La cellule genre du ministère de la justice a organisé ce 24 Avril un atelier dédié à la sensibilisation sur la loi criminalisant le viol et la pédophilie.
Ledit atelier présidé par Mme Aïcha Gassama Tall, Secrétaire générale du Ministère de la Justice, entre dans le cadre d’une sensibilisation des populations à travers la vulgarisation des bonnes informations. Ce qui leur permettra de s’imprégner des enjeux de la criminalisation du viol et de la pédophilie, mais surtout d’avoir les outils pertinents pour s’impliquer davantage dans la lutte contre les agressions sexuelles.
C’est le lieu pour le président de l’association « frères et sœurs de Derklé », Mr Ndiaye, d’annoncer que ce programme de sensibilisation qui a commencé ce jour dans la commune de Derklé, va être pérennisé et élargi vers les autres communes de Dakar et des autres régions.
26 cas de viol et de pédophilie au tribunal de grande instance de Mbour, 47 au tribunal de grande instance de Diourbel et 52 au tribunal de grande instance de Thiès. Voilà les chiffres révélés par les statistiques de certaines des juridictions rattachées au ministère de la justice. La preuve irréfutable que les agressions sexuelles sont toujours monnaie courante même si l'on note qu'elles sont de moins en moins suivies de meurtre.
Par ailleurs, la secrétaire générale du Ministère de la Justice soutient qu’ « au regard de ces chiffres la mobilisation doit être maintenue », et elle affirme à cet effet que « la dénonciation constitue l’un des outils les plus importants pour démasquer les auteurs, engager les poursuites et espérer obtenir des condamnations sans quoi les filles demeureront toujours sous le risque d’une agression sexuelle. »
Lors de cet atelier, Mme Tall a rappelé le contexte douloureux qui avait motivé le chef de l’État à soumettre le vote de la loi 2010 criminalisant le viol à l’Assemblée nationale. Mai 2019, se souvient-elle « fut un moment sombre dans l’histoire de la femme sénégalaise avec les morts tragiques de Mame Bineta Camara et de Coumba Yade qui ont été violées et assassinées et le moment était venu pour le gouvernement du Sénégal à travers le garde des sceaux, ministre de la justice et sur instruction du chef de l’État de soumettre à l’Assemblée nationale, un projet de loi criminalisant les actes criminels qui ont attenté à la dignité de la personne en général et de la femme en particulier. »
Cette loi votée a permis de criminaliser le viol permettant ainsi de punir les criminels d’une peine carcérale pouvant aller de 10 ans à une peine de réclusion à perpétuité.
Pour finir, Mme Tall de souligner que « La bataille contre les délinquants sexuels est loin d’être gagnée malgré l’importance et la pertinence de la loi n⁰2020-05 du 10 janvier 2020 renforçant la répression contre ces derniers. »
Ledit atelier présidé par Mme Aïcha Gassama Tall, Secrétaire générale du Ministère de la Justice, entre dans le cadre d’une sensibilisation des populations à travers la vulgarisation des bonnes informations. Ce qui leur permettra de s’imprégner des enjeux de la criminalisation du viol et de la pédophilie, mais surtout d’avoir les outils pertinents pour s’impliquer davantage dans la lutte contre les agressions sexuelles.
C’est le lieu pour le président de l’association « frères et sœurs de Derklé », Mr Ndiaye, d’annoncer que ce programme de sensibilisation qui a commencé ce jour dans la commune de Derklé, va être pérennisé et élargi vers les autres communes de Dakar et des autres régions.
26 cas de viol et de pédophilie au tribunal de grande instance de Mbour, 47 au tribunal de grande instance de Diourbel et 52 au tribunal de grande instance de Thiès. Voilà les chiffres révélés par les statistiques de certaines des juridictions rattachées au ministère de la justice. La preuve irréfutable que les agressions sexuelles sont toujours monnaie courante même si l'on note qu'elles sont de moins en moins suivies de meurtre.
Par ailleurs, la secrétaire générale du Ministère de la Justice soutient qu’ « au regard de ces chiffres la mobilisation doit être maintenue », et elle affirme à cet effet que « la dénonciation constitue l’un des outils les plus importants pour démasquer les auteurs, engager les poursuites et espérer obtenir des condamnations sans quoi les filles demeureront toujours sous le risque d’une agression sexuelle. »
Lors de cet atelier, Mme Tall a rappelé le contexte douloureux qui avait motivé le chef de l’État à soumettre le vote de la loi 2010 criminalisant le viol à l’Assemblée nationale. Mai 2019, se souvient-elle « fut un moment sombre dans l’histoire de la femme sénégalaise avec les morts tragiques de Mame Bineta Camara et de Coumba Yade qui ont été violées et assassinées et le moment était venu pour le gouvernement du Sénégal à travers le garde des sceaux, ministre de la justice et sur instruction du chef de l’État de soumettre à l’Assemblée nationale, un projet de loi criminalisant les actes criminels qui ont attenté à la dignité de la personne en général et de la femme en particulier. »
Cette loi votée a permis de criminaliser le viol permettant ainsi de punir les criminels d’une peine carcérale pouvant aller de 10 ans à une peine de réclusion à perpétuité.
Pour finir, Mme Tall de souligner que « La bataille contre les délinquants sexuels est loin d’être gagnée malgré l’importance et la pertinence de la loi n⁰2020-05 du 10 janvier 2020 renforçant la répression contre ces derniers. »
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