Les opérations de secours massives menées en mer Noire après le crash de l'avion militaire ont permis de repêcher ce mardi 27 décembre la principale boîte noire de l'appareil, élément essentiel pour déterminer les causes du drame qui a endeuillé la Russie à quelques jours du Nouvel an.
« Le principal enregistreur de vol a été retrouvé à une distance de 1 600 mètres de la côte, à une profondeur de 17 mètres », a précisé le ministère russe de la Défense, cité par les agences de presse russes. Cette boîte noire doit être transportée dans les prochaines heures à Moscou pour y être déchiffrée.
« A ce jour, 12 corps et 156 fragments de corps ont été retrouvés », a indiqué le ministère, cité par l'agence publique Ria-Novosti. Les autorités cherchent toujours à déterminer l'origine de la catastrophe, mais semblent déjà écarter la thèse de l'attentat.
Selon les services de sécurité russes (FSB), les pistes privilégiées sont l'infiltration d'un corps étranger dans le moteur, un carburant de mauvaise qualité entraînant une perte d'énergie, une erreur de pilotage ou une défaillance technique de l'avion. La récupération des boîtes noires devrait permettre d'en savoir plus sur les causes de l'accident.
Le Tupolev Tu-154 avec 92 personnes à bord, parmi lesquelles 64 membres des choeurs de l'Armée rouge et une figure humanitaire reconnue, s'était écrasé dimanche après son décollage de l'aéroport de Sotchi, sur les côtes de la mer Noire. Il se rendait à la base aérienne de Hmeimim, près de Lattaquié en Syrie, utilisée pour lancer des bombardements aériens contre les rebelles syriens. Selon le ministère de la Défense, l'appareil était exploité depuis 33 ans et comptait 6 689 heures de vol. Il avait été réparé en décembre 2014 et révisé en septembre dernier.
(avec AFP)
■ Pourquoi les boîtes noires sont indispensables pour comprendre un crash
Les « boîtes noires », qui enregistrent toutes les données d'un vol, y compris les conversations dans le cockpit, révèlent des informations cruciales et des axes d'enquêtes pour déterminer les causes d'un accident aérien.
Selon le BEA (Bureau d'enquête et d'analyse) qui mène les enquêtes pour le compte des autorités françaises dans l'aviation civile, le fonctionnement et l'utilisation des boites noires sont les mêmes pour tous les avions quel que soit le modèle de boîtes noires.
Le CVR, qui fonctionne comme un magnétophone, contient jusqu'à deux heures de conversation : voix du commandant de bord et du copilote, communications entre le cockpit, le chef de cabine et les hôtesses/stewards, mais aussi bruits d'ambiance dans l'avion.
Le FDR relève pour sa part tous les paramètres de vol (vitesse, altitude, augmentations de puissance des moteurs, inclinaisons, trajectoire, etc) seconde par seconde sur une durée de 25 heures. Grâce aux boîtes noires, près de 90% des accidents aériens peuvent être expliqués.
D'un poids de sept à dix kilogrammes chacune, elles sont en fait orange avec des bandes blanches réfléchissantes, afin de les rendre plus visibles. Elles sont équipées d'une balise qui se déclenche en cas d'immersion et émet un signal à ultrason toutes les secondes pendant au moins 30 jours, avec une portée de détection moyenne de deux kilomètres.
Ces enregistreurs, introduits dans l'aviation à partir des années 1960, se trouvent à l'intérieur de boîtes métalliques renforcées, conçues pour résister à des chocs extrêmement violents, à des feux intenses et à de longues immersions jusqu'à une profondeur de 6 000 mètres.
Lire la suite sur RFI
« Le principal enregistreur de vol a été retrouvé à une distance de 1 600 mètres de la côte, à une profondeur de 17 mètres », a précisé le ministère russe de la Défense, cité par les agences de presse russes. Cette boîte noire doit être transportée dans les prochaines heures à Moscou pour y être déchiffrée.
« A ce jour, 12 corps et 156 fragments de corps ont été retrouvés », a indiqué le ministère, cité par l'agence publique Ria-Novosti. Les autorités cherchent toujours à déterminer l'origine de la catastrophe, mais semblent déjà écarter la thèse de l'attentat.
Selon les services de sécurité russes (FSB), les pistes privilégiées sont l'infiltration d'un corps étranger dans le moteur, un carburant de mauvaise qualité entraînant une perte d'énergie, une erreur de pilotage ou une défaillance technique de l'avion. La récupération des boîtes noires devrait permettre d'en savoir plus sur les causes de l'accident.
Le Tupolev Tu-154 avec 92 personnes à bord, parmi lesquelles 64 membres des choeurs de l'Armée rouge et une figure humanitaire reconnue, s'était écrasé dimanche après son décollage de l'aéroport de Sotchi, sur les côtes de la mer Noire. Il se rendait à la base aérienne de Hmeimim, près de Lattaquié en Syrie, utilisée pour lancer des bombardements aériens contre les rebelles syriens. Selon le ministère de la Défense, l'appareil était exploité depuis 33 ans et comptait 6 689 heures de vol. Il avait été réparé en décembre 2014 et révisé en septembre dernier.
(avec AFP)
■ Pourquoi les boîtes noires sont indispensables pour comprendre un crash
Les « boîtes noires », qui enregistrent toutes les données d'un vol, y compris les conversations dans le cockpit, révèlent des informations cruciales et des axes d'enquêtes pour déterminer les causes d'un accident aérien.
Selon le BEA (Bureau d'enquête et d'analyse) qui mène les enquêtes pour le compte des autorités françaises dans l'aviation civile, le fonctionnement et l'utilisation des boites noires sont les mêmes pour tous les avions quel que soit le modèle de boîtes noires.
Le CVR, qui fonctionne comme un magnétophone, contient jusqu'à deux heures de conversation : voix du commandant de bord et du copilote, communications entre le cockpit, le chef de cabine et les hôtesses/stewards, mais aussi bruits d'ambiance dans l'avion.
Le FDR relève pour sa part tous les paramètres de vol (vitesse, altitude, augmentations de puissance des moteurs, inclinaisons, trajectoire, etc) seconde par seconde sur une durée de 25 heures. Grâce aux boîtes noires, près de 90% des accidents aériens peuvent être expliqués.
D'un poids de sept à dix kilogrammes chacune, elles sont en fait orange avec des bandes blanches réfléchissantes, afin de les rendre plus visibles. Elles sont équipées d'une balise qui se déclenche en cas d'immersion et émet un signal à ultrason toutes les secondes pendant au moins 30 jours, avec une portée de détection moyenne de deux kilomètres.
Ces enregistreurs, introduits dans l'aviation à partir des années 1960, se trouvent à l'intérieur de boîtes métalliques renforcées, conçues pour résister à des chocs extrêmement violents, à des feux intenses et à de longues immersions jusqu'à une profondeur de 6 000 mètres.
Lire la suite sur RFI
Autres articles
-
Netanyahu limoge son ministre de la Défense Yoav Gallant
-
Moustapha, la nation à jamais reconnaissante ! Par Abdou Latif Coulibaly
-
(VIDÉO) RANÉROU – Informé du décès par accident d’un jeune patriote en pleine caravane, Ousmane Sonko initie une minute de prières.
-
Trump dit qu'il reconnaîtra sa défaite "si l'élection est juste"
-
L'avis de l'écrivain Mohamed Mbougar Sarr sur l’affaire “ Séverine Awenengo”