La jeune femme s'est confiée à plusieurs médias, soufflant parfois le chaud et le froid...
«Improbable», inimaginable», «invraisemblable». Marie-Victorine n’a pas de mots assez forts quand elle donne son avis sur l’affaire DSK. Mais avant de s’en prendre à l’avocat de Nafissatou Diallo, ce dimanche dans une interview au JDD, la juriste de 38 ans s’était montrée moins sûre de l’innocence de celui dont elle affirme avoir été la maîtresse.
Née de mère espagnole et de père congolais, Marie-Victorine a affirmé, dans un entretien au journal suisse L’illustré, avoir eu une liaison «intense» de quelques mois avec DSK. C’est par l’intermédiaire de son père, militant socialiste à Sarcelles, qu’elle a rencontré Dominique Strauss-Kahn en 1997. Elle avait 23 ans, lui 47.
Un homme «physique» qui «aime le sexe»
Activement courtisée par DSK, à l’époque, elle raconte avoir cédé à ses avances. Les amants se voient alors dans un appartement parisien, ou au Sofitel du 15e arrondissement. Mais DSK devient ministre, et la liaison prend fin. Quelques semaines plus tard, Marie-Victorine fait une tentative de suicide. «Ce n’était pas du dépit, mais j’étais blessée», raconte-telle à L’illustré.
Hors de question, cependant, d’évoquer l’avortement que DSK lui aurait imposé: «Il m’a forcée à ne rien faire du tout.» La jeune femme décrit celui qu’elle affirme avoir eu pour amant comme un homme «physique», qui «aime le sexe». Aussi, même si elle dit avoir appris les accusations dont il faisait l’objet avec «stupéfaction», elle raconte au journal suisse qu’elle croit alors la femme de chambre.
«Un acte manqué»
«Franchement, je pense qu’il y a eu une relation entre eux, une relation forcée. Je ne sais pas s’il s’agit de viol», déclare Marie-Victorine. La juriste avance même une hypothèse: «Il était sur la route du succès et il avait saboté toutes ses chances. Mais au fond de lui, je ne suis pas certaine qu’il voulait vraiment être président de la République. C’est un acte manqué».
Changement de ton dans un entretien à la télévision suisse romande. «Je ne le vois pas forcer, insister», assure-t-elle cette fois, précisant qu’«on peut être physique sans être violent». Pour preuve, la jeune femme assure qu’elle n’a jamais eu peur de Dominique Strauss-Kahn pendant la relation qu’elle raconte avoir eue avec lui. Sa discussion téléphonique avec l’avocat de Nafissatou Diallo, en revanche, lui laisse un moins bon souvenir.
«On est tous à la recherche de la vérité»
Marie-Victorine a fui Los Angeles, où elle réside, pour échapper aux médias, qui s’étaient procuré une lettre adressée à son père dans laquelle elle évoquait sa liaison avec DSK, mais aussi au harcèlement de Kenneth Thompson. L’avocat la contacte finalement le 18 juillet. «Mais je lui ai répondu sèchement parce que ses questions étaient très personnelles, brutales, chirurgicales», raconte-t-elle auJDD.
Egalement contactée par le procureur Cyrus Vance, Marie-Victorine promet que si on le lui demande, elle ira témoigner. «Après tout, on est tous à la recherche de la vérité», note-t-elle tout en prévenant que son témoignage «servirait sans doute plus la défense que l’accusation. D’ici-là, la jeune femme aura peut-être eu le fin mot de l’histoire. Elle doit retourner aux Etats-Unis, et aimerait y rencontrer DSK. «Il me dirait la vérité. C’était un grand truc entre nous: ses yeux parlent énormément.»
Source: 20 minutes.fr
-
"À l’ombre du BÉNTEÑE" : Cheikh Oumar Sy dévoile sa vision pour Gueule Tapée-Fass-Colobane
-
Prix Cénacle national du livre : Voici les 3 lauréats qui ont reçu leur distinction
-
Culture : Teranga Reggae Festival, l’hospitalité sénégalaise au service du reggae
-
Jay-Z, accusé de viol, mis en garde par la justice pour sa défense « inappropriée » après la plainte
-
Affaire Francis Mvemba – Accusé de filouterie d’hébergement à Ngaparou: L'époux de l'influenceuse camerounaise Coco Émilia alias "Biscuitdemer" condamné à 3 mois de prison assortis du sursis