Mes chers compatriotes,
La campagne électorale touche à sa fin. Je voudrais vous remercier de l’oreille attentive que vous m’avez toujours prêtée et de votre engagement dans notre combat commun pour un Senegal fondé sur la vérité, la justice, la solidarité, la sauvegarde de nos valeurs, l’Etat de droit et la promotion du bien-être de notre nation.
Les candidats membres du mouvement M23 avaient décidé de s’abstenir de battre campagne autour de leurs programmes respectifs et de concentrer collectivement leurs déclarations et actions autour du mot d’ordre de retrait de la candidature de Maître Abdoulaye Wade. Cette décision commune n’a pas été suivie par tous les signataires.
Pour ma part, et au nom des valeurs d’honnêteté et de respect de la parole donnée, j’ai tenu à honorer mon engagement.
La campagne électorale qui s’achève à été affectée par de graves entorses à la démocratie et à la paix. Je me réfère à la violation manifeste, par le président de la république sortant, de la constitution et du code électoral. Le président et candidat Abdoulaye Wade s’apprête à perpétrer un coup d’Etat électoral à travers un simulacre d’élection dores et déjà marqué par des fraudes massives à une échelle jamais égalée dans notre histoire. Monsieur Abdoulaye Wade qui a, par ailleurs, décidé de recourir systématiquement à la violence répressive d’Etat doit assumer la pleine et lourde responsabilité des graves violences portées contres des candidats et des citoyens dans l’exercice de leurs droits ainsi que des actes de profanation de la sacralité de lieux de culte et d’agression contre de paisibles fideles musulmans en prière.
Le président sortant Abdoulaye Wade est aussi responsable de la mort de douze dignes et innocents fils de notre nation arrachés à l’affection de leurs proches à la fleur de l’âge pour la très grande majorité.
Aujourd’hui, aveuglément, Abdoulaye Wade à imposer sa candidature à n’importe quel prix et expose la nation à des périls chaque jour plus graves, avant, pendant, et après le scrutin prévu le 26 Février si rien n’est entrepris pour préserver notre pays du chaos.
C’est pourquoi, au nom de la paix et pour éviter que le sang qui a déjà trop coulé ne continue de nous endeuiller avec d’autres morts hécatombes, j’ai pris la responsabilité de proposer le report de l’élection présidentielle et l’ouverture d’un dialogue national entre tous les acteurs avec la facilitation d’hommes et de femmes de bonne volonté ?
Accueillie favorablement par de très nombreux concitoyens malgré le refus officiel opposé par le porte parole du président de la république, cette proposition a suscité beaucoup d’intérêt et d’initiatives très encourageantes.
J’ai la ferme conviction que sa mise en œuvre représente une voie de sortie pouvant nous faire l’économie d’une crise politique et sociale sans précédent dans nos anales depuis notre accession à la souveraineté internationale.
Je ne perds pas espoir quant à la capacité des forces vives de notre peuple à placer l’intérêt supérieur du pays au dessus de toute considération.
Si malgré tout, les efforts actuellement entrepris pour le report de l’élection et la tenue d’un dialogue national devaient se heurter à un rejet définitif et si en dépit du bon sens, de la raison et de la sagesse, la date du scrutin est maintenue, je ne manquerai pas de m’adresser demain soir, à vous, en particulier et à celles et ceux qui soutiennent ma candidature, pour vous exprimer mes intentions par rapport au scrutin du 26 Février 2012.
Que Dieu préserve le Sénégal !
La campagne électorale touche à sa fin. Je voudrais vous remercier de l’oreille attentive que vous m’avez toujours prêtée et de votre engagement dans notre combat commun pour un Senegal fondé sur la vérité, la justice, la solidarité, la sauvegarde de nos valeurs, l’Etat de droit et la promotion du bien-être de notre nation.
Les candidats membres du mouvement M23 avaient décidé de s’abstenir de battre campagne autour de leurs programmes respectifs et de concentrer collectivement leurs déclarations et actions autour du mot d’ordre de retrait de la candidature de Maître Abdoulaye Wade. Cette décision commune n’a pas été suivie par tous les signataires.
Pour ma part, et au nom des valeurs d’honnêteté et de respect de la parole donnée, j’ai tenu à honorer mon engagement.
La campagne électorale qui s’achève à été affectée par de graves entorses à la démocratie et à la paix. Je me réfère à la violation manifeste, par le président de la république sortant, de la constitution et du code électoral. Le président et candidat Abdoulaye Wade s’apprête à perpétrer un coup d’Etat électoral à travers un simulacre d’élection dores et déjà marqué par des fraudes massives à une échelle jamais égalée dans notre histoire. Monsieur Abdoulaye Wade qui a, par ailleurs, décidé de recourir systématiquement à la violence répressive d’Etat doit assumer la pleine et lourde responsabilité des graves violences portées contres des candidats et des citoyens dans l’exercice de leurs droits ainsi que des actes de profanation de la sacralité de lieux de culte et d’agression contre de paisibles fideles musulmans en prière.
Le président sortant Abdoulaye Wade est aussi responsable de la mort de douze dignes et innocents fils de notre nation arrachés à l’affection de leurs proches à la fleur de l’âge pour la très grande majorité.
Aujourd’hui, aveuglément, Abdoulaye Wade à imposer sa candidature à n’importe quel prix et expose la nation à des périls chaque jour plus graves, avant, pendant, et après le scrutin prévu le 26 Février si rien n’est entrepris pour préserver notre pays du chaos.
C’est pourquoi, au nom de la paix et pour éviter que le sang qui a déjà trop coulé ne continue de nous endeuiller avec d’autres morts hécatombes, j’ai pris la responsabilité de proposer le report de l’élection présidentielle et l’ouverture d’un dialogue national entre tous les acteurs avec la facilitation d’hommes et de femmes de bonne volonté ?
Accueillie favorablement par de très nombreux concitoyens malgré le refus officiel opposé par le porte parole du président de la république, cette proposition a suscité beaucoup d’intérêt et d’initiatives très encourageantes.
J’ai la ferme conviction que sa mise en œuvre représente une voie de sortie pouvant nous faire l’économie d’une crise politique et sociale sans précédent dans nos anales depuis notre accession à la souveraineté internationale.
Je ne perds pas espoir quant à la capacité des forces vives de notre peuple à placer l’intérêt supérieur du pays au dessus de toute considération.
Si malgré tout, les efforts actuellement entrepris pour le report de l’élection et la tenue d’un dialogue national devaient se heurter à un rejet définitif et si en dépit du bon sens, de la raison et de la sagesse, la date du scrutin est maintenue, je ne manquerai pas de m’adresser demain soir, à vous, en particulier et à celles et ceux qui soutiennent ma candidature, pour vous exprimer mes intentions par rapport au scrutin du 26 Février 2012.
Que Dieu préserve le Sénégal !
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