Les exercices épistolaire et oral des Wade, fils et Père, pour réagir à la désapprobation des Sénégalais à leur projet de dévolution monarchique présentent pour particularités communes de nous édifier:
- d’une part, sur le côté désespéré des acteurs et initiateurs de ce projet face à leur échec
- d’autre part, nous confortent dans notre conviction que le Peuple est le détenteur exclusif de la légitimité qu’il confère à ses représentants, uniquement par le biais d’élections libres et transparentes.
Ayant complètement oublié cette réalité démocratique, Abdoulaye WADE s’est engagé depuis onze ans dans une direction lourde de dangers pour notre Nation. Soucieux d’épargner au Sénégal l’étape de la violence, nous avions dès le mois de Janvier 2011, proposé un plan de Transition pacifique qui s’articulait autour de la mise en place d’un Gouvernement de Normalisation dirigé par une personnalité issue des Assises Nationales et s’occupant exclusivement des urgences et préoccupations majeures des Sénégalais.
Face à son silence, valant refus de restituer la République aux citoyens, nous exigeâmes sa démission de la présidence de la République en date du 18 Mars 2011.
Après les événements des 23 et 27 juin, la lettre de Karim WADE constitue une reconnaissance de l’échec du projet de dévolution monarchique.
De même, la proposition d’Abdoulaye Wade d’organiser une élection présidentielle anticipée signifie une volonté implicite de présenter sa DEMISSION de la Présidence de la République.
Pour cela, Abdoulaye WADE n’a point besoin de l’approbation de l’opposition sénégalaise, car les conditions d’une élection présidentielle anticipée sont clairement définies et encadrées par la Constitution du Sénégal. Et dans le cas d’espèce, le schéma le plus simple qui s’offre à Abdoulaye WADE est sa démission suivie de l’organisation par son successeur constitutionnel du scrutin présidentiel, dans les conditions et délais précisés par notre charte fondamentale.
Mais que les choses soient claires, cette même loi fondamentale qui encadre l’organisation des scrutins est sans équivoque sur les conditions de participation des candidats, conditions que Abdoulaye Wade ne remplit plus, pour aucune autre échéance présidentielle au Sénégal.
En cela, tous les experts spécialisés dans les textes constitutionnels sont unanimes sur l’irrecevabilité de sa candidature. La Jurisprudence Paul Yao Ndré devrait rappeler à nos « 5 Sages » qu’il est tout autant suicidaire qu’anti patriotique de vouloir imposer la volonté d’un tyran à la Volonté du Peuple.
Dans cette perspective, de nouveaux défis s’annoncent!
Nous nous engageons à les relever avec tous nos compatriotes car jamais une poignée d’hommes, quels que soient sa puissance et ses pouvoirs, n’a pu remporter le combat d’asservissement, d’assujettissement et de bâillonnement de tout un peuple. Et c’est cette lueur d’espoir qui me permet de dire à nos concitoyens de rester debout et de continuer la lutte, car ce pouvoir et ses tenants ne sont pas éternels. Comme tout fait de l’Homme, ils ont une fin et le glas si ce n’est le tocsin de fin sonne.
Talla SYLLA,
Candidat à l’élection présidentielle sénégalaise de 2012
- d’une part, sur le côté désespéré des acteurs et initiateurs de ce projet face à leur échec
- d’autre part, nous confortent dans notre conviction que le Peuple est le détenteur exclusif de la légitimité qu’il confère à ses représentants, uniquement par le biais d’élections libres et transparentes.
Ayant complètement oublié cette réalité démocratique, Abdoulaye WADE s’est engagé depuis onze ans dans une direction lourde de dangers pour notre Nation. Soucieux d’épargner au Sénégal l’étape de la violence, nous avions dès le mois de Janvier 2011, proposé un plan de Transition pacifique qui s’articulait autour de la mise en place d’un Gouvernement de Normalisation dirigé par une personnalité issue des Assises Nationales et s’occupant exclusivement des urgences et préoccupations majeures des Sénégalais.
Face à son silence, valant refus de restituer la République aux citoyens, nous exigeâmes sa démission de la présidence de la République en date du 18 Mars 2011.
Après les événements des 23 et 27 juin, la lettre de Karim WADE constitue une reconnaissance de l’échec du projet de dévolution monarchique.
De même, la proposition d’Abdoulaye Wade d’organiser une élection présidentielle anticipée signifie une volonté implicite de présenter sa DEMISSION de la Présidence de la République.
Pour cela, Abdoulaye WADE n’a point besoin de l’approbation de l’opposition sénégalaise, car les conditions d’une élection présidentielle anticipée sont clairement définies et encadrées par la Constitution du Sénégal. Et dans le cas d’espèce, le schéma le plus simple qui s’offre à Abdoulaye WADE est sa démission suivie de l’organisation par son successeur constitutionnel du scrutin présidentiel, dans les conditions et délais précisés par notre charte fondamentale.
Mais que les choses soient claires, cette même loi fondamentale qui encadre l’organisation des scrutins est sans équivoque sur les conditions de participation des candidats, conditions que Abdoulaye Wade ne remplit plus, pour aucune autre échéance présidentielle au Sénégal.
En cela, tous les experts spécialisés dans les textes constitutionnels sont unanimes sur l’irrecevabilité de sa candidature. La Jurisprudence Paul Yao Ndré devrait rappeler à nos « 5 Sages » qu’il est tout autant suicidaire qu’anti patriotique de vouloir imposer la volonté d’un tyran à la Volonté du Peuple.
Dans cette perspective, de nouveaux défis s’annoncent!
Nous nous engageons à les relever avec tous nos compatriotes car jamais une poignée d’hommes, quels que soient sa puissance et ses pouvoirs, n’a pu remporter le combat d’asservissement, d’assujettissement et de bâillonnement de tout un peuple. Et c’est cette lueur d’espoir qui me permet de dire à nos concitoyens de rester debout et de continuer la lutte, car ce pouvoir et ses tenants ne sont pas éternels. Comme tout fait de l’Homme, ils ont une fin et le glas si ce n’est le tocsin de fin sonne.
Talla SYLLA,
Candidat à l’élection présidentielle sénégalaise de 2012
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