Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a mis fin à la polémique entourant la réception du projet de loi de dissolution du HCCT (Haut Conseil des Collectivités Territoriales) et du CESE (Conseil Économique, Social et Environnemental) par l'Assemblée nationale. Lors d’une déclaration, le ministre a apporté des précisions importantes concernant la chronologie et le traitement de ce projet de loi, contredisant certaines informations erronées circulant dans les médias.
Selon Ousmane Diagne, des affirmations récentes indiquant que le président de l’Assemblée nationale avait reçu le projet de dissolution simultanément avec la presse sont inexactes. « Il est regrettable que des informations incorrectes aient été diffusées. Le projet de loi a été officiellement déposé au bureau du président de l’Assemblée nationale à 18 heures, ce qui a été suivi par une décharge de réception à 22 heures », a-t-il clarifié. Il a souligné que cette chronologie démontre clairement que le projet a été soumis de manière conforme aux procédures établies.
Le ministre a également critiqué les reproches faits à l'encontre du président de l’Assemblée nationale sur la manière dont la dissolution des institutions a été traitée. « Le communiqué du ministre porte-parole du gouvernement a été déposé à 22 heures, soit après la réception du projet. Il est donc évident qu’il n’y a pas eu de traitement préférentiel ou de divulgation inappropriée de l’information », a-t-il ajouté.
Ousmane Diagne a appelé à une approche plus respectueuse et cohérente dans la gestion des critiques, soulignant l'importance de maintenir une décence et une élégance dans le débat public. « Il est essentiel de respecter les procédures et les individus impliqués dans le processus législatif. Les critiques doivent être basées sur des faits et formulées avec une certaine forme de correction », a-t-il affirmé.
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