Les enjeux de la présence de l’intelligence artificielle (IA) dans nos différentes activités ont fait l'objet de discussions ce Mercredi 12 Juin à l'Université Amadou Makhtar Mbow de Diamniadio. À l'occasion d'un panel, des spécialistes dans le domaine, les autorités administratives et étudiants de l'UAM ont fait le tour des opportunités, des défis ainsi que les aspects à tenir en compte pour une intelligence artificielle responsable et éthique. "Les opportunités sont très très importantes pour à la fois les entreprises qui peuvent innover plus facilement avec cela", a fait constater Antoine Ngom, membre du conseil d'administration de l'UAM, soulignant que les défis sont à la fois technologique, en matière talent, en matière d'encadrement de politique publique et beaucoup de sensibilisation à faire.
C'est dans ce sillage que le recteur, professeur Ibrahima Cissé, soutient qu'il faut changer de paradigme pour intégrer les IA dans notre système éducatif. "Je pense bien que dans le milieu de l'éducation ce changement de paradigme vient à son heure. En ce sens que nous avons l'impression qu'on enseigne de la même façon qu'on nous a enseigné il y a de cela quelques années à l'université. Le moment est venu de changer ces approches, enseigner autrement, évaluer autrement mais aussi apprendre autant", a-t-il prôné. Pour avoir une intelligence artificielle responsable au Sénégal, il faut d'abord avoir notre souveraineté dans ce domaine-là, c'est du moins l'avis de l'enseignant chercheur à l'université numérique Cheikh Hamidou Kane, Docteur Seydina Moussa Ndiaye. "Donc il faut que l'État puisse prendre en charge cette problématique plus sérieusement. Donc on a fait un premier pas avec deux stratégies. Une stratégie sur les données et une stratégie sur l'intelligence artificielle, dit-il, estimant que pour opérationnaliser ces stratégies-là. Il faut un dispositif national qui permet ça. Donc on attend beaucoup de l'État. Qu'il prenne les choses en main pour faire de l'intelligence artificielle une réalité au Sénégal en prenant en compte toutes les dimensions à travers un institut de l'intelligence artificielle (IA)", a préconisé Docteur Seydina Moussa Ndiaye lors du panel qui a fait plus de deux tours d'horloge.
C'est dans ce sillage que le recteur, professeur Ibrahima Cissé, soutient qu'il faut changer de paradigme pour intégrer les IA dans notre système éducatif. "Je pense bien que dans le milieu de l'éducation ce changement de paradigme vient à son heure. En ce sens que nous avons l'impression qu'on enseigne de la même façon qu'on nous a enseigné il y a de cela quelques années à l'université. Le moment est venu de changer ces approches, enseigner autrement, évaluer autrement mais aussi apprendre autant", a-t-il prôné. Pour avoir une intelligence artificielle responsable au Sénégal, il faut d'abord avoir notre souveraineté dans ce domaine-là, c'est du moins l'avis de l'enseignant chercheur à l'université numérique Cheikh Hamidou Kane, Docteur Seydina Moussa Ndiaye. "Donc il faut que l'État puisse prendre en charge cette problématique plus sérieusement. Donc on a fait un premier pas avec deux stratégies. Une stratégie sur les données et une stratégie sur l'intelligence artificielle, dit-il, estimant que pour opérationnaliser ces stratégies-là. Il faut un dispositif national qui permet ça. Donc on attend beaucoup de l'État. Qu'il prenne les choses en main pour faire de l'intelligence artificielle une réalité au Sénégal en prenant en compte toutes les dimensions à travers un institut de l'intelligence artificielle (IA)", a préconisé Docteur Seydina Moussa Ndiaye lors du panel qui a fait plus de deux tours d'horloge.
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