Les affrontements faisant un mort et une vingtaine de blessés dans la région de Saint-Louis (nord), à la suite d’une querelle autour de 20.000 hectares, font la Une de la quasi-totalité des journaux, jeudi.
Un homme a été tué et plusieurs personnes blessées lors d’une bagarre survenue mercredi dans le village de Fanaye, selon les journaux, qui annoncent que le siège du conseil rural a été saccagé et des documents incendiés.
‘’Le chaos à cause de 20.000 hectares et 100 milliards’’ de francs CFA, titre Le Populaire. ‘’A l’origine [de ces affrontements], explique le journal, un projet italien de production de biocarburants [d’un chiffre d’affaires] de 100 milliards’’ de francs CFA.
La Tribune estime que ‘’la mort d’un jeune homme à Fanaye, dans le Fouta (nord), est symptomatique de la situation de tension que vit le pays’’. ‘’L’heure est au doute et à la psychose’’, commente La Tribune, qui rappelle des morts survenues dans des circonstances semblables, à Kédougou, Sangalkam, Guédiawaye, etc.
‘’Depuis que le président de la communauté rurale, Karasse Kane, a cédé 20.000 hectares à un projet italien de production de biocarburants, il s’est mis à dos les populations qui se sont révoltées hier’’, écrit L’Observateur dans un article titré : ‘’La terre fait deux morts et 21 blessés’’.
‘’Fanaye compte ses morts’’, note Enquête, qui fait état de deux morts, un président de groupement d’intérêt économique (GIE) et un conseiller rural. Selon le journal, les affrontements survenus mercredi dans cette localité sont ‘’le point culminant d’une discorde foncière fortement décriée par les populations’’.
Le Quotidien abonde dans le même sens, en rapportant que ‘’les signaux étaient nombreux pour prévenir la situation tendue qui régnait dans cette localité’’ où le ‘’sang a coulé hier’’. Avant d’en venir aux mains, les populations se sont constituées en collectif chargé d’assurer ‘’la défense des terres’’ de la communauté rurale, selon Le Quotidien.
‘’L’irréparable est arrivé hier, avec l’affrontement entre les partisans du président de la communauté rurale et les populations opposées à l’attribution de quelque 20.000 hectares à l’entreprise italienne Senathol Abe Italia’’, rapporte Le Pays au quotidien. L’une des victimes a été abattue ‘’par balle’’, selon ce journal.
‘’Aujourd’hui, la situation est lourde de dangers à Fanaye où partisans et adversaires du projet se regardent en chiens de faïence’’, écrit Walfadjri qui appelle l’Etat à ‘’prendre la mesure de la situation pour éviter le pire’’.
Sur le sujet, Le Soleil fait état d’une ‘’présence dissuasive’’ de la gendarmerie dans ce village où ‘’le mal [est] déjà fait...’’, selon Le Pays au quotidien.
( APS )
Un homme a été tué et plusieurs personnes blessées lors d’une bagarre survenue mercredi dans le village de Fanaye, selon les journaux, qui annoncent que le siège du conseil rural a été saccagé et des documents incendiés.
‘’Le chaos à cause de 20.000 hectares et 100 milliards’’ de francs CFA, titre Le Populaire. ‘’A l’origine [de ces affrontements], explique le journal, un projet italien de production de biocarburants [d’un chiffre d’affaires] de 100 milliards’’ de francs CFA.
La Tribune estime que ‘’la mort d’un jeune homme à Fanaye, dans le Fouta (nord), est symptomatique de la situation de tension que vit le pays’’. ‘’L’heure est au doute et à la psychose’’, commente La Tribune, qui rappelle des morts survenues dans des circonstances semblables, à Kédougou, Sangalkam, Guédiawaye, etc.
‘’Depuis que le président de la communauté rurale, Karasse Kane, a cédé 20.000 hectares à un projet italien de production de biocarburants, il s’est mis à dos les populations qui se sont révoltées hier’’, écrit L’Observateur dans un article titré : ‘’La terre fait deux morts et 21 blessés’’.
‘’Fanaye compte ses morts’’, note Enquête, qui fait état de deux morts, un président de groupement d’intérêt économique (GIE) et un conseiller rural. Selon le journal, les affrontements survenus mercredi dans cette localité sont ‘’le point culminant d’une discorde foncière fortement décriée par les populations’’.
Le Quotidien abonde dans le même sens, en rapportant que ‘’les signaux étaient nombreux pour prévenir la situation tendue qui régnait dans cette localité’’ où le ‘’sang a coulé hier’’. Avant d’en venir aux mains, les populations se sont constituées en collectif chargé d’assurer ‘’la défense des terres’’ de la communauté rurale, selon Le Quotidien.
‘’L’irréparable est arrivé hier, avec l’affrontement entre les partisans du président de la communauté rurale et les populations opposées à l’attribution de quelque 20.000 hectares à l’entreprise italienne Senathol Abe Italia’’, rapporte Le Pays au quotidien. L’une des victimes a été abattue ‘’par balle’’, selon ce journal.
‘’Aujourd’hui, la situation est lourde de dangers à Fanaye où partisans et adversaires du projet se regardent en chiens de faïence’’, écrit Walfadjri qui appelle l’Etat à ‘’prendre la mesure de la situation pour éviter le pire’’.
Sur le sujet, Le Soleil fait état d’une ‘’présence dissuasive’’ de la gendarmerie dans ce village où ‘’le mal [est] déjà fait...’’, selon Le Pays au quotidien.
( APS )
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