DAKARACTU.COM D'après des informations recueillies par Sud Quotidien, des milices apparaissent progressivement au Sénégal. Il y aurait un recrutement massif de personnel, genre garde du corps, par le camp libéral, toutes tendances confondues. Il est également signalé la dotation en quantité de bâtons paralysants et bombes asphyxiantes. L'opposition n'est pas en reste et recrute également des "gros bras". Tous les leaders politiques disposent d'une garde rapprochée constituée de militants mais aussi d'hommes de main payés. Le camp présidentiel et les dissidents tels que Idrissa Seck et Macky Sall sont les mieux lotis dans ce domaine. A l'approche de l'échéance éléctorale, il vaut mieux prévenir que guérir, doivent se dire certains. Ce qui est sûr, c'est que la présence de milices privées au sein des mouvements politiques n'est plus à prouver, c'est un fait avéré. Doit on s'en inquiéter et s'en émouvoir ? Existe-t-il un risque de dérapage ? Qu'en est-il de la formation exacte de ces hommes de main ? Quoiqu'il en soit, force doit rester à la loi et attention à la la généralisation de ce phénomène qui ne doit pas être pris à la légère. L'histoire a démontré dans un passé pas si éloigné comment des pays ont sombré et combien il est dangereux de recourir systématiquement à des milices. Sans pour autant tomber dans l'éxagération, n'oublions pas l'exemple d'Haiti avec ses tontons macoutes. Destinés à assurer la protection du président haitien de l'époque, Jean-Claude Duvalier, ces miliciens étaient connus pour leur extrême violence et ils s'étaient forgés rapidement une sinistre réputation à force de violations graves des droits de l'homme.
Autres articles
-
Sénégal-Campagne de commercialisation de l'arachide : le gouvernement fixe le prix du kg de l'arachide à 305 Fcfa.
-
Sénégal/Répression de la cybercriminalité : 8 personnes arrêtées par Interpol dans le cadre d'une escroquerie d'une valeur de 3 milliards 700 millions FCFA
-
Sénégal : l'opérateur télécom "Free" change de nom et s'appelle désormais "YAS"
-
Affaire Samuel Sarr – West African Energy : « Le montant total non justifié de manière probante ou non autorisé s'élève à 8 milliards 170 millions de FCFA » (rapport d'audit du cabinet Mazars).
-
Kaolack/Effondrement d'un bâtiment à Medina Baye : un mort et plusieurs blessés