La 44 ème édition de la conférence permanente des chambres consulaires africaines et francophones (CPCCAF) qui s’est tenue à Dakar, a vu l’entrée de Serigne Mboup, Président de l’Union des chambres de Commerce du Sénégal, dans le bureau de la CPCCAF en tant que Vice-Président chargé de la zone de l’Afrique de l’Est et de l’Ouest. Cette rencontre de Dakar aura permis de renforcer la coopération et les échanges à travers un réseau et des rencontres « networking» de haut niveau. Mieux, elle ouvre des perspectives heureuses pour le secteur privé africain et pour les économies nationales. Le réseau CPCCAF a su ainsi faire preuve de son dynamisme en menant des actions visibles et reconnues par tous, bailleurs comme partenaires, pour accompagner au plus près du terrain le développement du secteur privé et des entreprises sur le continent africain. D’ailleurs, révèle Serigne Mboup Président de l’Union des chambres de commerce et Vice-Président du CPCCAF, « pour lutter contre l’immigration clandestine, l’Union Européenne est passée directement par les chambres de commerce, qui sont des institutions publiques, pour financer les douze pays à hauteur de 15 millions d’Euros ». Serigne Mboup a fait cette révélation au cours de l’émission Le Point, où il était l’invité de la chaîne publique, la RTS. Pour l’homme d’affaires sénégalais, cette réunion institutionnelle du CPCCAF a été l'occasion de réunir les représentants des mondes économiques de 31 pays, mais également les partenaires techniques et financiers de l’aide au développement, unis par le même souhait de renforcer les secteurs privés et les échanges entre leur pays respectif. « Le plus important, dit-il, est de créer des liens entre les africains puisque le constat est qu’il est plus facile d’avoir des liens économiques avec les pays européens, qu’entre nous-mêmes, pays africains » fera-t-il remarquer.
Pour Serigne Mboup, « certes, le Sénégal a mis en place des reformes visant au développement de ses différents secteurs prioritaires, mais il reste qu’il y’a une méconnaissance des chambres de commerce par les gouvernants ».
A titre d’exemple, il indiquera que du temps colonial, la chambre de commerce prenait son budget à partir des ristournes fiscales. En attendant, l’homme d’affaires sénégalais entend jouer pleinement son rôle pour une intégration économique réussie et une redynamisation des échanges et des partenariats.
Pour Serigne Mboup, « certes, le Sénégal a mis en place des reformes visant au développement de ses différents secteurs prioritaires, mais il reste qu’il y’a une méconnaissance des chambres de commerce par les gouvernants ».
A titre d’exemple, il indiquera que du temps colonial, la chambre de commerce prenait son budget à partir des ristournes fiscales. En attendant, l’homme d’affaires sénégalais entend jouer pleinement son rôle pour une intégration économique réussie et une redynamisation des échanges et des partenariats.
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