Abdou Karim Sall, Responsable Apr à Mbao : « Nous allons garder cette dynamique pour les législatives de 2017 et la présidentielle de 2019 »

Satisfait de la victoire du Oui dans la commune de Mbao et dans le département de Pikine, Abdou Karim Sall demande que la dynamique victorieuse soit maintenue. « Nous allons garder cette dynamique pour les législatives et la présidentielle », plaide-t-il, avant de chercher à solder les comptes aussi bien avec les responsables de son parti qui ont donné des consignes de vote en faveur du NON et des leaders de l’opposition qu’il juge peu «crédible ».


Quel bilan faites-vous du référendum ?
 
Nous sommes satisfaits de résultats que nous avons eu dans la commune de Mbao et dans le département de Pikine. Ce qui nous a poussé à faire cette caravane pour remercier les populations de Mbao pour avoir fait triompher le Oui au référendum. Je vous avais dit qu’après le référendum il n’y aurait plus d’opposition dans la commune de Mbao. Vous pouvez constater que tout le village traditionnel a basculé dans la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY). Je voudrais remercier l’ensemble des responsables de BBY dont Abdou N'doye du PS, El Hadji Gningue de l’Afp, Ndiawar Sow et Ababcar Doucouré qui est venu en renfort. Je regrette qu’il y ait eu des gens du département et au delà de la commune qui ne souhaitaient que faire triompher le non. Je pense à ceux-là qui avaient donné des consignes de NON et qui se retrouvent aujourd’hui dans leurs petits souliers. Il est incroyable, incompréhensible et inadmissible qu’un responsable qui se réclame de l’Apr puisse aller jusqu'à ce niveau pour combattre le parti et ses responsables en pensant simplement que si le non triomphe cela aurait un impact sur  ma responsabilité. Moi je travaille pour la réussite du parti. J’avais décidé d’accompagner le Président avec désintéressement. Lorsque je le faisais, j’avais pas dans mes calculs d’avoir un poste de responsabilité. ..
 
Vous pensez à qui ?
 

Vous pouvez suivre  mon  regard  et vous comprendrez aisément. Nous avons des preuves qu’il y a eu des responsables aussi bien au niveau départemental qu’au niveau communal qui ont financé le camp du Non. Ils n’ont pas réussi la tentative de nous faire échouer. Ceux-là qui avaient donné des consignes, qui n’ont pas battu campagne et qui jubilent sans avoir participé à la victoire du Oui. Ceux qui ont mouillé le maillot, on les connait. On ne peut pas tromper les populations et le Président de la République. Il vous suffit de tendre le micro pour que les populations vous disent qui a véritablement gagné et fait gagner. Aujourd’hui le maire, Abdoulaye Pouye est légal, mais il n’est plus légitime, puisque la population lui a tourné le dos? Qu’il comprenne qu’il n’a plus la majorité dans la commune, maintenant nous lui tendons la main. S’il veut avoir un avenir politique, il peut venir rejoindre l’APR.
 
Après la victoire quelle sera la nouvelle dynamique ?
 
Nous allons continuer à travailler au quotidien déjà dès demain. Parce que notre combat est d’accompagner le Président de la République pour qu’il réussisse son mandat et obtiennent un second mandat. Nous travaillons pour Macky qui a mis en place le PSE. Nous allons garder cette dynamique pour les législatives et la présidentielle. Ceux qui étaient pressés, peuvent aller se reposer. Idy peut aller se reposer à Paris. Les opposants se sont réveillés avec un  sentiment que les sénégalais ne les écoutent pas parce qu’ils ne sont plus crédibles. Si on était dans une présidentielle, Macky serait élu dès le premier tour. Nous allons maintenir le cap parce qu’il n’y a plus d’opposition.
 
Il faut tout même reconnaître que vous êtes très les loin des objectifs de plus de 80% qu’avait fixé le Président de la République   
 
Vous savez un objectif, on le fixe mais l’essentiel est de s'en rapprocher. La barre des 80% est acceptable. Le référendum n’est pas une élection qui draine du monde. Il y avait beaucoup de jeunes qui étaient inscrits mais qui n’ont pas pu voter…En 2017, nous allons atteindre la barre des 80% pour donner une majorité au Président de la République.
Mardi 22 Mars 2016




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