Arrestation de Bougane / les faits selon Thierno Bocoum : « Nous avons tous été violentés. Il n’y a pas eu de rébellion, ni de refus d’obtempérer, mais une arrestation musclée ».


Le point de presse organisé par la coalition Sàm Sa Kàddu se déroule actuellement au siège de Taxawu Sénégal. Les leaders présents ont tenu, d’abord par la voix de son porte-parole Thierno Bocoum, à faire le point sur la situation à Bakel. Il a d’abord de déplorer « l’injuste décision de décerner un mandat de dépôt à Bougane Gueye Dany ». Thierno Bocoum qui rappelle, l’arrivée du nouveau régime qui a été victime d’injustice en tant qu’opposants, estime que « le Sénégal ne peut pas continuer à vivre cette injustice qui a été combattu depuis ces dernières années face au régime de Macky Sall ». « Nous nous sommes toujours battus pour la liberté des droits fondamentaux. Ce que nous avions décidé de faire à Bakel n’a pu être accompli car nous avons tous vu ce qui s’est passé » informe Thierno Bocoum. 


Pour ce qui est du refus d’obtempérer, de la rébellion et de l’outrage à agent, selon le communiqué de la gendarmerie, Thierno Bocoum ajoute: « Nous avons été surpris en lisant ce communiqué dont les arguments ne correspondent pas à la réalité. Déjà, sur les circonstances, le président de la République n’est pas passé par voie terrestre. Il est arrivé à Bakel par voie aérienne », a t-il rappelé. Aussi, suite au communiqué, les autres leaders ont rencontré Bougane Gueye Dany, informe le porte-parole de la coalition Sàm Sa Kàddu. En effet, dira-il « Bougane Gueye Dany n’a forcé aucun barrage. Il n’y avait absolument rien devant lui. Déjà, pour rappel, en ce moment, le président n’avait même pas encore quitté Kédougou » indique de plus, le président de AGIR. « J’étais avec Bougane dans sa voiture. Quand on a arrêté le convoi, on s’est arrêté et on est descendu des voitures. Ils (les gendarmes) nous ont dit d’arrêter le convoi et quand nous décidions de marcher pour aller à Bakel, ils nous ont retenus. Ce qui s’est passé, c’est qu’ils nous ont tous violenté. Il n’y a pas eu de rébellion. C’est juste une arrestation musclée. Par conséquent, il n’y a eu aucun refus d’obtempérer », conclut-il.
Mardi 22 Octobre 2024
Dakaractu



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