Le ministère des Finances et du Budget, en collaboration avec la Banque mondiale et le Secrétariat du Global Shield ou Bouclier mondial, organise à Dakar les 23 et 24 juillet 2024 un atelier de deux jours sur le Financement des Risques climatiques et de Catastrophes (FRC). Une rencontre visant à faire part des conclusions de l’évaluation sur le financement des risques climatiques et des catastrophes dans le pays ; mais également initier les pourparlers pour l’élaboration d’une stratégie nationale en matière des risques climatiques.
Une rencontre de grande envergure pour le Sénégal et qui a pour objectif de partager avec les parties prenantes nationales impliquées, les travaux en cours au Sénégal ainsi que les prochaines étapes pour le Financement des Risques climatiques et de Catastrophes (FRC).
Le Sénégal ne dispose pas d’instruments pour répondre aux inondations très sévères et pour les chocs de moyens d'ampleur. Pis, notre pays souffre d’un déficit criard de financement et d'instruments financiers dédiés à la sécurité des entreprises. Cet alerte est de Thibault Bouessel du Bourg, un expert de la Banque mondiale qui s’exprimait hier en marge de l’atelier sur le Financement des Risques climatiques et de Catastrophes (FRC) organisé par le Ministère des Finances et du Budget(MFB), en collaboration avec la Banque mondiale et le Secrétariat du Global Shield ou Bouclier mondial. Dressant le profil de risque de notre pays face aux catastrophes, Mr du Bourg soutient que les principaux risques au Sénégal ont pour nom Sécheresses, inondations et feux de brousse (risques hydrométéorologiques). Poursuivant, il indique 3 millions de personnes sont affectées par ces catastrophes depuis 2000, 450 en sont morts. Et notre pays a enregistré 28 événements marquants depuis 2009, avec des pertes et dommages estimées à 0,6 % du PIB. Rien que la sécheresse de 2002 a engendré une perte des productions agricoles estimées a 1,7 % du PIB. Toutefois, il révele que le secteur agricole est largement exposé à ces risques avec un impact sur la production agricole, la sécurité alimentaire et le bien-être des populations rurales. Ce qui engendre des pertes annuelles moyennes estimées à 20 millions de dollars soit 13 milliards de FCFA ou 0,08% du PIB. L’expert d’alerter qu’il y a 1% de chance chaque année que les pertes dépassent 300 millions de dollars soit 200 milliards de CFA ou 1,13% du PIB.
Revenant en outre sur le passif contingent maximal du gouvernement estimé à 40 milliards de FCFA, il rappelle qu’il représente 1,42% des prévisions de recettes publiques pour 2024. Alors que la fragmentation du cadre institutionnel révèle des dotations insuffisantes pour couvrir les besoins, une absence de quantification sur la base du risque rôle central du MFB, une absence des dépenses budgétaires post catastrophes, un manque de connaissances sur l'exposition financière et l’ obstacle au développement a instruments financiers, un manque de coordination entre les acteurs et responsabilités en matière de réponse.
Une rencontre de grande envergure pour le Sénégal et qui a pour objectif de partager avec les parties prenantes nationales impliquées, les travaux en cours au Sénégal ainsi que les prochaines étapes pour le Financement des Risques climatiques et de Catastrophes (FRC).
Le Sénégal ne dispose pas d’instruments pour répondre aux inondations très sévères et pour les chocs de moyens d'ampleur. Pis, notre pays souffre d’un déficit criard de financement et d'instruments financiers dédiés à la sécurité des entreprises. Cet alerte est de Thibault Bouessel du Bourg, un expert de la Banque mondiale qui s’exprimait hier en marge de l’atelier sur le Financement des Risques climatiques et de Catastrophes (FRC) organisé par le Ministère des Finances et du Budget(MFB), en collaboration avec la Banque mondiale et le Secrétariat du Global Shield ou Bouclier mondial. Dressant le profil de risque de notre pays face aux catastrophes, Mr du Bourg soutient que les principaux risques au Sénégal ont pour nom Sécheresses, inondations et feux de brousse (risques hydrométéorologiques). Poursuivant, il indique 3 millions de personnes sont affectées par ces catastrophes depuis 2000, 450 en sont morts. Et notre pays a enregistré 28 événements marquants depuis 2009, avec des pertes et dommages estimées à 0,6 % du PIB. Rien que la sécheresse de 2002 a engendré une perte des productions agricoles estimées a 1,7 % du PIB. Toutefois, il révele que le secteur agricole est largement exposé à ces risques avec un impact sur la production agricole, la sécurité alimentaire et le bien-être des populations rurales. Ce qui engendre des pertes annuelles moyennes estimées à 20 millions de dollars soit 13 milliards de FCFA ou 0,08% du PIB. L’expert d’alerter qu’il y a 1% de chance chaque année que les pertes dépassent 300 millions de dollars soit 200 milliards de CFA ou 1,13% du PIB.
Revenant en outre sur le passif contingent maximal du gouvernement estimé à 40 milliards de FCFA, il rappelle qu’il représente 1,42% des prévisions de recettes publiques pour 2024. Alors que la fragmentation du cadre institutionnel révèle des dotations insuffisantes pour couvrir les besoins, une absence de quantification sur la base du risque rôle central du MFB, une absence des dépenses budgétaires post catastrophes, un manque de connaissances sur l'exposition financière et l’ obstacle au développement a instruments financiers, un manque de coordination entre les acteurs et responsabilités en matière de réponse.
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