D'après le profiler Joseph Messinger, qui s'exprime sur le site du Nouvel Observateur, Nafissatou Diallo ne dirait pas la vérité. Il a analysé les interviews accordées par la jeune femme et estime que ses gestes la trahissent.
Nafissatou Diallo a accordé une interview télévisée à la chaîne ABC. Ses gestes et postures ont été analysées à posteriori par le profiler Joseph Messinger. D'après lui, il n'y a pas de doute, ses gestes la trahissent. Des journalistes de Newsweek, à qui Nafissatou Diallo a également accordé un entretien, ont tiré la même conclusion.
Pour justifier sa position, Joseph Messinger a souligné plusieurs points:
Les larmes: "Elles surviennent sur commande dès que la personne est choquée par une accusation qui remet en cause sa version des faits. Les larmes sont une réponse infantile de protection du territoire et qui dédouane souvent ou presque toujours un gros mensonge. L’enfant qui pleure n’est jamais coupable. Plus on pleure, plus on se sent innocent", peut-on lire sur le site du Nouvelobs.com.
Les mains sur la poitrine: geste que Nafissatou Diallo a réalisé à répétitions. Pour le profiler, en effectuant cela, l'individu cherche à se dédouaner. Un geste qui peut être interprété par "Dieu m'est témoin..."
Nafissatou Diallo gesticule trop. Or, cela traduirait souvent une pauvreté de vocabulaire, un besoin de crédibiliser son discours ou encore une mythomanie.
La plaignante a mimé la scène du viol. D'après le profiler, "elle en fait trop pour être honnête".
Enfin, toujours dans le Nouvel Observateur, Joseph Messinger a souligné quelques sourires qui ont échappé à Nafissatou Diallo. Pour lui, ce serait l'expression d'un triomphalisme immature.
Notons encore que sur le site du Parisien, un psychologue comportementaliste, Boris Guimpel, a également analysé les gestes de la présumée victime. Et pour lui, son témoignage est tout-à-fait crédible... Ce sera donc au procureur de trancher.
"Ma fille et moi pleurons tous les jours"
Enfin, Nafissatou Diallo s'est à nouveau exprimée en public ce jeudi après-midi. "Avec ma fille, je pleure tous les jours", a-t-elle confié, disant qu'elle "voulait être courageuse pour toutes les femmes du monde" avant de remercier tous les soutiens qu'elle a reçus depuis le début de l'affaire.
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