Après avoir investi pendant 5 ans pour des parcelles et des maisons : Plus de 500 familles réclament au notaire Abdoulaye Diagne leur dû


Après avoir investi pendant 5 ans pour des parcelles et des maisons : Plus de 500 familles réclament au notaire Abdoulaye Diagne leur dû
Le notaire Abdoulaye Youssouf Diagne, actuellement en prison, a du souci à se faire. Plus de 500 familles lui réclament plus d’un milliard de francs Cfa destinés à l’acquisition de terrains pour les unes et de maisons pour les autres.
«Notre problème est un drame national qui n’a épargné aucune couche.» C’est le cri du cœur des clients victimes de l’agence immobilière Agir Immo. Depuis 5 ans qu’ils ont investi leur argent pour l’obtention de terrains ou de maisons suite à une annonce parue dans la presse, ils n’ont vu que du vent et courent encore après leur argent. Sentant un parfum d’arnaque, ces clients qui se sont constitués en collectif ont porté plainte contre le notaire Abdoulaye Youssouf Diagne qui a été arrêté grâce à la détermination de l’avocat Me Ousmane Thiam, qui a saisi le procureur pour abus de confiance. Selon ce conseil des victimes, cette plainte est pendante aujourd’hui au premier cabinet du Doyen des juges d’instruction. Mais nonobstant cette arrestation, «la bataille est loin d’être gagnée», pensent les victimes qui ont tenu ce samedi un point de presse au siège de la Raddho. C’était pour «édifier l’opinion sur la gravité du scandale foncier et financier» dont sont victimes plus de 500 familles avec un préjudice qui est estimé à 1,3 milliard de francs Cfa.

Me Assane Dioma Ndiaye, un des avocats des familles victimes, s’est prêté d’abord à un exercice juridique pour montrer les risques qu’encourent les victimes, s’ils ne mettent pas la pression sur le juge d’instruction qui doit entendre les deux parties. C’est suite à cette audition que le magistrat instructeur pourra, précise l’avocat, rendre une ordonnance de renvoi ou de non lieu. Le mandat de dépôt pour ce délit ne peut pas dépasser six mois. Et le juge d’instruction est tenu de faire son ordonnance de renvoi avant les six mois, a-t-il indiqué. Passé ce délai, le notaire Abdoulaye Yousouf Diagne pourrait recouvrer la liberté. Ce qui n’est pas souhaitable, selon Me Ndiaye, qui pense que d’aucuns ne voudraient pas croiser ce notaire sur leur chemin. Pour éviter d’en arriver là, Me Assane Dioma Ndiaye invite l’Etat, dont l’obligation est de protéger les citoyens, à prendre ses responsabilités. «Nous demandons que l’Etat soit dans le cadre d’un règlement social, parce que c’est une pratique de l’Etat. Même en matière de liquidation de biens parfois quand le patrimoine de la société n’arrive pas à désintéresser les créanciers et les travailleurs, l’Etat peut injecter de l’argent pour arriver à un règlement social», dit-il. Pour lui, c’est une question d’ordre public. Car «quand 500 personnes sont impliquées, cela peut être cause de trouble à l’ordre public», ajoute l’avocat qui pense que l’Etat doit éviter que des choses de ce genre puissent compromettre sa gouvernance.

Me Assane Dioma Ndiaye pense qu’il faut rompre avec l’impunité. Ainsi, il préconise qu’on purge cette affaire à titre principal, en essayant de voir si Me Diagne est en mesure de la régler. Au cas contraire, qu’il soit puni conformément à la loi et que l’Etat règle cette question par ses propres moyens. A l’en croire, l’Etat est débiteur du droit à la sécurité. Me Ndiaye préconise d’aller vers une stratégie dite d’escalier. Ceci consiste d’abord à faire une demande de saisie conservatoire pour voir ce que le mis en cause possède.

D’autres actions seront menées en direction de l’Etat. «Nous voudrions que l’Etat sache que cette action est menée contre Diagne et contre lui-même, parce que l’Etat est au courant de ses actes.»

Pour Me Assane Dioma Ndiaye, l’Etat a failli sur le contrôle qu’il doit exercer sur les sociétés privées. Dès ce lundi, les avocats des victimes vont demander à ce que les agences soient scellées et les comptes bloqués pour éviter à ces structures de commettre d’autres délits.

Trois avocats vont défendre le collectif des clients victimes de l’agence immobilière (Agir Immo). Il s’agit de Mes Ousmane Thiam et Assane Dioma Ndiaye qui seront aidés par Me Amadou Aly Kane commis par la Raddho, qui compte apporter son soutien à ces gens délestés de leurs économies, après de nombreux sacrifices.
justin@lequotidien.sn - Le Quotidien 
Lundi 14 Mai 2012
Le Quotidien




1.Posté par dio le 14/05/2012 21:25
Attention à vos articles le presumé n est pas un Notaire ,il est Greffier Attention ne^porter pas de tort à certaine profession.

2.Posté par xx le 15/05/2012 00:30
Effectivement, il est greffier. C'était lui le chef de gang et ses complices étaient sa sécrétaire mme diagne et mme monique. De vraies menteuses proffessionnelles ses deux là. Leur place est en prison au côté de leur patron.

3.Posté par Wi dio le 15/05/2012 17:04
Voilà pourquoi on demande aux avocats de ne pas communiquer sur des affaires faisant l'objet d'une information. Me Ndiaye n'a pas à étaler au grand jour le secret de son cabinet. Ce qu'il a prévu de faire pour préserver les intérêts de ses clients ne regarde que lui et ses mandants. C'est sûr qu'il va après accourir pour voir si on a bien parlé de lui à travers la presse. C'est pas sérieux. C'est une erreur de dire que le sieur Abdoulaye Youssou Diagne est un notaire. Imaginons un seul instant, alors qu'on encourage les populations à aller vers les notaires pour sécuriser leurs transactions immoblières, les effets probables d'une telle méprise. Cela pourrait susciter de la suspicion de la part des populations à l'endroit des notaires. Certains avocats gagneraient à préserver le secret de l'instruction et celui de leurs clients, ce qui est qui plus est une obligation déontologique. Les dossiers se règlent au tribunal et dans les cabinets, mais pas dans la rue ou à travers la presse!!! Les clients de ses avocats là ne sont pas les seuls à être victime du sieur DIAGNE!!!



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