À cette rencontre virtuelle, la dame qui s’est posée la question de savoir ‘’Pourquoi devons-nous avoir des financements plus sensibles aux femmes ?’’, a apporté elle-même la réponse en livrant 3 ou 4 raisons qui devraient permettre aux autorités d’affecter une bonne partie de ces fonds aux femmes.
‘’La première est que les femmes jouent un rôle important dans tout ce qui est adaptation et atténuation aux changements climatiques. Et elles trouvent des méthodes locales endogènes pour faire face à ces dits changements. L’autre élément est que les femmes jouent un rôle capital, important dans la gestion des ressources naturelles. Elles sont dépositaires souvent de connaissances traditionnelles, de savoirs locaux et elles utilisent des pratiques durables et des stratégies d’adaptation. Et aujourd’hui, si vous voyez l’agroécologie, en tout cas, au niveau ouest-Africain, vous verrez que c’est l’œuvre des femmes beaucoup plus dynamiques dans cette approche d’agriculture durable’’, a-t-elle déclaré.
Des propos tenus, au cours de cette rencontre virtuelle sur ‘’la place des femmes dans le financement de l'adaptation au changement climatique en Afrique de l'Ouest’’. Selon elle, l’autre raison d’accorder des financements à ces femmes est que celles-ci, ‘’aujourd’hui, ne sont pas dotées de l’information et des capacités nécessaires et malgré tout, elles arrivent souvent à mener des initiatives novatrices en matière d’adaptation ou d’atténuation au niveau communautaire, territorial et au niveau national’’. Mme Dia est d’ailleurs d’avis que ‘’les meilleures solutions qu’on peut aujourd’hui adopter, il faut les trouver au niveau territorial, au niveau communautaire. Et les femmes sont très impliquées à ces niveaux’’.
La quatrième raison qu’elle avance dans son plaidoyer en faveur de l’octroi des fonds aux femmes, est que ‘’si on regarde aujourd’hui, le pourcentage des financements accordés aux changements climatiques, on se rend compte que les femmes demeurent largement désavantagées par rapport à ce système global, mais également par rapport au système de financement classique. Aujourd’hui, il est très difficile souvent pour une femme d’aller vers une banque, une institution de microfinance, pour faire financer son activité. Cela est dû aux demandes de certaines garanties auxquelles les femmes n’ont pas souvent la capacité’’.
Dans son listing, Mme Dia, enseignante à l'Université Alioune Diop de Bambey (Uadb) en droit de l'environnement, droit international de l'environnement et gestion des déchets, a relevé une ultime raison. ‘’L’autre élément également est que si aujourd’hui, on veut arriver à une lutte coordonnée, si on veut avoir un début de solution à ces changements climatiques-là, il faudrait que les femmes soient impliquées dans tout le processus. Et quand je parle de tout le processus, c’est vraiment, au début de la réunion, dans la planification, dans la mise en œuvre, dans le suivi et la redevabilité des actions que les dirigeants que ce soit au niveau national, au niveau des territoires, ou au plan global, prennent pour les changements climatiques’’. Cela, indique-t-elle, parce qu’elles demeurent une couche très vulnérable par rapport aux changements climatiques’’.
Panéliste à cette rencontre virtuelle internationale, elle a pointé du doigt deux aspects à prendre en compte dans cette lutte engagée contre les changements climatiques. ‘’Maintenant quelle serait la place des femmes dans la lutte contre les changements climatiques ?. Voilà une question qu’elle s’est posée avant d’apporter elle-même la réponse.
‘’Je pense que la place ou le rôle des femmes peut être lié à deux niveaux : Le premier niveau est de faire de ces femmes des bénéficiaires prioritaires à ces fonds dédiés aux changements climatiques. C’est-à-dire, quitte à ce qu’on arrive à faire de la discrimination positive au profit des femmes. Parce qu’on se rend compte sur le terrain qu’elles arrivent à mettre en œuvre des activités sans moyens’’. Un constat qui a suffi de la convaincre de leur éventuelle efficacité. ‘’On espère et on croit que si elles arrivent à faire des levées de fonds, elles peuvent jouer un rôle important’’.
Concernant le second niveau, c’est vraiment de revoir, aujourd’hui, l’implication de la femme. ‘’Il faut que la femme soit impliquée dans tout le processus. Aujourd’hui, si on veut arriver à un changement de paradigme, il nous faut compter sur les enfants. Et l’éducation de cette nouvelle génération se fait majoritairement avec les femmes. Si on veut arriver à un changement de comportement, à une intégration, à un développement durable, mais également à une meilleure prise en compte des changements climatiques, je pense qu’on peut compter sur ces femmes. Et on doit compter sur elles, au regard de leur rôle d’éducatrices, mais aussi en tant que couche vulnérable qui est tentée de trouver des solutions même en l’absence d’appui ou d’accompagnement. Donc, ce sont des groupes de personnes qui sont sur la voie. Et accompagner des personnes qui sont sur la voie est souvent plus porteur de résultats, surtout en terme de durabilité’’, indique Mme Dia Sokhna Dié Ka, experte en droit de l'environnement.
‘’La première est que les femmes jouent un rôle important dans tout ce qui est adaptation et atténuation aux changements climatiques. Et elles trouvent des méthodes locales endogènes pour faire face à ces dits changements. L’autre élément est que les femmes jouent un rôle capital, important dans la gestion des ressources naturelles. Elles sont dépositaires souvent de connaissances traditionnelles, de savoirs locaux et elles utilisent des pratiques durables et des stratégies d’adaptation. Et aujourd’hui, si vous voyez l’agroécologie, en tout cas, au niveau ouest-Africain, vous verrez que c’est l’œuvre des femmes beaucoup plus dynamiques dans cette approche d’agriculture durable’’, a-t-elle déclaré.
Des propos tenus, au cours de cette rencontre virtuelle sur ‘’la place des femmes dans le financement de l'adaptation au changement climatique en Afrique de l'Ouest’’. Selon elle, l’autre raison d’accorder des financements à ces femmes est que celles-ci, ‘’aujourd’hui, ne sont pas dotées de l’information et des capacités nécessaires et malgré tout, elles arrivent souvent à mener des initiatives novatrices en matière d’adaptation ou d’atténuation au niveau communautaire, territorial et au niveau national’’. Mme Dia est d’ailleurs d’avis que ‘’les meilleures solutions qu’on peut aujourd’hui adopter, il faut les trouver au niveau territorial, au niveau communautaire. Et les femmes sont très impliquées à ces niveaux’’.
La quatrième raison qu’elle avance dans son plaidoyer en faveur de l’octroi des fonds aux femmes, est que ‘’si on regarde aujourd’hui, le pourcentage des financements accordés aux changements climatiques, on se rend compte que les femmes demeurent largement désavantagées par rapport à ce système global, mais également par rapport au système de financement classique. Aujourd’hui, il est très difficile souvent pour une femme d’aller vers une banque, une institution de microfinance, pour faire financer son activité. Cela est dû aux demandes de certaines garanties auxquelles les femmes n’ont pas souvent la capacité’’.
Dans son listing, Mme Dia, enseignante à l'Université Alioune Diop de Bambey (Uadb) en droit de l'environnement, droit international de l'environnement et gestion des déchets, a relevé une ultime raison. ‘’L’autre élément également est que si aujourd’hui, on veut arriver à une lutte coordonnée, si on veut avoir un début de solution à ces changements climatiques-là, il faudrait que les femmes soient impliquées dans tout le processus. Et quand je parle de tout le processus, c’est vraiment, au début de la réunion, dans la planification, dans la mise en œuvre, dans le suivi et la redevabilité des actions que les dirigeants que ce soit au niveau national, au niveau des territoires, ou au plan global, prennent pour les changements climatiques’’. Cela, indique-t-elle, parce qu’elles demeurent une couche très vulnérable par rapport aux changements climatiques’’.
Panéliste à cette rencontre virtuelle internationale, elle a pointé du doigt deux aspects à prendre en compte dans cette lutte engagée contre les changements climatiques. ‘’Maintenant quelle serait la place des femmes dans la lutte contre les changements climatiques ?. Voilà une question qu’elle s’est posée avant d’apporter elle-même la réponse.
‘’Je pense que la place ou le rôle des femmes peut être lié à deux niveaux : Le premier niveau est de faire de ces femmes des bénéficiaires prioritaires à ces fonds dédiés aux changements climatiques. C’est-à-dire, quitte à ce qu’on arrive à faire de la discrimination positive au profit des femmes. Parce qu’on se rend compte sur le terrain qu’elles arrivent à mettre en œuvre des activités sans moyens’’. Un constat qui a suffi de la convaincre de leur éventuelle efficacité. ‘’On espère et on croit que si elles arrivent à faire des levées de fonds, elles peuvent jouer un rôle important’’.
Concernant le second niveau, c’est vraiment de revoir, aujourd’hui, l’implication de la femme. ‘’Il faut que la femme soit impliquée dans tout le processus. Aujourd’hui, si on veut arriver à un changement de paradigme, il nous faut compter sur les enfants. Et l’éducation de cette nouvelle génération se fait majoritairement avec les femmes. Si on veut arriver à un changement de comportement, à une intégration, à un développement durable, mais également à une meilleure prise en compte des changements climatiques, je pense qu’on peut compter sur ces femmes. Et on doit compter sur elles, au regard de leur rôle d’éducatrices, mais aussi en tant que couche vulnérable qui est tentée de trouver des solutions même en l’absence d’appui ou d’accompagnement. Donc, ce sont des groupes de personnes qui sont sur la voie. Et accompagner des personnes qui sont sur la voie est souvent plus porteur de résultats, surtout en terme de durabilité’’, indique Mme Dia Sokhna Dié Ka, experte en droit de l'environnement.
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