Agression d'une équipe de Dakaractu par un gendarme : L'APPEL dénonce énergiquement et interpelle le ministre de l'intérieur.


Agression d'une équipe de Dakaractu par un gendarme : L'APPEL dénonce énergiquement et interpelle le ministre de l'intérieur.
La presse Sénégalaise est mise à rude épreuve depuis quelques jours, en marge des manifestations qui tiennent le pays en émoi. Suite aux nombreux incidents et actes de vandalisme perpétrés sur certaines maisons de presse et autres reporters dans l'exercice de leur fonction, une équipe formée d'un journaliste et d'un cadreur appartenant au site d'information en ligne dakaractu.com, ont été violemment brutalisés par un gendarme. Une grave violation de la liberté d'expression, perpétrée sur la personne de Moussa Bèye et de son collègue caméraman, ce vendredi après-midi. Suffisant pour faire réagir Ibrahima Lissa Faye, le président de l’Association des Editeurs et Professionnels de la Presse en ligne (APPEL) qui a dénoncé cet acte inqualifiable tout en interpellant le ministre de l'intérieur Antoine Félix Diome... 

" Après le reporter de site d’informations SeneNews, c’est au tour d’une équipe de Dakaractu de subir la violence exacerbée des forces de défense et de sécurité. En effet, Moussa Bèye et son collègue ont été copieusement tabassés, violentés par des éléments de la gendarmerie sur la place de l’Indépendance qui voulaient les empêcher de prendre des images d’arrestations très musclées. Ils s'en sont sortis avec de

légères blessures. Plus grave, leur matériel a été confisqué."

"L’Association des Editeurs et Professionnels de la Presse en ligne (APPEL) s’insurge contre cette tendance des hommes supposés assurer la sécurité des personnes et des biens. Elle interpelle le ministre de l’Intérieur tout en invitant les autorités de ces forces de défense à parler à leurs troupes, surtout les appeler à plus de sérénité." 

"APPEL s’inquiète de la situation très tendue qui prévaut dans le pays. Cette violence ne fera que raviver la tension et impacter de manière très négative notre économie qui est quasiment à terre. Les Éditeurs de la presse en ligne craignent le pire avec cette escalade de la violence en cours. À cet effet, ils supplient et demandent à toutes les autorités capables d’apaiser la situation de réagir avant que cela ne soit trop tard.

APPEL s’associe au SYNPICS, au CORED, à la CJRS et à toutes les autres organisations des médias pour demander aux journalistes et techniciens des médias de couvrir avec prudence et détachement les manifestations en cours sur tout le territoire." 

"Elle exhorte les reporters à se
souder et à remonter les informations liées à leur sécurité sur le terrain en temps réel afin que des ajustements et des mesures
nécessaires soient prises très rapidement."  
Vendredi 5 Mars 2021




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