Souleymane Ndéné NDIAYE, Premier ministre et Directeur de campagne du candidat des libéraux s’est prêté au jeu du procès d’incapacité ou d’illégitimité du candidat Youssou NDOUR à la Présidentielle du 26 février 2012, lors de l’émission «Et si on en parlait» diffusée dimanche dernier sur la TFM.
Les propos du Premier ministre ont heurté et bafoué le Préambule de la Constitution sénégalaise qui proclame : « l’accès de tous les citoyens, sans discrimination, à l’exercice du pouvoir à tous les niveaux ».
La classification sociale à laquelle il a fait allusion dans sa diatribe viole les Droits de l’homme inviolables et inaliénables adoptés par la Constitution du Sénégal, la Charte africaine, la Déclaration des droits de l’homme 1789, la Déclaration universelle de 1948 et tous les instruments des Nations-Unies.
Par ailleurs, il s’est attaqué au candidat Youssou NDOUR durant une période pendant laquelle le Code électoral interdit, en son article L. 59, tout acte de propagande au bénéfice ou au détriment d’un candidat. Et une jurisprudence constante a considéré comme tel toute sorte de dénigrement porté sur un candidat déclaré. Exercice auquel Souleymane Ndéné NDIAYE s’est littéralement livré.
Par conséquent, il est du devoir de l’organe chargé de la régulation des médias, comme le dispose le Code électoral, de veiller à l’application stricte de cette interdiction et de prendre la sanction qui s’impose dans la mesure où le même texte dispose : « En cas de contravention à cette interdiction, l’organe chargé de la régulation des médias doit proposer des formes appropriées de réparations au bénéfice de tout candidat, de tout parti politique ou coalition de partis politiques lésés ».
La perception de Souleymane Ndéné NDIAYE du texte fondamental régissant la société sénégalaise et des lois délimitant le cadre électoral est très grave. Elle est d’autant plus grave qu’elle sort de la bouche d’un Premier ministre, diplômé et avocat de surcroît.
Les Sénégalais apprécieront…
Le Comité de veille et de
Communication de YN 2012
Dakar, le 18 janvier 2012
Les propos du Premier ministre ont heurté et bafoué le Préambule de la Constitution sénégalaise qui proclame : « l’accès de tous les citoyens, sans discrimination, à l’exercice du pouvoir à tous les niveaux ».
La classification sociale à laquelle il a fait allusion dans sa diatribe viole les Droits de l’homme inviolables et inaliénables adoptés par la Constitution du Sénégal, la Charte africaine, la Déclaration des droits de l’homme 1789, la Déclaration universelle de 1948 et tous les instruments des Nations-Unies.
Par ailleurs, il s’est attaqué au candidat Youssou NDOUR durant une période pendant laquelle le Code électoral interdit, en son article L. 59, tout acte de propagande au bénéfice ou au détriment d’un candidat. Et une jurisprudence constante a considéré comme tel toute sorte de dénigrement porté sur un candidat déclaré. Exercice auquel Souleymane Ndéné NDIAYE s’est littéralement livré.
Par conséquent, il est du devoir de l’organe chargé de la régulation des médias, comme le dispose le Code électoral, de veiller à l’application stricte de cette interdiction et de prendre la sanction qui s’impose dans la mesure où le même texte dispose : « En cas de contravention à cette interdiction, l’organe chargé de la régulation des médias doit proposer des formes appropriées de réparations au bénéfice de tout candidat, de tout parti politique ou coalition de partis politiques lésés ».
La perception de Souleymane Ndéné NDIAYE du texte fondamental régissant la société sénégalaise et des lois délimitant le cadre électoral est très grave. Elle est d’autant plus grave qu’elle sort de la bouche d’un Premier ministre, diplômé et avocat de surcroît.
Les Sénégalais apprécieront…
Le Comité de veille et de
Communication de YN 2012
Dakar, le 18 janvier 2012
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