La Section de recherches de Saint-Louis a frappé fort en mettant fin aux activités d’un réseau d’arnaqueurs spécialisé dans l’escroquerie aux fausses factures Sonatel. Ce groupe bien organisé, basé à Dahra Djolof, a réussi à dépouiller au moins 14 victimes, amassant un butin estimé à 16 millions de FCFA.
Un stratagème bien rodé
Selon les informations rapportées par L’Observateur, ces arnaqueurs utilisaient une technique redoutable. Entre 9h et 16h, ils appelaient leurs cibles – souvent des femmes de ménage ou des enfants, plus vulnérables – en se faisant passer pour des agents de Sonatel. Prétextant une facture impayée, ils menaçaient de couper la ligne téléphonique si le paiement n’était pas effectué immédiatement.
Mais leur cupidité ne s’arrêtait pas à l’argent : les escrocs demandaient aussi des transferts de biens, allant de l’or aux chaussures de marque, en passant par des perruques et des vêtements de valeur. Un mode opératoire qui a perduré des mois, malgré les mises en garde répétées de Sonatel contre ce type de fraude.
Une traque méthodique
Alertée par la recrudescence des plaintes, Sonatel a saisi la Section de recherches de Saint-Louis, qui a remonté la piste jusqu’à Dahra Djolof. Le 12 mars dernier, une descente musclée a permis l’arrestation des suspects et la saisie de plusieurs téléphones portables et puces, utilisés pour contacter les victimes.
Sous mandat de dépôt à Louga
Les membres du réseau sont désormais inculpés pour association de malfaiteurs, atteinte à la confidentialité d’un système informatique, escroquerie et usurpation d’identité. Déférés ce lundi devant le parquet de Louga, ils ont été placés sous mandat de dépôt dès mardi.
L’enquête se poursuit, car de nouvelles victimes continuent de se signaler, laissant penser que l’ampleur de l’arnaque pourrait être bien plus vaste que les 16 millions déjà recensés.
Un stratagème bien rodé
Selon les informations rapportées par L’Observateur, ces arnaqueurs utilisaient une technique redoutable. Entre 9h et 16h, ils appelaient leurs cibles – souvent des femmes de ménage ou des enfants, plus vulnérables – en se faisant passer pour des agents de Sonatel. Prétextant une facture impayée, ils menaçaient de couper la ligne téléphonique si le paiement n’était pas effectué immédiatement.
Mais leur cupidité ne s’arrêtait pas à l’argent : les escrocs demandaient aussi des transferts de biens, allant de l’or aux chaussures de marque, en passant par des perruques et des vêtements de valeur. Un mode opératoire qui a perduré des mois, malgré les mises en garde répétées de Sonatel contre ce type de fraude.
Une traque méthodique
Alertée par la recrudescence des plaintes, Sonatel a saisi la Section de recherches de Saint-Louis, qui a remonté la piste jusqu’à Dahra Djolof. Le 12 mars dernier, une descente musclée a permis l’arrestation des suspects et la saisie de plusieurs téléphones portables et puces, utilisés pour contacter les victimes.
Sous mandat de dépôt à Louga
Les membres du réseau sont désormais inculpés pour association de malfaiteurs, atteinte à la confidentialité d’un système informatique, escroquerie et usurpation d’identité. Déférés ce lundi devant le parquet de Louga, ils ont été placés sous mandat de dépôt dès mardi.
L’enquête se poursuit, car de nouvelles victimes continuent de se signaler, laissant penser que l’ampleur de l’arnaque pourrait être bien plus vaste que les 16 millions déjà recensés.
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