Son arrestation en juillet dernier avait braqué les avocats de Karim Wade. Rilke Dacleu-Idrac sera finalement jugé que devant le tribunal correctionnel de Dakar pour escroquerie et blanchiment portant sur 500 millions d'euros.
Libération est en mesure de révéler que le doyen des juges d'instruction de Dakar a signé une ordonnance dans ce sens il y a de cela quelques jours. Le parquet devrait enrôler le dossier qui promet d'être très médiatisé et pour cause.
Une partie de la presse avait présenté Rilke comme une mule présumée de Karim Wade ce que ce dernier a catégoriquement démenti à travers un communiqué publié dans la presse dans lequel il annonçait d'ailleurs une plainte. Il faut dire que l'ombre de Karim Wade et du Qatar avait déjà plané sur l'audition dans le fond de ce financier de la Qatar Investment Authority (QIA) qui > possède plusieurs nationalités.
En effet, Rilke avait juré qu’il n’était pas venu au Sénégal pour financer la campagne du Parti démocratique sénégalais (PDS), lui qui ne fait pas de politique. Il a précisé ne pas avoir d’accointances avec Karim Wade bien qu’il soutient avoir échangé avec lui à trois reprises au téléphone.
Selon toujours nos interlocuteurs, le Directeur exécutif en charge de la stratégie de QIA ajoutait qu’il était > venu au Sénégal dans le cadre d’un financement de > l’entreprise concernant un projet immobilier. Et que ce serait sur cette lancée qu’il s’apprêtait à lever des fonds à hauteur de 500 millions d’euros.
Quid de ses multiples nationalités ? Il disait avoir acquis celle qatarie parce qu’il est basé au Qatar, qu’il serait Américain de par sa mère et Camerounais par son père. N’empêche, les autorités américaines auraient mis en cause l’authenticité du passeport américain de ce dernier qui reste en détention.
À l'époque, le directeur juridique de la Qia Muktar Hamed Al Attiyah avait qualifié cette détention d'arbitraire même si beaucoup d'eau a coulé sous les ponts entre temps.
« QIA déplore surtout la politisation de la procédure et ce qu’il considère comme la prise en otage d’un élément clé de sa chaîne de décisions pour de prétendus délits financiers et une flopée d’autres infractions périphériques qui sont loin d’être assises et que l’accusation, elle- même, peine à articuler.
QIA insiste surtout sur le fait que cette affaire ne repose que sur une prétendue proximité avec un personnage politique sénégalais sans qu’aucun élément objectif ne puisse en attester alors que ledit personnage avait, pour sa part, formellement confirmé qu’il n’en était strictement rien. Il convient de rétablir la vérité des faits sur les prétendus montants exorbitants qui auraient été découverts par devers M. Dacleu-Idrac. M. Rilke Dacleu-Idrac, au moment de son interpellation par les douanes sénégalaises, n’a jamais été trouvé en possession de montants au-delà des proportions légalement autorisées et cela ressort du procès-verbal qui a été dressé par les préposés aux douanes.
M. Rilk Dacleu-Idrac qui effectuait une seconde visite de travail au Sénégal n’a commis aucun acte visant à compromettre la sûreté de l’État sénégalais. QIA confirme également que la pièce justificative du virement d’un montant de 500 millions d’euros sur la base de laquelle le délit de blanchiment de capitaux a été évoqué est un support d’information de virement bancaire concernant une transaction légale, effectuée en accord et dans le respect de la réglementation financière internationale au bénéfice de Qatara Invest Asia, filiale hongkongaise dont M. Rilke Dacleu assure la présidence du Conseil d’administration.
Il est à préciser que ce document de nature ‘’confidentielle’’ a été révélé aux autorités sénégalaises, grâce à la coopération, à l’enquête et autorisation donnée par M. Dacleu-Idrac aux enquêteurs pour accéder à un ordinateur professionnel appartenant au groupe QIA. (...)
En l’absence de canaux diplomatiques traditionnels pouvant permettre la résolution de ce conflit, QIA assure de son support indéfectible à toute la chaîne de défense de M. Rilk Dacleu-Idrac et la mise à disposition de tous les moyens juridiques nécessaires pour l’obtention rapide de sa libération. », écrivait-il.
Libération est en mesure de révéler que le doyen des juges d'instruction de Dakar a signé une ordonnance dans ce sens il y a de cela quelques jours. Le parquet devrait enrôler le dossier qui promet d'être très médiatisé et pour cause.
Une partie de la presse avait présenté Rilke comme une mule présumée de Karim Wade ce que ce dernier a catégoriquement démenti à travers un communiqué publié dans la presse dans lequel il annonçait d'ailleurs une plainte. Il faut dire que l'ombre de Karim Wade et du Qatar avait déjà plané sur l'audition dans le fond de ce financier de la Qatar Investment Authority (QIA) qui > possède plusieurs nationalités.
En effet, Rilke avait juré qu’il n’était pas venu au Sénégal pour financer la campagne du Parti démocratique sénégalais (PDS), lui qui ne fait pas de politique. Il a précisé ne pas avoir d’accointances avec Karim Wade bien qu’il soutient avoir échangé avec lui à trois reprises au téléphone.
Selon toujours nos interlocuteurs, le Directeur exécutif en charge de la stratégie de QIA ajoutait qu’il était > venu au Sénégal dans le cadre d’un financement de > l’entreprise concernant un projet immobilier. Et que ce serait sur cette lancée qu’il s’apprêtait à lever des fonds à hauteur de 500 millions d’euros.
Quid de ses multiples nationalités ? Il disait avoir acquis celle qatarie parce qu’il est basé au Qatar, qu’il serait Américain de par sa mère et Camerounais par son père. N’empêche, les autorités américaines auraient mis en cause l’authenticité du passeport américain de ce dernier qui reste en détention.
À l'époque, le directeur juridique de la Qia Muktar Hamed Al Attiyah avait qualifié cette détention d'arbitraire même si beaucoup d'eau a coulé sous les ponts entre temps.
« QIA déplore surtout la politisation de la procédure et ce qu’il considère comme la prise en otage d’un élément clé de sa chaîne de décisions pour de prétendus délits financiers et une flopée d’autres infractions périphériques qui sont loin d’être assises et que l’accusation, elle- même, peine à articuler.
QIA insiste surtout sur le fait que cette affaire ne repose que sur une prétendue proximité avec un personnage politique sénégalais sans qu’aucun élément objectif ne puisse en attester alors que ledit personnage avait, pour sa part, formellement confirmé qu’il n’en était strictement rien. Il convient de rétablir la vérité des faits sur les prétendus montants exorbitants qui auraient été découverts par devers M. Dacleu-Idrac. M. Rilke Dacleu-Idrac, au moment de son interpellation par les douanes sénégalaises, n’a jamais été trouvé en possession de montants au-delà des proportions légalement autorisées et cela ressort du procès-verbal qui a été dressé par les préposés aux douanes.
M. Rilk Dacleu-Idrac qui effectuait une seconde visite de travail au Sénégal n’a commis aucun acte visant à compromettre la sûreté de l’État sénégalais. QIA confirme également que la pièce justificative du virement d’un montant de 500 millions d’euros sur la base de laquelle le délit de blanchiment de capitaux a été évoqué est un support d’information de virement bancaire concernant une transaction légale, effectuée en accord et dans le respect de la réglementation financière internationale au bénéfice de Qatara Invest Asia, filiale hongkongaise dont M. Rilke Dacleu assure la présidence du Conseil d’administration.
Il est à préciser que ce document de nature ‘’confidentielle’’ a été révélé aux autorités sénégalaises, grâce à la coopération, à l’enquête et autorisation donnée par M. Dacleu-Idrac aux enquêteurs pour accéder à un ordinateur professionnel appartenant au groupe QIA. (...)
En l’absence de canaux diplomatiques traditionnels pouvant permettre la résolution de ce conflit, QIA assure de son support indéfectible à toute la chaîne de défense de M. Rilk Dacleu-Idrac et la mise à disposition de tous les moyens juridiques nécessaires pour l’obtention rapide de sa libération. », écrivait-il.
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