Le secrétaire général du syndicat des enseignants libre du Sénégal / Authentique n’est pas resté muet sur l’annonce du président de la République de recruter 5.000 enseignants au mois de mai prochain. Une déclaration considérée comme un effet d’annonce tant qu’elle n’est pas matérialisée.
Abdou Faty de soutenir que « s’il le fait tant mieux parce que dans les villes et dans les régions périphériques, il y a des classes qui sont fermées. En ville dans les écoles où il y a 16 classes, il n’y a même pas de suppléants. À Louga ou à Matam, il y a des écoles fermées faute d’enseignants. »
Le syndicaliste d’ajouter : « si le président le dit, nous le prenons au mot et nous osons croire que cette fois-ci comme le disent les wolof, ce n’est pas du "nakhé mbaay". On prend avec des pincettes les engagements du Chef de l’État. »
Il argue sa thèse par ces mots : « il y a un mois et demi en conseil des ministres, il avait instruit le ministre du budget et des finances de rencontrer les enseignants pour régler la question de la DMC, ce n’est pas fait jusqu’à présent. Donc que vaut la parole du Chef de l’État, dès lors que ses instructions ne sont pas opérationnalisées. Nous osons espérer que cette fois-ci ils vont respecter leur engagement. Maintenant c’est le peuple qui le surveille. Depuis quelques temps, il est sous la surveillance non seulement des syndicalistes, mais aussi du peuple. Nous l’attendons au tournant et au mois de mai pour voir si cela va se matérialiser », répondra le Sg du Sels/A.
« Sur le principe nous disons oui, mais sur l’opérationnalité, nous les attendons au tournant. Ils nous ont habitués à prendre des engagements et à ne pas les respecter. C’est pourquoi on a réservé nos applaudissements. On a seulement pris acte. Cela ne nous dévie pas de notre trajectoire : remobiliser nos troupes pour que le Sénégal ouvre enfin des négociations avec les syndicats. Si cela n’est pas fait, nous prendrons nos responsabilités, des plans d’actions seront déroulés en terme de grève, de rétention de note et de boycott des compositions. Le protocole signé avec le gouvernement ne se résume pas seulement au recrutement massif d’enseignants, car il y a la question de la formation diplomante, la question de la formation à distance, la question des rappels, la question de la sortie des actes, la question de la DMC, la question des parcelles. Donc c’est un point parmi tant d’autres. C’est une goutte d’eau dans la mer », conclut le syndicaliste en prélude à la reprise imminente de la perturbation des enseignements-apprentissages...
Abdou Faty de soutenir que « s’il le fait tant mieux parce que dans les villes et dans les régions périphériques, il y a des classes qui sont fermées. En ville dans les écoles où il y a 16 classes, il n’y a même pas de suppléants. À Louga ou à Matam, il y a des écoles fermées faute d’enseignants. »
Le syndicaliste d’ajouter : « si le président le dit, nous le prenons au mot et nous osons croire que cette fois-ci comme le disent les wolof, ce n’est pas du "nakhé mbaay". On prend avec des pincettes les engagements du Chef de l’État. »
Il argue sa thèse par ces mots : « il y a un mois et demi en conseil des ministres, il avait instruit le ministre du budget et des finances de rencontrer les enseignants pour régler la question de la DMC, ce n’est pas fait jusqu’à présent. Donc que vaut la parole du Chef de l’État, dès lors que ses instructions ne sont pas opérationnalisées. Nous osons espérer que cette fois-ci ils vont respecter leur engagement. Maintenant c’est le peuple qui le surveille. Depuis quelques temps, il est sous la surveillance non seulement des syndicalistes, mais aussi du peuple. Nous l’attendons au tournant et au mois de mai pour voir si cela va se matérialiser », répondra le Sg du Sels/A.
« Sur le principe nous disons oui, mais sur l’opérationnalité, nous les attendons au tournant. Ils nous ont habitués à prendre des engagements et à ne pas les respecter. C’est pourquoi on a réservé nos applaudissements. On a seulement pris acte. Cela ne nous dévie pas de notre trajectoire : remobiliser nos troupes pour que le Sénégal ouvre enfin des négociations avec les syndicats. Si cela n’est pas fait, nous prendrons nos responsabilités, des plans d’actions seront déroulés en terme de grève, de rétention de note et de boycott des compositions. Le protocole signé avec le gouvernement ne se résume pas seulement au recrutement massif d’enseignants, car il y a la question de la formation diplomante, la question de la formation à distance, la question des rappels, la question de la sortie des actes, la question de la DMC, la question des parcelles. Donc c’est un point parmi tant d’autres. C’est une goutte d’eau dans la mer », conclut le syndicaliste en prélude à la reprise imminente de la perturbation des enseignements-apprentissages...
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