lionel Jospin, et Serge Janquin, député socialiste du Pas-de-Calais, se sont dit préoccupés par la situation politique au Sénégal. C'était en marge du sit-in organisé par des manifestants sénégalais devant l'Assemblée nationale française.


Des députés français s'en prennent à Wade
C'est d'abord Pierre Moscovici qui dit ne pas comprendre la gestion de Wade : «Je comprends que le Sénégal est une grande démocratie africaine et qu’il doit le rester. Mais je comprends mal, en effet, qu’il ait une appropriation du pouvoir ou des doutes sur le processus démocratique. Nos amis socialistes sénégalais ont toujours eu notre soutien, notre solidarité. L’aide que nous leur apportons est une aide politique. On ne peut pas à la fois plaider contre l’ingérence française et souhaiter une ingérence politique d’un autre parti. Je souhaite que les élections soient transparentes, qu’on n’ait pas le moindre doute, qu’il ait une objectivité, une équité ; bref que le processus démocratique soit parfaitement équitable. »

Jean-Claude Gayssot, ancien ministre (communiste) des Trans­ports sous le gouvernement Jospin, est pour sa part content de "ce  mouvement qui se passe dans plusieurs pays et qui consiste à dire maintenant on veut que nos gouvernants nous écoutent, qu’ils ne fassent pas ce qu’ils ont envie de faire."

Fort de sa connaissance du Sénégal, il ajoute: "Il y a tellement de choses à faire bouger que je comprends que les Sénégalais aient envie de dire autre chose que la poursuite de la politique de Wade. Il va falloir aller aux élections et créer les conditions pour que, de manière démocratique, il y ait un successeur à Wade, mais pas un successeur qui continue de faire la même politique, un successeur réformiste et moderne. »

Serge Janquin, député Ps du Pas-de-Calais et membre de la Commission des affaires étrangères, s'est dit préoccupé de voir la volonté du président Wade de changer la Constitution pour installer un ticket et évidemment faire la place à son successeur qui serait Karim Wade.On a tous très bien compris cela. Je trouve que ce n’est pas une approche très démocratique de la vie politique sénégalaise. » Cependant, selon lui, c’est avant tout aux Sénégalais qu’il revient de s’organiser  «pour opposer une résistance». 
Vendredi 8 Juillet 2011




1.Posté par MBARGOU le 08/07/2011 16:50
Le départ de Karim Wade des affaires publiques du Sénégal est une urgence nationale et conditionne le rétablissement de la Paix civile au Sénégal. En deuxieme lieu, Wade doit annoncer clairement qu'il ne se représentera pas. Trois Benno doit avoir le courage de désigner son candidat unique. Quatre la Société civile et le mouvement Yenamarre peuvent remporter la Présidentielle si Benno faillit à sa mission historique. D'ailleurs et cinq la candidature doit venir du mouvement du 23 juin qui fédère Benno et la Société Civile. Le fruit est mûr mais soyons vigilants car les enjeux sont énormes pour le PDS dont l'essentiel de ses dirigeants ont des dossiers de détournement des deniers publics trop flagrants pour ne pas se retrouver à Rebeuss après mars 2012. A commencer par Pape Diop, MBakiou Faye, Abdoulaye Diop pour le foncier; Samuel Sarr, Abdoulaye Baldé, Karim Wade, Ousmane NGom, Oumar Sarr et ouailles pour l'argent massivement volé. La liste n'est pas close..

2.Posté par meissa le 11/07/2011 02:45
Bien dit Mrs les honorables députés c'est à nous Sénégalais de nous opposer à toutes ces dérives du pouvoir des wadistes



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